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    E Dio disse a Caino...
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    3,0
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    6 critiques spectateurs

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    Yannickcinéphile
    Yannickcinéphile

    2 437 abonnés 4 462 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2016
    Antonio Margheriti est un réalisateur capable de bonnes choses, et puis de choses nanardes ! C’est un metteur en scène de séries B qui peuvent être surprenantes et divertissantes, et Et le vent apporta la violence est plutôt dans cette veine. Pas super passionnant niveau histoire, mais beaucoup plus niveau ambiance.
    En effet l’histoire ne casse pas trois pattes à un canard. Un type veut se venger d’un autre qui l’a trahi. En sommes c’est simpliste, et le déroulé est aussi simple. Kinski dézingue du méchant, jusqu’au big boss, et cela sans s’étendre en dialogue, en rebondissements particuliers. Le film ressemble par certains aspects au Commando avec Schwarzie, c’est-à-dire de l’action, avec gradation et final haut en couleurs. Honnêtement ça se laisse suivre, mais ce n’est clairement pas très recherché, et le traitement de l’intrigue est un peu fade (il y a des moments très graves mais pas assez bien mis en valeur).
    Visuellement le film marque des points. Dommage que l’ambiance musicale soit un peu mise de côté, car l’ambiance visuelle est vraiment intéressante. Des décors très réussis, une photographie qui laisse la part belle à la nuit et à l’aube morose, le vent qui souffle quasi-continuellement dans le film, des détails singuliers et bien vus (la cloche, l’orgue…), le film a du caractère, de l’allure, et il se démarque tout de suite des westerns tout-venant. Il a un style, et indéniablement il retient l’attention.
    Il est un peu à l’image de son acteur principal, Klaus Kinki, qui certes ne trouve pas ici son meilleur rôle, et n’est jamais aussi bon qu’en méchant de toute façon. En fait il a toujours une allure singulière appréciable, mais il faut avouer que son accoutrement n’est pas terrible (une sorte de tenue de bagnard), et son personnage manque un peu de consistance. Malgré cela il reste toujours un acteur marquant, et il est bien entouré par des seconds rôles pas désagréables, et surtout le fils, qui amène de la subtilité et du relief, ainsi que le personnage de Maria, un personnage féminin assez différent de ce qu’on peut voir dans bien des westerns.
    Clairement le film de Margheriti se distingue surtout par son ambiance, et c’est assez dommage en fait. Car il a vraiment que cet argument pour se singulariser. L’histoire reste basique et le héros pas assez creusé ne lui donne pas beaucoup de relief, et l’interprétation n’est pas au top, faute à des personnages principaux sans grand relief et à un Kinski peu à l’aise avec ce rôle. 3
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 novembre 2011
    Une pure histoire de vengeance a l'ambiance tendue et a l'esthétique gothique,qui donne a ce western une touche unique et singulière.La mise en scène,avec ce vent soufflant en continu,rythmé par ce son de glas donne une réelle ambiance lugubre au film.C'est surtout a celle ci que le film doit tout son intérêt,car l'histoire reste très basique.
    gregbox51
    gregbox51

