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chrisbal
15 abonnés
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4,0
Publiée le 27 juillet 2024
Ce western d'Anthony Mann au scénario franchement original suit les périples d'une Winchester 73 : passant de main en main, elle sert de fil conducteur à cette histoire de vengeance (qui passe du coup presque au second plan). On a jamais le temps de s'ennuyer grâce aux rencontres et aux scènes d'action qui s'enchaînent, que ce soit l'affrontement avec la cavalerie et les indiens, les combats contre les hors-la-loi ou bien encore l'affrontement final entre Lin McAdam (James Stewart) et Dutch Henry Brown spoiler: (son frère, même si ce twist n'est pas vraiment primordial...) , qui ne se limite pas à un simple duel et entretient longuement le suspense. Historiquement, le scénario est aussi riche de références avec notamment la présence du célèbre Wyatt Earp (shérif de Dodge City avant d'aller officier à Tombstone) ou les évocations de noms comme Custer, Little Big Horn, Gettysburg ou encore Shiloh. Cette 1ère collaboration entre le réalisateur et son acteur fétiche est donc une réussite avec une mise en scène soignée et une photographie en noir et blanc de toute beauté.
Peut-être le meilleur western jamais tourné. Idée originale et qui donne tout son sel au film : la winchester convoitée est en fait le personnage principal et central, et c'est elle que l'on suit. Un film mené sans aucun temps mort avec moult rebondissements et changement de direction. Le noir et blanc est ici magnifique et le duel final excellent. A ne pas manquer pour les amateurs de western. L'association James Stewart - Antony Mann accouchera d'ailleurs d'autres oeuvres majeures dans ce genre aujourd'hui disparu ou presque.
Avec «Winchester 73», Anthony Mann réalise à coup sûr un de ses plus grands films. La mise en scène est superbe et tous les ingrédients sont réunis pour passer un excellent moment devant ce western : une attaque d’indiens, un hold-up de banque ou encore un superbe duel final qui ne manque pas de panache. Côté casting, je retiendrais surtout les superbes performances de James Stewart qui campe avec beaucoup de talent un homme prêt à tout pour retrouver le fusil qu’on lui a volé, ainsi que celle de Dan Duryea dans celui de Waco Johnny. Un western atypique mais qui ne manque pas de charme.
Excellent western signé Anthony Mann, qui marquera l'histoire du genre avec ce film et les suivants. Le scénario, original, fait suivre le parcours d'une carabine exceptionnelle qui passe de mains en mains au cours de l'histoire. A travers sa trajectoire et la destinée de ses différents propriètaires, Mann enchaîne une série de séquences qui portent à chaque fois en elles une réflexion sur la haine ou la vengeance (James Stewart poursuit içi son frère, coupable de parricide, motif biblique à l'évidence). Le western commence à s'imposer comme un genre introspectif à travers lequel le cinéma américain traite pleinement de son histoire et de la construction du pays. De la même manière, la psychologie des personnages est plutôt fouillée, bien qu'elle n'atteigne pas la profondeur et la subtilité des films suivants du cinéaste. De la même façon, ses westerns à venir seront beaucoup plus nuancés sur les motivations de ses personnages et moins enclins au manichéisme. Ce schéma narratif permet également à l'histoire de constamment tenir en haleine le spectateur en renouvellant les enjeux, les rebondissements et en introduisant de nouveaux personnages.
Un grand classique du western qui pose les bases de la collaboration entre James Stewart et Anthony Mann. Le scénario est original (tout tourne autour d'une winchester), certains thèmes sont biens exploités, les acteurs sont bons mais il manque quelque chose à la mise en scène ou à l'histoire pour que le plaisir soit total.
parcourant les terre a la recherche de sa celebre et rarissime winchester 73, lin mcadam (james stewart) va au fur et a mesure du temps a la fois se prendre d'amour pour une femme, rencontré un sheriff depassé, et celui qui a tué son pere d'une balle dans le dos... anthony mann realise avec winchester 73 un western particulier du faite de la mise en avant d'une arme qui fait figure de personnage, et qui a le premier role, un premier role que tient james stewart avec une prestence et un charisme impeccable, les scene de guerre et d'echange de coup de feu sont d'un réalisme rare.
