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Danny Wilde
116 abonnés
502 critiques
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4,0
Publiée le 23 janvier 2016
C'est un prototype du film d'aventure mené sur un rythme échevelé, un peu la réponse à Hollywood et à ses films de jungle ou d'explorations en territoire hostile en quête de trésors perdus. On peut y voir aussi un petit hommage à Hitchcock et à la Mort aux trousses dont le film adopte le même rythme frénétique et le goût pour les situations insolites. Ici, Philippe De Broca insuffle une vraie énergie sur un excellent scénario inspiré un peu des aventures de Tintin, tout en préfigurant de façon étonnante les Indiana Jones. Gros succès populaire en son temps, il ne vieillit pas car on traite encore l'aventure exotique un peu dans le même style aujourd'hui. Avec ce film, Belmondo gagnait son étiquette d'acteur bondissant, après Cartouche du même De Broca ; accroché au-dessus du vide ou traqué par des tueurs en grosses limousines, et courant dans tous les sens au sein de paysages brésiliens enchanteurs, Bébel inaugurait donc ses films remuants en sauvant la jeune fille en détresse, incarnée par Françoise Dorléac (archétype de la nana un peu cruche dépassée par les événements). De nos jours, la plupart de ces situations sont des clichés éculés, mais ça fonctionne bien, c'est de l'excellent cinéma populaire de qualité qui mêle action, exotisme, fantaisie, charme et même grand spectacle dans un esprit très BD, un petit régal à une époque où le cinéma français était encore insouciant et décontracté.
L'Homme de Rio : Un bon petit mélange entre James Bond, Indiana Jones ou encore Tintin. Et, ça nous donne une sympathique comédie d’aventure avec un Bebel toujours aussi excellent et énergique. Et pourquoi j’ai citez tous c’est autre film, c’est pour le coté aventurier du personnage et du film. On a le droit a un bon petit voyage entre rio, Brazilia ou encore la jungle… Et ce film est parsemé d’humour a la Bebel et d’action je vous le donne en mil : a la Bebel ^^. Car, c’est lui qui exécute tous ces cascades sans filé et elles sont quand même bien risquées. Ça c’est un vrai acteur et puis y est toujours aussi énergique et amusant à voir : il y en a pas deux comme lui. Et les autres acteurs que on peut voir son tous aussi convaincant. Sinon, coté histoire : c’est assez basique et n’est qu’un prétexte pour l’action et l’aventure. On n’y prête pas forcement attention car il n’est pas exceptionnelle et pas forcement crédible. La femme de Belmondo ce fait kidnappé car elle sait ou est 3 statue au pouvoir magique que voudrais le méchant. Enfin voila, rien d’exceptionnelle, surtout à la fin ou ça part un peu dans le tout et n’importe quoi (d’ailleurs, c’est dans la dernier partie que le rythme fou du film baisse un peu). Car malgré tout ça : le film est divertissent comme il le faut. L’aventure est prenante car c’est bien dosé entre action et humour. Et pieux, Bebel porte à merveille le film sur lui car sans lui, ça aurait pas était aussi bien le film. Sinon pour finir, la réalisation est correcte mais il y a certains moment ou elle a tendance a chaviré (un mauvais montage) mais rien de grave. Donc voila, une comédie d’aventure remplit d’action, d’humour et d’exotisme qui est divertissent grâce au charisme et a l’énergie tout épreuve de Bebel.
Un super film qui a illuminé ma journée! =) Une petite intrigue qui nous mène vers un étrange attachement aux acteurs! J'adore surtout cette ambiguïté qu'a Belmondo à toujours chercher sa fiancé. Son amour pour elle est incompréhensible mais tellement drôle!
Une des plus grandes réussites de Philippe de Broca, tout simplement. Ce film mérite 7.5 sur 10. On ne s’ennuie pas une seconde. Un vrai film d'aventure au ton désinvolte et enlevé comme on n'en fait plus aujourd'hui. Inspiré de façon évidente par les aventures de Tintin, l'histoire est menée tambour battant, portée par un Jean-Paul Belmondo au top de son talent avec un personnage, aventurier par accident. Entraîné dans un périple malgré lui, avec en prime ses premières cascades, qui font frémir de danger (la scène de l'hôtel à Rio et sur l'immeuble en travaux à Brasilia), il poursuit et part à la recherche de Françoise Dorléac, sa fiancée qui se fait enlever, qui joue à merveille la jeune femme amoureuse écervelée et tête à claques au charme fou évident. Cette merveilleuse actrice avait un talent comique considérable. Jean Servais n'est pas en reste en professeur diabolique, sous le charme de sa délicieuse victime qu'est Françoise Dorléac. Le film est un enchantement de par la sensation de dépaysement qu'il procure à cause de la mise en scène réussie et ample de Philippe de Broca, qui parvient à hisser le film à un très haut niveau technique avec des superbes cadrages (scènes de Brasilia et Rio), un montage très rythmé, une superbe photo donnant un rendu de lumières et de couleurs éclatantes. Et pour accompagner le tout une BO mélangeant harmonieusement la musique d'orchestre aux rythmes brésiliens. De Broca n'atteindra plus que rarement ce niveau formel et esthétisant, sauf dans son chef d’œuvre "Le Roi de coeur". Mais il réitérera dans la comédie d'aventure avec des réussites comme "Le Magnifique" avec le même Belmondo. Avec ce film de Broca imposa sa patte d'écriture désinvolte à l'américaine qui fera son succès en passant par "Le Diable par la queue" et "Tendre poulet"...
