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    L'Homme de Rio
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    3,8
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    170 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 1 avril 2013
    Dans la veine de "Cartouche", de Broca s'attaque à "L'homme de Rio", un film d'aventures dont l'aura n'a d'égale que la bonne humeur du tandem Belmondo-Dorléac.
    Malheuresement, 49 ans après sa sortie, le film fait vieillot dans son ensemble. Et l'on s'ennuie vraiment ternement. A commencer par notre Bébel national, qui n'en fait pas des tonnes, mais qui n'arrive pas encore à s'imposer comme l'évidence même dans ce genre de rôle. Je l'ai connu en bien meilleur forme : "Le marginal", "Le professionnel", "Peur sur la ville", ou même encore "L'épervier" (avec Cremer), tout comme "Flic ou voyou". Sans doute par l'absence d'un Audiard ou d'un Veber pour les dialogues qui font bien plus souvent sourire que rire. Avec aussi la regrettée Françoise Dorléac ("Les demoiselles de Rochefort"), croquante et pétillante à souhait, et Daniel Ceccaldi, l'habitué du moment ("La métamorphose des cloportes").
    Alors oui, les séquences sont soignées et poussées pour faire passer les talents cachés de Bébel (et ses cascades qu'il assure lui-même !), les aventures sont grossies à l'extrême (et font penser à Tintin par endroit ("Le temple du Soleil", "L'oreille cassée")), et la caricature brésilienne dans sa société est délectée non sans humour.
    Et tout cela dans un charme désuet servant admirablement le scénario, prévisible à souhait (un fiancée se retrouve lancé à la poursuite d'un voleur de trésor...). Le final en est l'apothéose même.
    Pour terminer, Philippe de Broca signe un film brouillon, de piètre qualité, et ce malgré la prestance d'une trogne encore irremplaçable du cinéma français. Un style de film virtuose donc, mais en grande perte de vitesse.
    Pour les aficionados de Bébel exclusivement.
    PS : c'est grâce à "L'homme de Rio" si le héros imaginé par Spielberg a pris vie dans le non moins connu "Les aventures de l'arche perdue" !!!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 3 avril 2008
    Le couple plein de vitalité Belmondo Dorléac est superbe mais un peu fatiguant à la longue, traitement à ne pas prolonger sans avis médical.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 janvier 2011
    une belle reussitte
    dorleac est superbement belle et petilllante
    belmondo rien a dire, le petit bresilien est marrant
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 septembre 2021
    Le soldat de 2è classe Adrien Dufourquet avait sans nul doute imaginé occuper sa permission d’une toute autre façon, aux côtés de sa fiancée. Au lieu de cela, il se retrouve malgré-lui au cœur d’une traque haletante entre Paris, Rio et l’Amazonie.

    Pour leur deuxième collaboration, Philippe de Broca & Jean-Paul Belmondo quittent l’univers du film historique (Cartouche - 1962) pour celui de l’aventure, à travers un road-trip entrainant la star dans une course folle pour contrecarrer des voleurs à la recherche de statuettes précolombiennes.

    Grand classique pour certains, panthéon du film d’aventure pour d’autres, je dois bien l’admettre, non seulement j’ai toujours eu du mal avec Jean-Paul Belmondo mais je suis aussi et surtout, resté hermétique au film pendant quasi toute la durée de ce dernier. Pourtant, je dois bien l’admettre, L'Homme de Rio (1964) est un sympathique film d’aventure familial, il n’y a aucun doute là-dessus. Le souci se trouve ailleurs, notamment dans la mise en scène où le film met un certain temps pour se lancer, avant de nous entraîner dans une traque bêtement étirée et sans discontinue (on est dans le registre de la comédie j’en ai bien conscience, mais ça n’a pas fonctionné avec moi). Ajouter à cela les innombrables coupes de prises que l’on ne cesse de voir tout au long du film, aussi bien lors de la poursuite à moto que dans la jungle où Bébel s’élance de lianes en lianes. Sans parler des nombreux passages dénués du moindre dialogue (la longue poursuite sur le chantier ou dans la jungle), pourquoi ?

