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inspecteur morvandieu
35 abonnés
2 335 critiques
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3,0
Publiée le 23 janvier 2024
En permission, le militaire de Besançon Adrien va se retrouver en moins de temps qu'il ne faut pour le dire à sillonner le Brésil, alternativement aux côtés ou à la recherche de sa fiancée, kidnappée par des malfrats convoitant de précieuses statuettes. Dans un Brésil tour à tour traditionnele et moderne, Philippe de Broca réalise une comédie d'aventures aussi animée et mouvementée que dense. La nature du sujet, son action enjouée et irréaliste évoque une sorte de Tintin chez les cariocas. Dans un autre registre que le personnage d'Hergé, Jean-Paul Belmondo joue, dans une composition dynamique et sportive, les héros loufoques, bondissants et toujours sur la brèche. Le couple qu'il forme avec la mutine et jolie Françoise Dorléac échappe aux conventions et on voit, à travers les chamailleries primesautières (dialoguées par Daniel Boulanger, tandis que Jean-Paul Rappeneau est un des co-scénaristes) entre Adrien et Agnès que la jeune femme sait bien obtenir ce qu'elle veut de son fiancé déboussolé. La vivacité d'un récit toujours en mouvement en constitue l'originalité. En revanche, à revoir le film aujourd'hui, on jugera les seconds rôles assez faibles et, surtout, le scénario parait manquer, malgré la profusion des incidents et rebondissements, d'astuce, voire de complexité.
Cela faisait longtemps que je voulais voir ce film et je n'ai pas été déçu. Voilà un vrai film d'aventures à la française comme on ne sait plus en faire depuis longtemps, mis à part OSS 117 (dont le 2e opus est finalement presque un remake tant les similarités sont nombreuses).
Cette aventure à travers le Brésil est un peu longue, mais malgré tout formidable, ne s'arrêtant quasiment jamais. Jean-Paul Belmondo est vraiment génial en militaire un peu benêt qui veut simplement récupérer sa fiancée, jolie et drôle Françoise Dorléac.
Et qu'il est intéressant de voir ce Rio et ce Brésil à une époque où il était encore bien sauvage ! Chapeau Monsieur de Broca !
Le film d'aventures par excellence, qui nous fait voyager au Brésil. Notre Belmondo national occupe 95% de l'écran, et paraît plus en forme que jamais, effectuant ses cascades lui-même (des cascades impressionnantes par ailleurs). Malgré les erreurs de réalisation, inhérent aux films de l'époque, on a droit à de magnifiques plans de ce très beau pays, qu'il s'agisse de paysages urbains (une ville de Brasilia quasiment désertée) ou de la forêt amazonienne. Le scénario est pas mal écrit, l'histoire intéressante, et le suspense assez savamment entretenu. Le tout sur un rythme très soutenu, ne laissant au spectateur aucun repos.
Le classique du film d'aventures français. Du rythme, de l'humour, de la fantaisie, un Bébel en pleine forme, Françoise Dorléac malicieuse à souhait. Vu et revu, sans se lasse, à la télé mais à redécouvrir sur grand écran sans modération.
Cocktail d'aventures bondissantes, qui captive sans jamais se prendre trop au sérieux, "L'Homme de Rio" est un chef-d'oeuvre dans son genre; avec un scénario et des dialogues très bons, un casting au top, une bande originale inspirée , et une réalisation extrêmement inventive de Philippe de Broca. Mais ce qui est encore plus beau dans cette histoire, c'est de considérer les vases communiquants artistiques qui passent à travers ce film: Tout commence par une série de bande dessinée culte de Hergé, avec un reporter nommé Tintin; et puis de Broca s'en inspire en abondance, pour nourrir sa comédie d'aventure "L'Homme de Rio". Et puis à son tour, Steven Spielberg s'inspire de "L'Homme de Rio" pour réaliser le premier Indiana Jones. Et là, une fois "Les aventuriers de l'arche perdue" sur les écrans, Spielberg découvre "Tintin" par le commentaire d'un journaliste. Et c'est ainsi qu'il réalise en 2011, une magnifique adaptation directe de cette bd qui avait influencé en son temps "L'Homme de Rio". La boucle est donc bouclée, et ne vous privez donc pas de ce grand spectacle, avec un Jean-Paul Belmondo en pleine forme, et une Françoise Dorleac dont votre serviteur ne cesse de retomber amoureux à chaque visionnage.
Le meilleur Tintin au cinéma ? Un film que j'ai vu la première fois enfant, dans les années 70, et auquel je trouve toujours un intérêt. Bébel est au sommet, tant dans les airs qu'en paroles, avant de devenir l'année suivante un fantastique Pierrot pour Godard. Françoise Dorléac est belle, capricieuse et ingénue tout à la fois, et Jean Servais se hisse au niveau de ses camarades. Malgré le côté carte postale, de Broca filme le Brésil de façon assez surprenante, notamment la ville de Brasilia, en construction. Quant à l'intrigue, digne du meilleur Hergé, elle captive grands et petits, peignant des personnages inquiétants d'indiens et de baroudeurs hauts en couleurs.