Jeu d'acteurs unanimement mauvais, figurants compris. Clopes éteintes au bec, situations invraisemblables, gags stupides et cascades risibles. Le navet complet. Amusant : à 72', la main d'un assistant apparaît pour ouvrir la grille pseudo automatique!
Philippe De Broca signe en 1964 cette comédie d'aventure inspirée de Tintin, alors au sommet de sa popularité. Certes, le héros Jean-Paul Belmondo ne ressemble guère au journaliste à la houppette, mais "L'homme de Rio" est truffé de références à la bande dessinée de Hergé. Il y est notamment question de civilisation sud-américaine, de mystérieuses statuettes volées, et de la recherche d'un trésor. Ce sont aussi les ingrédients qui firent le succès deux décennies plus tard de la saga "Indiana Jones", et ce n'est pas un hasard, Steven Spielberg s'étant déclaré fan du film... On suit donc Belmondo sur les traces de sa fiancée enlevée par de sombres malfaiteurs, qui le mèneront tout droit vers Rio de Janeiro, même si l'on retiendra plus volontiers les magnifiques séquences tournées à Brasilia, nouvelle capitale brésilienne alors en construction dans le désert. Les décors naturels constituent justement l'un des atouts d'une œuvre fort dépaysante, au même titre que le dynamisme inouï de la mise en scène, bonifiée par les cascades spectaculaires réalisées par Belmondo himself. Le film est d'ailleurs construit autour de la personnalité gouailleuse et désinvolte de celui qui n'est pas encore Bebel, mais dont la légende est en marche. Le problème vient d'un humour bon enfant et omniprésent, qui tombe parfois à plat et qui finit surtout par fatiguer, à l'instar de la présence saugrenue du gamin et d'une Françoise Dorléac au rôle assez horripilant sur la (longue) durée. Certes, ce type de personnages incarnent parfaitement les années 60, et ne sont pas dénués de charme, mais de nos jours l'agacement n'est pas loin, tant les stéréotypes du clown misogyne et de la femme-enfant capricieuse sont exploités ad nauseam. En résumé, "L'homme de Rio" ne manque pas de qualités, et reste une référence du film d'aventure à la française, mais ses caractéristiques ancrées dans les sixties en font davantage aujourd'hui une curiosité sympathique qu'un divertissement à recommander. En revanche, les enfants seront ravis.
Film bourré d invraisemblances, les acteurs eux-mêmes ne semblent pas y croire. Ils sont mauvais du début jusqu'à la fin. Il est vrai que le film part mal avec le jeu outrancier de Daniel Ceccaldi qui à défaut d être drôle est totalement ridicule. Le personnage de Françoise Dorleac est la caricature de la potiche nunuche. Le film ne vaut d être vu que pour sa culture personnelle. En effet, Steven Spielberg qui adore le film en a fait de nombreux emprunts dans ses Indiana Jones.
Pour sauver sa belle d'un kidnapping, un Belmondo en permission vivra de nombreuses péripéties et courra tout le long du film pour nous montrer comme il est en forme ! Un film d'aventures à travers une chasse au trésor.
Dans l'homme de Rio Bebel se la joue Indiana Jones avant l'heure car il est difficile de ne pas voir tous les points communs de tons, d'ambiances et de notes d'intentions entre le film de De Broca et l'archéologue de Lucas et Spielberg qui débarquera sur les écrans 20 ans plus tard. A découvrir aujourd'hui, le film est un excellent divertissement, qui souffre souvent il faut le reconnaître d'un montage calamiteux mais ou il reste une volonté d'amuser, de divertir, de faire voyager qui fonctionne toujours. On suit un Belmondo qui saute, nage, se casse la gueule, re nage, pilote un avion, une moto (même si pour le coup sa doublure est trop voyante) et distribue mandales et bourres pifs dans une mémorable scène de baston dans un bar . C'est du cinéma populaire au sens noble du terme qui souffre par moment de son âge mais qui souvent reste bluffant et efficace.