    Bien évidemment, les fans de la première heure de Belmondo ne pourront que tomber sous son charme, il nous apparait charmeur, beau parleur & inépuisable, il était l’acteur désigné pour ce rôle, il n’y a pas de doute. Il est sans cesse à 100 à l’heure, il cavale, saute, vole, nage, il en deviendrait presque épuisant. S’en est même impressionnant de faire le calcul des innombrables modes de transport qu’il utilise dans film pour retrouver sa chère et tendre (moto, avion, tracteur, tramway, ski nautique, voiture, vélo ou encore bateau). Impossible de ne pas repenser à certaines bandes dessinées et plus particulièrement à Tintin (rien de très surprenant à cela, quand on sait que Philippe de Broca avait failli réaliser la première adaptation live du célèbre reporter), les similitudes sont nombreuses, pour peu que vous connaissiez les albums par cœur, vous devriez aisément les reconnaître.

    C’est rythmé, les paysages sont superbes, entre l’Amazonie et Brasília (qui était encore au stade de la construction, les plans sont assez dingues), les références sont nombreuses tout au long du film et malgré tout cela, je dois le reconnaître, j’ai trouvé le temps long plus d’une fois. Rares sont les fois où je parvenais à esquisser un sourire (excepté la scène de la bagarre dans le bar), sans doute est-ce le trop plein d’humour bon enfant qui, à la longue, finissait par me lasser…

    Rappelons enfin que ce film aura au moins eu le mérite d’avoir inspiré Steven Spielberg lorsqu’il réalisa Indiana Jones et les Aventuriers de l'arche perdue (1981), ça, c’est un gage de qualité. Il ne me reste plus qu’à le revoir d’ici quelques années en espérant m’en faire un tout autre avis.

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 185 abonnés 5 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 avril 2016
    Même si cela peut paraître naïf ou enfantin, le film gagne au fil de l'histoire en aventures et en suspense. C'est un excellent divertissement qui ne manque pas de rythme!!!!!!!!
    C'est une sorte de Tintin à Rio. Belmondo est loin de jouer les durs. Ici il assume presque son rôle de gaffeur et le duo qu'il forme avec Dorleac (une sorte de Katherine Hepburn) ajoute l'humour à l'action.
    Alasky
    Alasky

    358 abonnés 3 453 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mai 2020
    Un plaisir que ce film d'aventure au coeur des paysages brésiliens. C'est divertissant, rythmé, drôle par moments, et toujours efficace. Belmondo enchaîne les cascades et Françoise Dorléac est sublime et pétillante. Ça fonctionne encore aujourd'hui, avec un côté vintage sympa.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    325 abonnés 2 999 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2021
    jusqu'à Rio, un film sympathique, rythmé grâce à la fougue d'un Belmondo exalté et à la mise en scène experte et graphique de P. de Broca. un mélange de styles entre aventures exotiques, comédie, courses-poursuites. efficace et réussi tel une BD animée, un divertissement pour petits et grands même si daté et au prix de quelques arrangements avec les unités de temps et d'espace...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 novembre 2021
    1964 et pourtant d’une modernité absolue, ce film révèle les qualités incroyables de mise en scène dont fait preuve le jeune Philippe De Broca, un cinéaste français sous-évalué. D’un scénario assez maigre, d’un budget ridicule et avec une équipe super réduite, il parvient à faire un film d’aventure haletant de bout en bout ; une obsession guide ce film, maintenir le rythme. Tourné comme une course poursuite de 1h40, il fait preuve sans cesse d’invention au niveau de la mise en scène afin de ne pas lasser le spectateur. On suit donc Belmondo et Dorléac de Paris à Rio pour clore à Brasilia en pleine construction dans une sorte de frénésie autour d’un mystérieux trésor et de statuettes amérindiennes. Déjà rien que pour les scènes tournées à Brasilia, ville en pleine construction qui deviendra capitale, c’est magique. Ensuite, Philippe de Broca, et sans chauvinisme puisque Spielberg dira s’être inspiré de ce film pour créer Indiana Jones, pose les bases du film d’aventure moderne. Belmondo réalise ici parmi ses cascades les plus périlleuses en mode Tintin des 60’s. La faiblesse du scénario par contre finit par limiter l’intérêt du film à un exercice de style.
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    bladgik
    bladgik

