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TTNOUGAT
600 abonnés
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5,0
Publiée le 10 septembre 2013
Mon préféré, un de ceux dont je ne me lasse jamais tant il est parfait. C’est un pur Western qui ne sort pas du cadre du genre mais le rempli à 100%. Un chef d’oeuvre de John Ford admirable comme ‘’la prisonnière du désert’’ échappe au genre par son romantisme, ses cotés lyriques, son sentimentalisme extrême, son humour et disons son universalité, ce qui fait qu’il ne peut lui être comparé. Ici, tout est western avec une mise en scène totalement au service du genre, les intérieurs sont légèrement déformés et les extérieurs écrasants. James Stewart est étonnant de force et les personnages secondaires extrêmement présents. Les propos tenus malgré leur brièveté sont d’une grande profondeur et bien que la fin soit dramatique pour le héros, l’espoir demeure grâce à la civilisation de Skagway qui s’annonce. C’est un des rares films dont j’ai retenu de suite toutes les étapes du récit car leurs importances sont égales, la façon dont Ronda Castle protège Jeff sur le bateau et la même que celle de la scène finale...L'instinct d’abord , des explications plus ou moins vraies ensuite. Il n’y a aucun temps mort. Il est très probable que la mentalité des premiers colons ait été proche de celle de Jeff ce qui n’empéchait pas l’amitié d’exister comme le montre si fortement Anthony Mann.6 étoiles.
Sans la moindre prétention et pourtant si brilliant. Grand film sur l'amour, l'amitié, la justice, la création, le partage, l'éducation, le temps mais surtout jamais un film n'aura été aussi beau sur l'entraide, sans un sens davantage politique. Le scénario est grandiose, la mise en scène d'une beauté extraordinaire (jamais le Nord de l'Amérique n'aura été si bien filmé, mais au delà de cela le plan de Mann trouve ici son apogée). Véritable apprentissage de la vie, véritable compréhension historique, véritable beauté... Chef d'oeuvre complète qui nous met les larmes aux yeux et ferait, sans doute, rougir de honte Samuel Smiles.
Superbe western de Mann beaucoup plus abouti que Winchester 73 pourtant plus célèbre. A travers ce récit d’une migration on voit se joindre le destin d’un solitaire et celui d’une communauté de chercheurs d’or soucieux de s’organiser pour créer une micro-société capable de protéger le fruit de leur travail des prédateurs. On a toujours du mal à imaginer Stewart en homme de l’Ouest tellement il semble plus à sa place chez Hitchock, mais on finit par s’habituer et à se laisser prendre par son jeu tout en retenue. Mann nous promène dans des paysages enneigés et verdoyants qui tranchent avec les canyons de Ford ou Walsh. On découvre les mœurs de l’époque et on comprend à travers l ‘épopée de l’Ouest ce qui fait les Etats-Unis d’aujourd’hui.
Des beaux décors pour un western invraisemblable et décousu. Stewart n'est pas du tout crédible. Les autres acteurs sont plus convaincants. Malgré, la qualité de l'image, le film est très ennuyeux (trop d' invraisemblances, d'incohérences et de longueurs).
Le duo Mann/Stewart n'est pas forcément celui auquel j'accroche le plus pour un western (leur fameux L'appât m'avait déplu par contre Les Affameurs je l'ai regardé avec beaucoup de plaisir) et ici c'est moins bon que les 2 films cités entre parenthèse. Début laborieux, ça traîne vraiment difficile de rentrer dedans tant Je suis un aventurier est peu passionnant de plus il faut ce taper 2 vieux schnocks sensés apporter une touche d'humour au film. Dernière demi-heure un peu plus réussi.
Parmi la flopée de fabuleux westerns tournés par Anthony Mann,avec James Stewart,au début des années 50,"Je suis un aventurier"(1954)est un morceau de choix.Encore une fois,Mann n'a pas son égal pour tourner dans des paysages grandioses qui servent le récit.Entre les pitons rocheux de l'Alaska et les plaines touffues du Canada,un convoyeur de bétail aidé de son acolyte,s'improvise chercheur d'or,après s'être fait volé ses bêtes.James Stewart incarne un personnage égoïste,taciturne et solitaire,qui ne croit plus en rien d'autre que la valeur de l'argent.Les évènements vont l'amener à reconsidérer sa triste position.Stewart est excellent,et son trouble intérieur contraste superbement avec son amabilité extérieure.Walter Brennan,habitué du genre,nous fait rire avec son obsession du café et ses discussions de comptoir!Pas de louanges par contre pour des personnages féminins sacrifiés,l'une n'étant pas assez ambiguê,l'autre étant bêtement enamourée.En revanche,la construction du film est géniale,et laisse entrevoir les conditions de vie que purent avoir les chercheurs d'or et les explorateurs à la fin du XIXème siècle.Et l'on voit à quel point le respect de la loi n'étant que pure conception de l'esprit.Indémodable.
