Je suis un aventurier
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Barry.L
Barry.L

34 abonnés 136 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 16 juillet 2017
Il n'y a pas grand chose à dire sur ''Je suis un aventurier'' d'Anthony Mann. Pourquoi cela ? Parce que ce film n'est justement pas grand chose.

Quatrième film du cycle de western d'Anthony Mann mettant en scène James Stewart, il fait suite à ''Winchester 73'' (1950), ''Les affameurs'' (1952), ''L'appât'' (1953) et sera lui-même suivi par ''L'homme de la plaine'' (1955). Et c'est sans doute le moins bon de la série. Jeff Webster, cow-boy associable et son ami Ben emmènent un troupeaux de bovins vers l'Alaska en 1896. Ils vont rapidemment se heurter à Gannon, un shérif pourri qui confisque leur troupeau. Après l'avoir récupéré, les deux hommes, en compagnie de Ronda Castle une femme d'affaire, passent la frontière. Arrivés à Dawson City où Jeff et Ben achètent une mine d'or, ils ont la désagréable surprise de croiser de nouveau Gannon.

Dieu que tout cela est inintéressant au possible ! Déjà, la mise en scène n'a rien de bien transcendante : le technicolor n'est pas marquant pour un sou... Disons le : Mann n'est ni Howard Hawks ni John Ford. Mais le grave problème, c'est le scénario. Pourtant écrit par Borden Chase (le scénario, délirant, de ''Vera Cruz'', c'est lui), il privilégie une intrigue (légèrement) au-dessus de la moyenne au détriment de thématiques fortes et de personnages subtils. Il y a bien un thème vaguement traité : l'impossiblité d'un homme à s'adapter à un quelconque décor, à une quelconque communauté. Cela vous rappelle quelque chose ? Normal : combien de westerns ont abordé cette idée. .. ''Les affameurs'', qui était le deuxième western du tandem Mann/ Stewart traitait déjà cette question, avec ô combien plus de finesse. Et ne parlons même pas de ce que fera Edward Dmytryck, quatre ans plus tard, avec ''L'homme aux colts d'or''. Mann parle de tout cala en artisan, sans partis-pris réel. Idem pour les personnages et les rapports entre ces derniers, tous plus conventionnels les uns que les autres (une fois de plus, les femmes sont sans intérêt dans ce western). Ni ambiguité, ni surprise n'apparaissent dans ''Je suis un aventurier'' dont l'unique centre d'intérêt est le personnage de Jef. Mann, dans ses autres westerns abordaient des questions plus fortes, comme la déception d'un vieux patriarche vis-à-vis de son fils (''L'homme de la plaine'') où l'amitié, puis la haine entre deux hommes (''Les affameurs'').

''Je suis un aventurier'' se regarde sans ennui. Pourtant, on ne peut s'empêcher de trouver le film banal et, pire, de se demander si Mann n'aurait pas bâclé son travail (surtout la fin, expédié à une vitesse alarmante). Pauvre dans sa forme comme dans son fond, c'est un film complètement oubliable. Donc, oublions.
Olivier G.
Olivier G.

3 abonnés 48 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 2 septembre 2021
Encore un superbe western d'A. Mann. Tout a été dit, j'ajouterai simplement qu'à mes yeux c'est l'avant dernier opus d'une série en collaboration avec J. Stewart qui se terminera en apothéose l'année suivante avec L'homme de la plaine. Depuis Winchester 73 et les Affameurs les scénarios comme le jeux des acteurs vont crescendo, et tout particulièrement le jeu de J. Stewart qui gagne en profondeur. On est loin de l'acteur un peu benêt qui jouera l'année suivante dans Fenêtre sur cour de maître Alfred.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 11 octobre 2007
Un western de bonne facture tourné en extérieur au coeur de superbes chaines montagneuses, un casting bien choisi (Walter Brennan et John McIntire sont parfaits), mais un scénario un peu dispersé et un James Stewart moyen en antihéros. Reste que ce film, loin d'etre l'un des meilleurs de Mann se regarde avec plaisir.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 29 novembre 2012
Western qui pourrait sembler banal mais vu que l'action se déroule en Alaska cela change pas mal de chose. James Stewart est dans un autre registre qu'habituellement. Le Technicolor et les paysages montagneux sont très beaux, scénario avec des rebondissements multiples.
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 3 avril 2012
J'ai découvert récemment cet excellent western. Certes, il ne rentre pas dans la catégorie des musts du genre, tels "El Dorado" ou "Les sept mercenaires" mais il ne manque pas d'intérêt. James Stewart, comme nombre de ses films, y incarne un héros moraliste et individualiste. Il existe d'autres films qui racontent la vie des chercheurs d'or dans le Yukon. Celui-ci a un charme particulier avec un scénario à rebondissement et des seconds rôles savoureux tels Walter Brennan et John McIntire (dans le rôle du shérif pourri). On y retrouve aussi Jack Elam, habitué aux personnages de méchant, dans un petit rôle d'homme de main. James Stewart est magistral. A voir et à revoir.
White Fingers
White Fingers