    92 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2023
    Le film qui inspira Spielberg 15 ans plus tard . Bon autant vous dire que Indiana est très loin devant . Ici la saveur n'est pas la même . JP se donne à fond mais la mise en scène et quand même très vieillotte . J'ai bien aimé le début j'ai décroché par la suite . Pas le meilleur belmondo à mon sens
    mazou31
    mazou31

    98 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2014
    Certes un sacré film mais, s’il reste encore alerte pour son âge, il n’en a pas moins pris un coup de vieux ! Un sacré film qui aurait pu s’intituler « Tintin à Rio » ou « Spirou dans le Mato Grosso » ! Ça saute, ça court, ça bouge, ça se bat comme dans les cartoons ! Rythme endiablé,scénario bourré d’idées originales (pour l’époque), des acteurs qui s’éclatent. La référence du film d’aventures comiques mais qui a l’âge de ses artères. Honte à moi, mais l’ayant revu récemment, je n’ai plus guère été captivé ??! Mais n’oublions jamais qu’il a fait date et qu’il le méritait.
    Michael78420
    Michael78420

    46 abonnés 1 459 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 décembre 2021
    C'était sûrement génial en 1964, mais vu en 2021, c'est vraiment moyen. Alors bien-sûr, on est content de voir Jean-Paul Belmondo dans ses œuvres, faisant toutes sortes de cascades et faisant succomber les femmes par son charme irrésistible. Mais la mise en scène à beaucoup vieilli. À tel point qu'on se croirait dans un Tintin ! Soudain le héros se retrouve au pied d'immeubles sans vie au milieu de nulle part. On ne comprend pas toujours où il va. Il court après des voitures en dépit du bon sens. Une scène de bagarre générale frise le ridicule. Belmondo a-t-il sauté en parachute ? Malgré les inspirations suscitées par L'Homme De Rio (OSS117 : Rio Ne Répond Plus, Les Aventuriers De L'Arche Perdue) difficile de l'apprécier si on ne l'a pas vu dans les années 1960-1970.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2020
    Passerelle entre les aventures de Tintin et celles d’Indiana Jones « L’homme de Rio » fut une révolution dans le cinéma français. Philippe de Broca, grand admirateur d’Hergé, est très influencé par le cinéma américain. Il en reprend les codes essentiels. L’aventure effrénée, les cascades spectaculaires (assumées par Belmondo lui-même), le héros quasiment indestructible, malgré la souffrance physique, et le personnage féminin qui existe vraiment, à l’opposé des utilités sexy et décoratives des films d’espionnages britanniques, avec les James Bond girls en tête de gondole. Car la sublime Françoise Dorléac, au tempérament de feu, est à la fois une irrésistible ingénue, sensuelle et câline, mais également une excentrique capricieuse, volontaire, autoritaire et dynamique. La scène de la samba avec Sir Winston est un grand moment, qui dans le contexte résume assez bien le côté explosif de cette bombe aussi inconsciente qu’opiniâtre. Son personnage, parfois insupportable de mauvaise fois (« Tu feras toujours de moi ce que tu veux »), fleure les relents douteux de la misogyne Nouvelle Vague (De Broca étant considéré à l’époque comme une espèce de Goddard pas sérieux, donc dévalué). Le réalisateur dut batailler ferme pour l’imposer vis à vis d’une production qui s’orientait davantage sur la célébrité que sur le tempérament. Face à elle, notre (futur) Bebel national, se démène, transpire, risque sa vie, se roule dans la terre rouge de la gigantesque Brasilia en construction, là où un James Bond aurait essuyé avec désinvolture une vague trace de poussière égarée un revers de manche. Au-delà de la filiation bande dessinée d’Hergé (la pellicule d’André Séchan magnifie les favelas de Rio, la jungle luxuriante et Brasilia) et des serial movies d’avant guerre, comme dans la plupart des grands films américains, le héros paie de sa personne, avec une intensité inconnue en Europe dans ce genre de cinéma. De même, les deuxièmes rôles sont très bons, de Jean Servais à Adolfo Celi et Silmone Renant (impressionnant numéro au sein d’une séquence qui s’achève avec l’inévitable bagarre de saloon), en passant par Roger Dumas (Lebel) et Ubiracy De Oliveira (Sir Winston). En ajoutant la virtuosité permanente de la mise en scène, la musique superlative de Georges Delerue et les dialogues de Daniel Boulanger sur son scénario co-écrit avec Jean-Paul Rappeneau, Ariane Mnouchkine et Philippe de Broca, plus d’un demi siècle après sa sortie, le déroulé reste toujours aussi prenant. Car en dépit de son emballage de comédie, l’enchaînement haletante des péripéties ne faiblit pas un instant, et les quelques rares respirations permettent à peine de reprendre son souffle. C’est dire, si lors de sortie en 1964 le film fut reçu avec un certain succès (quatrième au nombre d’entrées avec 4,8 millions), mêlé de stupéfaction et d’admiration. Steven Spielberg reconnaît l’influence de « L’homme de Rio » dans la genèse d’Indiana Jones, et considère Philippe de Broca comme un très grand. Comme Hollywood l’a démontré si souvent, le cinéma de pur divertissement peut aussi produire des chefs d’œuvres tel que « L’homme de Rio ».
    Redzing
    Redzing

