Franchement, regarder ce film m'a fait mal au coeur. Non content de reprendre un épisode douteux de la Bible, ce film nous montre une Nefertari fille de Sethi et mariée de force, un Ramsès non désiré pour la succession, des esclaves maltraités ... Pas étonnant que la plupart des gens se représente l'Egypte d'une manière si négative
Je suis toujours aussi impressionner par le film. On est pris par l'histoire et les personnages que l'on oublie la longeur du film. "Les Dix Commandements" du TRES TRES GRAND SPECTACLE.
Les 10 Commandements, 1955, de Cecil B.DeMille, avec Charlton Heston, Anne Baxter, Yvonne De Carlo, Debra Paget, Yul Brynner, Edward G. Robinson. Oublions la triste apparition d’Heston (ex président de la NRA) dans Bowling for Columbine (Michael Moore), pour l’applaudir en Moïse, dans une biographie hollywoodienne démesurée. Péplum mythique, des foules de figurants, des décors gigantesques, de superbes effets spéciaux de l’époque (il y a plus de 50 ans !), c’est délicieusement rétro, voire kitsch. Même si l’histoire d’amour entre Néfertari et Moïse est probablement inventée pour lancer le scénario, l’histoire du prophète qui arrache son peuple à l’esclavage des Egyptiens et le conduit en terre promise, est bien proposée, avec toutes les scènes attendues, dans les temples pharaoniques comme dans le désert, le Buisson Ardent, la traversée de la Mer Rouge, les Tables de la Loi, l’adoration de veau d’or…etc. Magnifiques images, avec de somptueux costumes.
Bien qu'ayant vieilli, il reste toujours une référence. Tout est démesuré. De Charlton Heston aux décors, des figurants aux effets spéciaux (énorme pour l'époque) : simplement l'un des plus grands péplums de l'histoire du cinéma(avec ben hur peut être).
LA semaine où les 10 Commandements a été diffusé, je suis restée scotchée, du haut de mes 23 ans devant la beauté du film, tant par les acteurs, la beauté des textes,le paysage, l'histoire. On a presque l'impression de l'avoir vecu. Un hommage à Charlton Heston
Malgré le comportement mégalomane que nous connaissons tous de Charlton Helston et la grosse durée du film, "Les dix commandements" se montre très bien réalisé, avec de beaux effets spéciaux. Il retrace l'ensemble de la vie de Moïse sans l'obligation d'avoir lu la Bible.
Un des plus grands péplums de l'histoire du cinéma. Les acteurs jouent juste, Charlton Heston est taillé pour le rôle de Moïse. Les décors sont tous simplement incroyable pour l’époque (pas d’ordinateurs ! pas de retouches !), le nombre de figurants est colossal, et les costumes sublimes. Le budget du film a du être impressionnant et il est impossible de ne pas évoquer la fameuse traversée de la mer Rouge par Moïse et ses compagnons vers la terre d’Israël. Les effets spéciaux lorsque la mer s’écarte sont à nous couper le souffle et restent encore un exemple de prouesse technique. On est loin des navets épiques informatisés d’aujourd’hui. Une fresque épique qui représente l’age d’or d’Hollywood !
Excellent péplum. Très bonne interprétation des acteurs. Très bon scénario. La prise de conscience de ce qu'est Moïse est bien faite. La scène du feu de Dieu près de la Mer Rouge et de la création du passage sur cette même mer est très bien faite.
Un film magnifique à tous points de vue, tant de l'histoire que des scènes et des acteurs irréprochables et convaincants. Je tiens à préciser que je n'ai aucun parti pris religieux car je suis athée et ne crois ni en Dieu, ni aux Dix Commandements. Il faut dire aussi que la grande majorité des chrétiens ne les respectent absolument pas.
Qu'a cela ne tienne, ce film est LA fresque biblique la plus magistrale. Si vous n'etes pas croyant vous serez peut etre attiré par l'interet du film pour étoffer votre culure générale.
Franchement un grand respect pour ce film.Comment pouvoir passer a coté?Tout le monde devrait l'avoir vu...Dernier film du tres grand Cecil B. DeMille,un tres vieux réalisateur mais tres excellent.Bref attendez vous a communiquer avec un chef d'oeuvre meme si le film dure très longtemps...
A 75 ans, pour terminer sa carrière en beauté, Cecil B. DeMille décide de tourner le remake de son propre film Les Dix Commandements (1923) et ambitionne d’en faire le plus grand film de l’histoire du cinéma. Il bénéficiera effectivement de moyens colossaux et pourra cette fois aller tourner en Egypte les scènes de désert, notamment celles devant les portes du palais du pharaon : des décors gigantesques de 30 mètres de haut et surtout 20 000 figurants (et 10 000 animaux) pour la scène du départ vers Israël, une scène qui reste l’une des plus impressionnantes de l’histoire du cinéma. Le scénario est fidèle aux Ecritures mais rajoute beaucoup d’éléments : « le devoir de tout dramaturge est remplir les lacunes entre les faits » déclarait DeMille. Le résultat est surtout efficace dans la première moitié de ce film de près de 4 heures, celle où justement les dramaturges ont le plus brodé sur une liaison entre Moïse et Nefertiri. Les scènes de construction des temples par les esclaves sont à la fois grandioses et dramatiques, poussant la reconstitution jusqu’à montrer les différentes étapes de la fabrication des briques. Du grand spectacle hollywoodien. La seconde partie des Dix Commandements, plus historique, est paradoxalement moins forte et semble comme empâtée dans une grandiloquence qui hélas ne trouve pas son point culminant dans la scène des Tables de Lois, une scène qui n’a absolument pas la puissance qu’elle devrait avoir. En fait, cette seconde partie tombe plus dans les travers hollywoodiens classiques, à l’image du brushing impeccable de Moïse vieillissant qui nous donne toujours la vague impression d’avoir passé le plus clair de sa journée chez son coiffeur ! Les Dix Commandements n’est certes pas l’un des plus grands films de l’histoire du cinéma comme l’aurait souhaité Cecil B. DeMille mais reste, après plus de 50 ans, un grand spectacle.
Une fresque biblique monumentale, qui contient des scènes impressionnantes et anthologiques. La distribution et la mise en scène sont à la hauteur de l'histoire. En dépit de ses évidentes limites, un spectacle inoubliable, que l'on regarde encore aujourd'hui avec le même émerveillement.