17 abonnés 1 237 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 13 janvier 2023
Je suis un fan de James Stewart, mais j'avoue que ce film d'Anthony Mann, le réalisateur de « Winchester 73 », un des dix plus grands westerns jamais réalisé (selon moi), m'a laissé entièrement de marbre. Les espaces sont magnifiques, mais l'histoire peine à se développer. Les bons et les méchants sont un brin caricaturaux. On a beaucoup de plaisir à retrouver un certain nombre de seconds rôles incontournables dans les westerns dont l'ineffable gaffeur Walter Brennan et l'inquiétant John McIntire. Un film inégal, un peu long et sans grande profondeur. Décevant. A noter que c'est le quatrième des cinq films du cycle de westerns d'Anthony Mann avec James Stewart. Rattrapez-vous avec « Winchester 73 ».
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anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 7 novembre 2009
Je suis un aventurier (le titre est un peu ringard) est l'un des meilleurs films des années 50 sur le thème du Western. Sans doute parce qu'il est plus réaliste que les autres sur le fait qu'il évite davantages les clichés. On assiste à de la corruption de la violence pure et nous sommes en 1954 ! J'ai trouvé James Stewart extra dans le rôle de cet aventurier. C'est une petite surprise qui meriterait d'être plus connu du public que La prisonnière du désert par exemple qui est vraiment plus inférieur !
Mafoipourquoipas
Mafoipourquoipas

12 abonnés 721 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 6 octobre 2018
2,5 étoiles - Je suis un aventurier

Si ce western n'a rien d'extraordinaire, il est néanmoins singulier : il n'y a pas de mièvrerie. On voit des personnages forts, sans sombrer dans le psychologisme. Ce film a un atout essentiel : c'est sa rudesse sans fard ; rudesse des paysages, rudesse des personnages, rudesse du scénario (et de sa morale), rudesse simple des scènes d'actions. Bref, un film simple (mais qui n'est pas simpliste) et qui arrive très bien à occuper un temps de votre vie.
Stigma_max
Stigma_max

5 abonnés 83 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 27 avril 2022
Un western de 1954 ? Je craignais qu'il soit un peu kitch, mais non. Les paysages sont fabuleux. Les décors sont parfaits pour un film de cette époque James Steward est parfait en cowboy solitaire.
SerialBob
SerialBob

1 abonné 23 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 mai 2020
Quatrième des cinq westerns réalisés par Anthony Mann avec James Stewart, « Je suis un aventurier » bénéficie d’un scénario, ici signé Borden Chase, à la fois ancré dans la réalité de l’Ouest (la ruée vers l’or du Klondike, l’acheminement du bétail nécessaire à la survie du prospecteur), complexe (de nombreux personnages, lieux et péripéties) et limpide (le long et difficile trajet d’un individualiste forcené vers une forme de conscience communautaire).

Il est parfaitement mis en scène par Mann dont on ne vantera jamais assez le sens de l’espace lui permettant, notamment, de magnifier le paysage américain.

Il est tout aussi parfaitement interprété par James Stewart qui est un des rares acteurs à pouvoir allier une apparente nonchalance avec une dureté et des éclairs de fureur impressionnants, mais, aussi, par une myriade de seconds rôles. Mention spéciale à Walter Brennan, en meilleur ami du héro, ronchon et sympathique, un type de personnage dont il s’était fait une spécialité et qu’il reprendra, par exemple, quelques années plus tard, dans Rio Bravo d’Howard Hawks. L’interprétation de John McIntire (qui a de faux airs d’Édouard Philippe) est, également, remarquable, en méchant truculent, à la fois « juge et assassin ».

Bref, tout est en place pour vous permettre de passer un excellent moment.
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