    1 145 abonnés 4 494 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 mars 2015
    Alors que sa petite amie se fait kidnapper par de sinistres individus à la recherche de statuettes, un soldat en permission les suit jusqu'au Brésil, et va se retrouver embarqué dans une aventure loufoque. Grand classique du cinéma français, "L'Homme de Rio" est une comédie d'aventure qui, bien qu'ayant un peu vieilli, garde un charme encore efficace. On y note en premier lieu une peinture intéressante du Brésil des 60's, avec des inégalités de richesse très fortes, et la ville artificielle de Brasilia en construction. Cela donne lieu à plusieurs jolies séquences, notamment sur l'architecture de Niemeyer (dont le personnage joué par Adolfo Celi est inspiré). Ensuite, ce qui fait la force du film est son scénario. A l'aide de plusieurs emprunts à Tintin, Phillipe de Broca pond une histoire assez trépidante, riche en humour et sans temps mort, contenant pas mal de bonnes idées qui inspireront d'autres films (Spielberg a d'ailleurs repris quelques uns de ces éléments pour ses "Indiana Jones"). Enfin, même s'ils sont parfois un peu irritants, le tandem Belmondo / Dorléac s'avère charismatique. Ainsi, "L'Homme de Rio" vaut toujours le coup d'oeil pour les amateurs d'aventure.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 294 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Salut l'ARTISTE. En hommage à sa disparition, le petit écran rediffuse "L'Homme de Rio". En course à pieds, a moto, à vélo et même en avion, quel plaisir de retrouver notre Bébel national au Brésil, dans ses cascades folles. Même s'il a quelque peu vieilli, ce film d'aventure mouvementé réalisée par Philippe de Broca en 1964, nous offre une belle prestation d'acteur de Jean Servais, et une histoire bien rythmée signée Jean-Paul Rappeneau.
    g0urAngA
    g0urAngA

    84 abonnés 1 735 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2014
    Il n'y a aucun temps mort et la richesse des situations est époustouflante.

    En perpétuel mouvement, Jean-Paul Belmondo est parfait dans cette adaptation cachée de "Tintin", la délicieuse Françoise Dorléac, lumineuse est elle aussi, absolument craquante.

    Philippe de Broca utilise merveilleusement les décors naturels de Rio et surtout de Brasilia, ville alors en chantier et quasiment vide. L'homme de Rio a eu une forte influence sur de nombreux films, en France et au-delà. C'est un film qui se revoit toujours avec grand plaisir...
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