Un bon film, mais pas un chef-d’œuvre non plus !! Il y a de bons décors, un bon casting et une réalisation convaincante... mais il est peu trop long par moment, il y a quelques longueurs. Dans l'ensemble, c'est plus un film à réserver aux fans de ce genre. 'Je suis un aventurier' est un western que j'ai apprécié de voir une fois, mais c'est tout...
La plupart du temps quand je visionne un western avec James Stewart je me sent toujours emballer. A nouveau c'est le cas ici, pourtant rien de bien exceptionnel mais l'histoire tient par sa diversité, de l'action coller avec une grande aventure extérieur. Et un beau final fight gun.
J'ai découvert récemment cet excellent western. Certes, il ne rentre pas dans la catégorie des musts du genre, tels "El Dorado" ou "Les sept mercenaires" mais il ne manque pas d'intérêt. James Stewart, comme nombre de ses films, y incarne un héros moraliste et individualiste. Il existe d'autres films qui racontent la vie des chercheurs d'or dans le Yukon. Celui-ci a un charme particulier avec un scénario à rebondissement et des seconds rôles savoureux tels Walter Brennan et John McIntire (dans le rôle du shérif pourri). On y retrouve aussi Jack Elam, habitué aux personnages de méchant, dans un petit rôle d'homme de main. James Stewart est magistral. A voir et à revoir.
Seattle 1896 : Jeff Webster, cowboy de son état, accepte de conduire un convoi à travers l' Alaska jusqu'à Dawson. Lors d'une embuscade, il perd son compagnon de route Ben Tatum (Walter Brennan), et sacrifie ses principes pour sauver une communauté, à laquelle il n'appartient pas, des agissements d'hommes (Gannon entre autres) peu scrupuleux. Superbe western qu' Anthony Mann réalisa avec son acteur fétiche James Stewart. Un classique, un must.
Toutes les qualités d’un bon western : des paysages grandioses, un scénario riches en rebondissements, des personnages principaux et des seconds rôles très bien campés, des scènes d’action superbement mises en scène (surtout le règlement de compte final). A. Mann évite les schématismes même en respectant les thèmes imposés. Le personnage central est complexe, ambigu, un monstre d’égoïsme qui se laisse finalement convaincre d’agir positivement. Le plus intéressant est de constater que bien avant les westerns démystificateurs ou crépusculaires des années 70 et suivantes, le genre pouvait déjà tresser un tableau sans complaisance de l’Ouest : un univers mu par l’appât du gain et la violence, peuplé de personnages en marge de la loi, et où d’ailleurs les représentants de cette même loi peuvent être en même temps de sanglantes crapules. Et tout cela exposé en toute simplicité, sans caricatures ni lourdeurs démonstratives.
L'histoire de "Je suis un aventurier" (Anthony Mann, 1954) n’a rien d’originale. Mais elle conduit à retrouver les éléments que l’on aime tant dans les westerns : de l’aventure, des grands espaces et bien entendu des "guns fight". Du côté des personnages, le héros est un homme solitaire, violent, égoïste et par conséquent assez antipathique. Un héros très classique de western, avec un peu plus de subtilité que la moyenne. C'est James Stewart qui assure ce premier rôle. Trop "propre", un peu tendre physiquement, Stewart parvient toutefois à donner de la profondeur à son personnage. Les seconds rôles masculins, bien écrits, sont interprétés avec talent. Le méchant, campé par John McIntire, est savoureux. Chez les femmes, c'est plus inégal. Mann n'a pas osé donner au personnage joué par Ruth Roman un rôle plus trouble, ce qui aurait nettement rehaussé le piment du scénario. Quant à Connie Gilchrist, elle n'est pas gâtée : son personnage de jeune femme amoureuse un peu simplette n'est pas d'un grand intérêt. Quoiqu’il en soit, Mann signe là un de ces meilleurs westerns, dans la lignée de "Winchester 73"… "L’homme de la plaine" réalisé un an après ne sera pas du même niveau.
Je suis un aventurier (le titre est un peu ringard) est l'un des meilleurs films des années 50 sur le thème du Western. Sans doute parce qu'il est plus réaliste que les autres sur le fait qu'il évite davantages les clichés. On assiste à de la corruption de la violence pure et nous sommes en 1954 ! J'ai trouvé James Stewart extra dans le rôle de cet aventurier. C'est une petite surprise qui meriterait d'être plus connu du public que La prisonnière du désert par exemple qui est vraiment plus inférieur !