L’Homme de Rio est souvent considéré (par Hergé lui-même) comme une adaptation cinématographique des aventures de Tintin. En effet, le film de Philippe de Broca reproduit le mélange d’aventures et d’humour des albums autour du reporter belge. Jean-Paul Belmondo, encore plus que dans Cartouche, est devenu un représentant du cinéma d’action à la française. À pied, dans les arbres, en moto, en voiture, en bateau, en avion ou en parachute : il nous offre un véritable festival de cascades (qu’il effectue en majorité lui-même). Toutefois, l’aspect humoristique est plus poussé que dans les bandes dessinées d’Hergé et le duo Belmondo-Françoise Dorléac est souvent source de rires. Comme à son habitude, de Broca cherche surtout à développé un aspect léger où l’action n’est jamais liée à la violencespoiler: (un bateau explose mais son pilote voltige dans les airs au lieu d’être brûlé vif) et où le vraisemblable ne possède qu’un aspect secondairespoiler: (Adrien arrive toujours à rattraper ses adversaires même quand ceux-ci sont en voiture et lui à pied ! ; il réussit à monter dans l’avion pour Rio de Janeiro sans réel contrôle…) . De plus, le film joue beaucoup de l’exotisme, ce qui le rend très distrayant même si certains aspects peuvent laisser montrer des aspects plus dramatiquesspoiler: (les héros sont sauvés grâce à la déforestation mais celle-ci laisse les indiens y habitant sur le bord de la route) . Ainsi, même si on peut trouver le film un peu long par son aspect redondantspoiler: (c'est une course-poursuite non-stop) et regretter les nombreux faux raccords (qui cherchent visiblement à donner une certaine forme de rythme), L’Homme de Rio est donc un film très divertissant qui ne cherche pas véritablement à dépasser ce statut mais qui réussit parfaitement dans son registre au point d’avoir remporté du succès même aux États-Unis (il a même été nominé à l’Oscar du meilleur scénario original) et d’avoir été une source d’inspiration des aventures d’Indiana Jones, revendiquée par Steven Spielberg lui-même.
Dépaysant, drôle et trépidant, il y a beaucoup de Tintin dans « l’Homme de Rio ». Tel un grand sportif dans la fleur de l’âge, Jean-Paul Belmondo n’arrête pas une seule seconde, prêt à tout pour retrouver sa fiancée, Françoise Dorléac, dans ce Brésil des années 60. Le film de Philippe de Broca n’est ni plus ni moins que l’un des plus grands classiques du cinéma d’aventure made in France. A tel point qu’un certain Spielberg s’en est inspiré pour son premier Indiana Jones.
"L'Homme de Rio", comédie d'aventure franco-italienne réalisée par Philippe de Broca, sorti en 1964. Un scénario co-écrit par Jean-Paul Rappeneau, Ariane Mouchkine. Musique de Georges Delerue. Avec un formidable duo Jean-Paul Belmondo,/ Françoise Dorléac, Une très bonne comédie d'aventure, bien menée et bien réalisée. Voyages, humour, cascades, bagarres et rebondissements, sans aucun temps mort. Magnifiques décors, notamment dans la ville de Brasilia en train de sortir de terre. Du bon cinéma d'aventure à la française.
L'homme de Rio est un très bon film de Philippe de Broca mêlant avec succès humour et action. Le film a un petit air d'Indiana Jones avant l'heure. À croire que Spielberg s'était un peu inspiré de ce film. Les décors sudaméricains sont extrêmement immersifs et donne vraiment envie de s'aventurer là-bas. Bébel est excellent, impeccable dans ce registre. Françoise Dorléac est très bien aussi. L'action est plutôt réussie est reste divertissante à regarder aujourd'hui. L'humour marche très bien grâce à la bougonnerie de Belmondo et la fraîcheur de Dorléac. Les péripéties sont très nombreuses et on ne s'ennuie pas un seul instant. Un des classiques à voir de la filmographie de Belmondo.
un film exaltant et dépaysant, où l’énergie de Belmondo est remarquable tant qu'il court dans tous les sens grimpe sur tout alors qu'il fait lui même toute les cascades. Une vraie histoire qui ressemble fort aux épisodes des aventures de Tintin où le cinéaste s'en inspirait peut être et je pense à "l'oreille cassé", "le secret de la licorne", " le trésor de Rackham le rouge" ou au "temple du soleil". Un film qui n'a pas prit une ride.