    40 abonnés 1 035 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2012
    De loin pas le meilleur Western Spaghetti que j'ai vu. Mou, sans consistance, sans aucune créativité. Ne vaut que pour la tronche de Kinski qui en fait un film alimentaire de plus.....
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    146 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 novembre 2012
    Du western spaghetti je ne connaissais que le grand Leone et Mon Nom est Personne très inspiré du style de ce dernier et il me tardait d’en découvrir davantage par d’autres réalisateurs. Et le vent apporta la violence met en scène un Klaus Kinski toujours aussi charismatique grâce à sa gueule improbable dans un film brutal à l’atmosphère vraiment intéressante. Déjà l’action se passe en majorité de nuit. Pas de grands espaces, le décor sera plutôt urbain et l’ambiance sonore sera rythmée par le bruit d’une tempête infernale et d’un son de cloche perturbant. Vraiment ce film brille grâce à son ambiance très réussie. La mise en scène demeure correcte dans son ensemble mais c’est vraiment l’ambiance qui fait tout et la redore beaucoup. J’ai aimé ce film pour son côté brut, jusqu’au-boutiste où on a le droit à une vengeance sans pitié menée par un homme qui est prêt à tout pour se faire justice lui-même après la trahison d’un ancien ami. Le scénario du film est simple, classique même mais il va droit au but et on a le droit à une atmosphère proche du film fantastique ce qui est véritablement ingénieux et lui donne un cachet non négligeable. Après c’est certain qu’on pourra lui reprocher quelques problèmes de rythme puisque celui-ci n’est pas follement maîtrisé et contient quelques moments de faiblesse mais dans l’ensemble ça se suit avec plaisir. C’est dramatique, sombre, brutal, ce western offre une expérience intéressante et constitue pour moi une bonne surprise et Kinski est fidèle à lui-même en offrant de nouveau une solide performance.
    benoitparis
    benoitparis

    113 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2010
    A. Margheriti/Dawson s’est illustré dans tous les genres du cinéma populaire italien, le mieux peut-être dans le fantastique gothique, si bien que son originalité consiste en une hybridation de figures et de styles. Ses westerns sont marqués par le gothique dans ses décors, le traitement de la violence ou même ses personnages. Le vengeur de « Et le vent apporta la violence » est un « revenant » dont l’apparentement aux « revenants » des films de fantômes est constamment souligné. Le cimetière indien, l’église, appartiennent aux accessoires habituels du gothique. Le canevas scénaristique est mince et banal, mais la construction et la réalisation, très efficaces, créent une ambiance tendue, poisseuse et mystérieuse parmi les plus réussies de tout le western spaghetti. Ce en quoi le film sort du lot. A. Margheriti, au gré des vicissitudes d’une carrière menée surtout dans la série B n’a pas toujours fait des chefs-d’œuvre, à ma connaissance il n’a jamais fait de vrais navets.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 janvier 2015
    Et le vent apporta la violence (E Dio disse a Caino traduction Et Dieu dit a Caïn) est un très bon Western Européen Gothique réalisé par Anthony Dawson (de son veritable nom Antonio Margheriti (La Sorcière sanglante (I Lunghi capelli della morte) ou le le mythique Yor, le chasseur du futur que je conseille de voir absolument pour savoir pourquoi???) ou on trouve l'hallucinant Klaus Kinski qui joue un vengeur solitaire qui va tuer un a un (dix ans aprés avoir fait injustement du bagne pour un pillage qu'il n'a pas commis) un jour de tempête (ce qui donne des scènes trés surréaliste voire même a la limite du fantastique... par ailleurs, ce film a dut inspiré Clint Eastwood pour Pale Rider et tout dernièrement Kristian Levring pour son très bon The Salvation qui est un bel hommage aux westerns de ce genre)... Antonio Margheriti capable du meilleur (Danse Macabre ou La sorcière sanglante), du pire (L'Invasion des piranhas et Les Aventuriers du Cobra d'or) ou de l'improbable (voir le génial Yor, le chasseur du futur) signe avec ce film, une western gothique a la limite du fantastique ou Klaus Kinski excelle en vengeur fantomatique et impitoyable (voir les scènes hallucinante de gun-fights pendant la tempête ou une bande de tueur marche vers la mort) face a l'acteur Peter Carsten (Le Dernier train du Katanga de Jack Cardiff) qui joue un traître aux allures nobles, entièrement dévoué à l'amour filial... Enfin bref, un très bon western très mal compris qui s'inscrit tout d'abord dans le registre ultra-codifié du « film de vengeance », un sous-genre fréquemment utilisé dans le western classique américain et que les Italiens ont exploité de façon quasi-systématique sous des formes plus (Il Était une fois dans l'ouest de Sergio Leone) ou moins (La Mort était au rendez vous de Giulio Petroni) novatrices avant de partir dans le gothique surréaliste... a voir absolument.
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