Paru la même année que Tintin et les oranges bleues, médiocre aventure du jeune reporter au cinéma, L'homme de Rio puise son inspiration dans cette BD qu'on ne présente plus, et multiplie les clins d’œil. On retrouve ainsi un héros inépuisable et entêté, qui parcourt le globe de musée en forêt amazonienne, incarné avec fougue par un Belmondo en pleine forme. Au jeu des différences, on remarquera surtout l'ajout d'une touche de féminité avec la présence de Françoise Dorléac au générique.
un bon film avec belmondo dans ces premieres annees, le ton est donne deja , de cascades, de la baston, le tout avec beaucoup d'humour, du belmondo de classe deja,
Film d aventure à la Française des années 60 . Comme souvent la collaboration Belmondo De Broca fonctionne à merveille , l.un.filme avec maestria tandis que l autre illumine l écran. Il n y aucun temps mort , un.humour bien présent du début à la fin. Belmondo campe un personnage digne d une bande dessinée et formé avec Françoise Dorleac un duo irrésistible au milieu des paysages brésiliens. Une vraie reussitte
4 517 abonnés
18 103 critiques
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5,0
Publiée le 7 juin 2021
Parmi mes plus beaux souvenirs d'enfant c'est quand je me suis assis à la bibliothèque et je me suis plongé dans les Aventures de Tintin de Hergé. Elles avaient une qualité et une vision intemporelles tout comme l'époque à laquelle elles se déroulaient. Les personnages étaient tous étranges, mystérieux, suspicieux à l'exception du protagoniste (Tintin) et le monde était aussi simple que le bien et le mal. Les histoires étaient toujours bizarres mais en même temps laissent une idée du monde et très aventureuses. L'un des premiers était peut-être le plus grand d'entre eux est L'Homme de Rio de Philippe de Broca avec un film fortement influencé par L'Oreille cassée, Les Sept Boules de Cristal et Le Secret de la Licorne. Ce film est européen sophistiqué coloré et amusant dans son style. L'action vous saisit immédiatement et vous entraîne dans un tour de montagnes russes fantastique dans certaines des villes les plus séduisantes jamais filmées Rio et Brasilia. Belmondo est censé être en permission pour le week-end et s'absente pour sauver sa petite amie qui est kidnappée à l'aéroport d'Orly à Paris et traînée au Brésil où elle se retrouve mêlée à des voleurs de statues incas volées. Jean Paul Belmondo et Françoise Dorleac sont des interprètes très attachants et séduisants. Malheureusement Françoise Dorleac est décédée peu de temps après la sortie de ce film...
Schéma simple du héros sympathique qui poursuit a travers toute une ville les ravisseurs de la femme qu'il aime! On a le droit a un agréable mélange des genres, entre comédie, film d'espionnage, policier, aventure, pour un long métrage divertissant grâce surtout a l'interprétation pétillante d'un Belmondo toujours aussi énergique, mais aussi grâce a quelques beaux paysages!
A l’époque où sortaient les premiers James Bond, en France on faisait aussi des films d’aventure et d’action. L’Homme de Rio peu se résumer assez facilement, c’est un genre de pré-Indiana Jones (Spielberg aurait même piqué certaines idées) mais au ton plus léger voir enfantin qui pille allègrement l’œuvre d’un certain Hergé. Malgré ses défauts et son coté inabouti le film est très sympa et permet une nouvelle fois à Belmondo de s’imposer comme le héros français des années 60. La mise en scène est pleine de défauts techniques qui ne nous disent qu’une chose : le budget du film n’était pas assez important (c’est là que Spielberg a de l’avance) et ne doivent donc pas être pris en considération. Par contre la mise en scène n’est pas toujours aussi efficace qu’elle le devrait notamment au niveau des scènes d’actions et surtout de suspens qui, sans tomber à plat, ne sont pas ce qu’elles auraient dû être. La faute aussi un peu à George Delerue dont la musique n’intervient pas dans les moments importants et qui souligne parfois trop le comique burlesque rendant le passage aux scènes plus tendus difficile à contraster. Côté distribution c’est très bon par contre, Belmondo joue avec l’énergie et la légèreté comique qui le caractérise, Françoise Dorléac interprète à merveille la « jolie mais emmerdante » Agnès, Jean Servais nous montre qu’il aurait vraiment dû être plus présent dans le monde des films tandis qu’Adolfo Celi nous donne un avant goût de son célèbre rôle de le Opération Tonnerre de l’année d’après. Bref, sans être génial ce film de Philippe de Broca promet un bon divertissement.