Ce western se laisse regarder avec plaisir même si je trouve que ce n'est pas un chef d'oeuvre comme les westerns de sergio leone (mais c'est pas comparable). L'histoire est bien et ne manque pas de rebondissements et d'actions. C'est un vieux film et pourtant les acteurs sont sympas à voir surtout Shelley Winters très charismatiques. A voir si vous aimez les bons vieux films de l'âge d'or d'Hollywood.
Doté d'un scénario pour le moins original dans sa construction, ce western est le premier des cinq que tourna James Stewart sous la direction d'Anthony Mann. L'histoire est rythmée par toute une série de personnages dans les mains desquelles passe, en guise de fil rouge, un exemplaire de la légendaire carabine. «Winchester 73» est un parfait exemple de ce qui se faisait de mieux dans le genre au début des années 50. Un excellent film, à la mise en scène soignée, et dans lequel évoluent deux jeunes futurs stars : Rock Hudson et Tony Curtis.
Sur un scénario d'une grande richesse signé Borden Chase, magnifiquement écrit, Anthony Mann livre un somptueux western qui semble comme un condensé du genre et d'une limpidité aussi biblique que le déchirement des deux frères qui lui sert de prétexte. James Stewart y compose un personnage plus dur que ce à quoi il avait habitué les spectateurs, un homme qui porte le poids des blessures du passé (thème que l'on retrouvera dans les quatre autres westerns tournés par Mann avec Stewart). Le duel final à la carabine, superbement photographié par William H. Daniels, est un grand moment.
Je suis assez partagé sur ce film, certaines scènes sont très bonnes comme celles de fusillades, James Stewart est très convaincant, mais je reproche un ensemble trop fouillis. Cela vient bien sûr de l'histoire ou cette Winchester va passer de mains en mains, ou l'on va voir Wyatt Earp, des indiens révoltés, une histoire de vengeance familiale... ça fait trop. La scène du concours de tir est assez tiré par les cheveux, on est bien au-delà de voir deux tireurs d'élites ! Quant à la vf (sans doute faite récemment, j'ai cru reconnaitre la voix française d'Owen Wilson) elle est vraiment plus que mauvaise.
Ce western a beaucoup de qualités. D'abord : l'originalité d'un scénario "fétichiste", si l'on peut dire, en tout cas centré sur un objet, la fameuse Winchester 73, admirée, caressée, palpée... Cette carabine est aussi le moteur dramatique du film, révélant la psychologie des personnages qui la possèdent tour à tour. Par ailleurs, Anthony Mann ménage habilement le secret des liens qui unissent les deux protagonistes principaux, jusqu'au duel final. Visuellement, le noir et blanc est superbe. Beaucoup de scènes nocturnes font de ce western un théâtre d'ombres et ajoutent à la noirceur de l'intrigue.
Winchester 73 d'Anthony Mann coche tous les codes de l'excellent western. J'avoue être un inconditionnel de James Stewart, un cow-boy fragile et pétri de doute, l'antithèse d'un John Wayne. Anthony Mann construit son film autour de la rivalité de deux frères qui se cristallise sur la fameuse Winchester 73. La scène du concours qui, dans le réel, n''est pas crédible est un summum de tension jusqu'au duel final, à la carabine, qui va sceller le sort des deux personnages principaux. Stephen McNally est un admirable méchant. Shelley Winters, le personnage féminin, est bien présent, mais en retrait pour ne pas occulter le sujet principal à savoir la rivalité entre les deux frères, pas de dispersion dans le scénario. Un film haletant et superbe, complètement maîtrisé avec un James Stewart au sommet. Et l'ineffable Millard Mitchell en second rôle. Un chef d'œuvre du genre. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Parfaite construction dramatique autour de la winchester,une violence exacerbée et une remarquable utilisation du paysage naturel(en particulier les roches du duel final)en font la première réussite du cinéaste dans le genre dont il sera l'un des maitres.