Un grand classique du western qui séduit pour son scénario solide et prenant, sa mise en scène soignée avec ses magnifiques décors naturels de l'Alaska filmés en Technicolor, et son interprétation excellente.
un western qui n'a pas très bien résisté au temps qui passe. Le scénario, pourtant relativement élaboré est trop prévisible, le jeu des acteurs est forcé et même les paysages du grand nord américain semblent mal rendus.
Quatrième western (en fait un northern puisqu’il se passe majoritairement au Canada) du cycle réalisé par Anthony Mann ayant James Stewart comme interprète principal, « The Far Country » reprend comme dans les trois opus précédent le cheminement d’un solitaire ultra violent au passé trouble, vers une sorte de rédemption au sein d’une communauté. Ecrit par Borden Chase, scénariste émérite du western, le film développe un triangle inattendu entre la belle, le shérif véreux et l’aventurier, purement sur le plan des affaires. Mais rapidement le sentiment amoureux, la cupidité et la vengeance vont s’inviter au bal. L’évolution progressive de Jeff (Stewart) au contact des braves gens et de la petite Renee (Corinne Calvet) est analysée avec beaucoup de finesse. Elle s’oppose à un personnage qui est un sheriff–juge-tyran sympathique au premier abord, mais véritable ordure sans scrupules et sans pitié. L’antagonisme entre James Stewart et John McIntire est un des points forts du film, au même titre que la performance de Ruth Roman qui rend crédible les actes de Ronda Castle, y compris ceux qui ne le sont peu. Mais, si Jay C. Flippen (Rubbe) est excellent et touchant, Walter Brennan fait son numéro habituel de vieux-ronchon-édenté-le-coeur-sur-la-main et Corinne Calvet test peu convaincante dans le rôle de l’ado amoureuse et jalouse. Regrettable également les extérieurs inégalement rendus et l’avalanche techniquement datée, alors que les paysages majestueux de l’Alberta permettent tous les superlatifs visuels. William H. Daniels a mieux photographié les séquences dans les espaces plus restreints de ces villes approximatives et boueuses et offre des gunfights remarquablement lisibles. Sur ce point, la mise en scène de Mann est remarquable d’ingéniosité dans le final du film. Si globalement « The Far Country » reste une excellente réalisation, à cause de ces quelques réserves, il reste légèrement inférieur aux quatre autres westerns du cycle Mann-Stewart
Excellent western, qui met un peu de temps à démarrer mais qui s'avère bien assez vite prenant. James Stewart joue un type opportuniste, presque un salaud, qui pense avant tout à lui plus qu'à ses semblables ou même ses amis.
Un dur, le genre de gars que James Stewart savait interpréter, loin de ses rôles de jeune premier bien sous tous rapports qu'on lui connaît davantage. Et ça fonctionne ! Une fois de plus, Jimmy est parfait, secondé par d'excellent acteurs : l'inénarrable Walter Brennan en compagnon d'infortune roublard, John McIntire en antagoniste inquiétant et Ruth Roman en femme de caractère ambivalente.
Un western c'est avant tout un bon scénario et de bons personnages. Mais c'est aussi une belle réalisation, et une fois de plus Mann est au rendez-vous, avec des prises de vues superbes du Grand Nord, dans un Technicolor éclatant. En somme, une belle réussite de plus pour le duo Mann-Stewart.
Typique western que « The Far Country » de 1954. J'ai surtout apprécié toutes les scènes en extérieur avec le troupeau de bovins à mener dans les montagnes proche du Yukon. Ce lieu n'est pas si fréquent dans les films du genre. Certes, l'avalanche fait assez carton plâtre et la fille Renée, un peu cruche, mais l'ensemble est de bonne facture et agréable à visionner pour les amateurs de westerns.
un film plutôt pas terrible qui se considère comme un western alors que sans ai pas un du tout même si a l'époque la plupart des films était des western on ne peux franchement pas dire que celui ci en est vraiment un ça serais très exagéré , en effet il serais plutôt un film aventure mais aussi bien un drame ça collerais mieux à la description de ce film . Un duo d'homme amie quitte Seattle pour dawson a la recherche d'or et de repos mais la folie de l'or va s'emparer de tout les habitant , les règlement de compte et meurtre vons s'enchaîner les un après les autres . Un James Stewart plutôt au top de sa forme mais pour le reste il ne se passe pas grand chose d'autre, pour cause un film plat avec des dialogue minimaliste voir faible, une histoire qui a du mal à nous tenir concentrer d'un bout à l'autre on s'ennuierais presque ce qui un comble pour un film avec le grand James Stewart.
