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chrischambers86
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2,5
Publiée le 1 juin 2016
L'amour lui donne faim! Est-ce un crime ? Au bout de dix ans de mariage une femme ne devrait pas avoir envie de manger après l'amour, mais Sèverine (Annie Girardot) a envie et c'est une sensation qu'elle recherche, qu'elle choie et qu'elle ne saurait s'en passer! Georges (incarnè par Philippe Noiret), c'est plutôt le mari gentil et discret, le roi des maris amoureux, le champion des maris! Un couple vieux de dix ans ne peut tenir qu'à l'aide de symboles, autrement il est indècent! Vif succès à sa sortie en 1972, "La Mandarine" d'Edouard Molinaro n'a pourtant pas la même saveur que le beau roman de Christine de Rivoyre! Et s'il n'y avait pas deux formidables comèdiens (Annie Girardot & Philippe Noiret) dans ces 90 minutes de boulevard, le film ne serait pas ce qu'il est! La faute en revient à certains seconds rôles caricaturaux qui ont particulièrement mal vieillis tels que Marie-Hèlène Breillat (c'est le genre qui s'èvanouit devant une corrida), Jean-Claude Dauphin et la coupe de cheveux dèpassèe de Murray Head! On aime en revanche l'excentrique Mèmè Boul alias Madeleine Renaud, transformèe par l'amour en rat d'hôtel, qui avait croquè jadis tous ses lords! Et si maintenant nous allions faire un tour dans la cuisine...
Voici une comédie qui aurait pu (dû) être fort sympathique mais qui s'avère sans grand intérêt faute en grande partie à un scénario quasi absent, l'histoire n'est pas terrible, il ne se passe grand chose durant ce court film. Molinaro ne parvient pas à faire de La Mandarine un film transgressif (un Anglais joué par le chanteur Murray Head s'immisce dans une famille décalée possédant un hôtel) et sa réalisation manque considérablement de folie en fait La Mandarine est portée essentiellement par ses acteurs, Girardot et Noiret en tête.
Un film dans son époque mettant en scène une famille libéré. Les acteurs sont bons, il n'y a rien à redire sur la réalisation pourtant le film ne m'a pas particulièrement intéressé, un scénario un peu trop atypique peut être on reste en dehors.
Ce film m'a fait de l'œil au vu de sa distribution, Girardot, Noiret par exemple, son réalisateur Molinaro. Mais l'histoire est un peu fade. Un couple d'hotelier dirige un hotel, disons plutôt en famille. C'est une belle smala presque. On ne sait pas toujours qui est qui et qui est avec qui. Ce rythme tranquille va être chamboulé par l'arrivée d'un anglais, joué par Murray Head, qui va mettre pas mal de désordre là-dedans. La mandarine, objet d'éclairage, ne semble pas complètement justifié le titre du film. Elle symbolise en quelque sorte la crise que vit Annie Girardot mais pas à 100%. Ce film mérite le détour si on aime Annie Girardot. A noter l'interprétation énergique et déjantée de M. Renaud.
Mis à part le manque notable de rythme et le fait que trois femmes de la même famille tombent amoureuses du même homme au point de se jalouser, quelqu'un sait-il qui est Alain ?
Bon, on va mettre la moyenne pour le casting et, en particulier, la modernité de Madeleine Renaud, c'est d'ailleurs peut-être le seul personnage bien écrit. Le reste, comment dire... On dirait un peu comme ces émissions de télé qui sont mises en scène au moment du tournage, bref, de bonnes idées au départ mais pas de vrai scénario, on se demande jusqu'au bout où veut en venir le réalisateur, on peut même supposer qu'il se pose la question lui-même. Après le génial Hibernatus, Molinaro aurait-il voulu faire du "cinéma nouveau" ? Un peu libertaire, hippie, comme le voulait l'époque ? Mais on est loin de "Quelques messieurs trop tranquilles" ou même "Alexandre le bienheureux". Dommage, avec un tel casting et de bonnes idées il y aurait eu moyen d'avoir quelque chose de sympa.