Une déception (parce que j’en attendais beaucoup) que ce western qui fait partie du grand cycle tourné par l’un de ses maîtres. Ce qui pêche, et a nui à mon adhésion, est incontestablement le scénario, qui comprend trop d’incohérences ou d’invraisemblances : la protection sans raison de Jeff par Ronda, l’abandon immédiat de la recherche dudit Jeff sur le bateau, la renonciation à l’exécution de la pendaison pour un simple passage de bovins, … jusqu’à la résurrection miraculeuse de Jeff qui passe d’une situation de handicap à celle de tireur virtuose ! Dommage car le film a beaucoup de qualités : le traitement des contextes typiquement « westerniens » que sont le transport de bétail et la ruée vers l’or ; des personnages très réussis, comme celui du « méchant », le sheriff Gannon ; la scène mémorable de l’arrivée nocturne annoncée par la clochette ; l’idée de l’itinéraire intérieur du héros, qui passe de l’individualisme forcené à une forme de solidarité (même si la dernière scène illustrant ce thème est assez pompeuse)…
Quatrième par ordre chronologique des cinq westerns ( tous excellents), fruits de la collaboration entre le réalisateur Anthony Mann et James Stewart, " je suis un aventurier" est un des mes préférés. Certes, le tout début souffre d'un artifice scénaristique improbable qui handicape sa mise en route. Passé cet écueil, le film propose le meilleur du western. Paysages somptueux, contexte historique ( ruée vers l'or du Klondike entre 1896 et 1899), dialogues qui renvoient à une philosophie existentielle individualiste, rôles féminins parfaitement incarnés, second rôles tous excellents, écrits et habités, sans parler de la clochette symbolique attachée à la selle du héros dont la présence fait penser à ce que sera plus tard l'harmonica dans "il était une fois dans l'ouest " de Leone ; il n'y a pas à dire on est en présence d'un grand film.
Très bon western d'Anthony Mann avec James Stewart, remarquable comme toujours. L'acteur interprète son personnage avec un très grand naturel et comme dans "L'appât", ne manifeste pratiquement d'aucunes qualités habituelles du héros positif d'un western classique. Le scénario est très bon, même si un petit manque de rythme se fait sentir en deuxième partie. Mann propose une extraordinaire variété de lieux et paysages au sein desquels prend place l'itinéraire passionnant de Stewart. Les paysages enneigés sont magnifiques et appartiennent aux plus beaux paysages de western. Mann parvient à nous impliquer réellement dans les espoirs et les craintes des villageois et des personnages secondaires. Un très bon western donc, mais on regrettera un petit manque de rythme et une petite absence d'audace dans le scénario.
Un western classique de beaux paysages un héros flegmatique des personnages prisonniers de leur passé et la belle femme fatale qui ne sera pas sauvée malgré sa générosité
4ème de la série associant Anthony Mann et son acteur fétiche James Stewart, "The far country" porte bien son nom puisque c'est un des rares westerns à se passer en Alaska (même si il a été principalement tourné en Alberta). Les paysages sont donc par définition magnifiques et servent de toile de fond à cette histoire de chercheurs d'or confrontés à des bandits paradoxalement représentés par un homme autoproclamé shérif (interprété par un John McIntire déconcertant de cynisme et sans aucun scrupule). Quoi que fassent ces pionniers, non seulement ils se font voler ou tuer mais en plus le personnage interprété par James Stewart est tellement individualiste que ça en devient presque frustrant. Malgré un ensemble est un peu trop lisse à mon goût et certains rôles caricaturaux, le tout se laisse quand même regarder sans trop d'ennui.
Je ne suis pas un connaisseur du genre et ne suis pas particulièrement attiré par ce type de cinéma. Mais ce film me donne envie de découvrir d'autre western.
Après un début un peu difficile, Je suis un aventurier arrive à prendre la pleine mesure des oeuvres qu'ont signés Anthony Mann derrière la caméra, et James Stewart devant. Même si les paysages font un peu toiles peintes, il restent tout de même assez beau, et les relations entre les personnages sonnent souvent justes, grace à un ton relativement léger. James Stewart fait au départ un peu anti-héros par rapport à ces personnages habituels, ce qui était quelque chose d'intéressant, mais ce dernier se révèle toutefois un peu moins convaincant qu'à l'habitude. Mais on se consolera largement avec la prestation des seconds roles, notamment Walter Brennan et surtout John MCIntire, brillantissime. Le final est lui un très bon moment de cinéma. Sans être le meilleur Anthony Mann, Je suis un aventurier n'en reste pas moins un bon western.
Une fois encore, Anthony Mann domine son sujet et prouve, si tant est qu'il en avait besoin, qu'il demeurera comme l'un des réalisateurs les plus doués de sa génération. Scénario aux petits oignons, mise en scène classique mais généreuse, direction des acteurs impeccable, Anthony Mann sait faire des westerns. Celui-ci a su traverser le temps sans prendre une ride. On reverra toujours avec plaisir James Stewart chevaucher les montagnes du Canada. Un très beau western classique.