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Roub E.
957 abonnés
4 997 critiques
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4,5
Publiée le 22 mars 2022
Dans le désert de Saragosse Silvia tombe enceinte de José Luis et va prochainement l’épouser. La mère de ce dernier Conchita déteste Silvia en grande partie parce que la mère de cette dernière Carmen prostituée locale a fait tourner la tête de son mari (et de son fils aussi), alors elle engage Raul pour séduire Silvia et mettre fin à ce projet de mariage tout en étant très entreprenante avec le dit Raul. Jambon Jambon est un film moite, d’une liberté folle qui brocarde le quand dira t’on, le poids de la famille et les conventions. C’est un film où les « couilles » se fissurent, ou le désir transparaît de partout. La troupe d’acteur fait merveille, bien sûr on retiendra Pénélope Cruz à ses débuts et Javier Bardem avec une performance « proéminente ». C’est un film à l’ambiance assez unique où la tragédie transparaît mais avec une soif de vie qui la fait passer pour accessoire. Je ne m’y attendais pas mais j’ai été cueilli.
Perdu dans le désert hispanique, l'histoire terrible et cruel autour d'un couple dont la mère de l'homme refuse l'union. Elle fomentera un stratagème qui détruira sa famille et tuera son fils.
L'espagne à travers les matadors et les taureaux géants bordant les autoroutes est le cadre de cette tragédie cruelle et incongrue. La réalisation mène avec outrance une histoire débridée de toute morale et présente en quelque sorte l'enfer des relations conjugales en l'abscence de toute autorité paternelle. Dans ce désert aride et froid, la photographie est naturelle plus proche encore des évènements absurdes qui s'y déroulent. A noter, de multiples allusions à Dali et Bunuel qui font de ce film un pure produit de la culture hispanique.
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18 103 critiques
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0,5
Publiée le 3 janvier 2021
Jambon, Jambon tourne autour de la luxure et du machisme. Il s'agit essentiellement de sexe, de sexe et encore de sexe. Dès le début du film avec un plan surélevé de Raul (Javier Bardem) jusqu'à la scène de viol de Silvia (Penelope Cruz) le film présente une sordide histoire d'amour entre des esprits tordus et des pervers. Vous ne pouvez pas prendre ce film pour un film sain car le sexe vous est littéralement enfoncé dans les tripes à chaque seconde car il est parsemé de symboles de chiens, de cochons, d'un perroquet, de jambon (comme le titre le laisse entendre), de perles et autres qui mettent l'accent sur le thème déjà évident du film le sexe tout en vous inondant de tonnes et de tonnes de séquences sexuelles. À un moment donné j'ai commencé à me demander quel était le but de cette histoire. Les personnages n'ont aucune dignité et le réalisateur ne donne aucune raison de sympathiser avec eux. Un rayon de lumière ou de salut pour ce film vient quand Silvia après avoir été forcée à faire l'amour se lève et se bat pour sa féminité. Elle court vers son amant Raul et recommence à faire l'amour. Cette fois-ci elle fait l'amour avec passion ce qui est bien différent des précédents. Mais plus tard Raul recule et cède à nouveau à l'argent et à la chair laissant Silvia derrière lui. Ici j'ai accepté le fait que ce film n'a vraiment rien à voir. Mon sentiment est validé par d'autres surprises de la part d'autres personnages qui ont avorté le prétendu salut de ce film. Car le film se termine par des coups de matraque...
Des amours débridés, des couples improbables...quelques scènes très réussies; film inégales qui peu plaire a un certain public, Penelope Cruz et javier Bardem tout jeunes font merveilles mais je suis un peu passé à côté ... ( car les critiques laissaient envisager "un chef d'œuvre ).
Le générique défile sur un panneau noir qui s’avère être la silhouette d’un taureau Osborne, panneau publicitaire pour un brandy, résumant bien le film, le sexe et la nourriture. spoiler: L’histoire débute dans une usine textile où Silvia (Penelope Cruz, 18 ans dont c’est le 1er film) coud des caleçons de la marque Samson. Son père, violent, est chauffeur routier (transport de poulets) tandis que sa mère tient un bar dansant. Elle est la maitresse de José Luis, fils du patron de l’entreprise textile où elle travaille et infantilisé par ses parents (mère dominatrice et père en retrait). José Luis apprend la grossesse de Silvia et décide de l’épouser. Cette nouvelle n’enchante pas sa mère Conchita (Stefania Sandrelli, 46 ans, à la longue carrière en Italie) qui décide de briser leur union en faisant séduire Silvia par l’un des mannequins de l’entreprise, Raul (Javier Bardem, son 4e film à 23 ans), livreur de jambons et passionné de corrida (y compris nu et la nuit !) . C’est un film dionysiaque où chacun est aliéné par ses pulsions sexuelles. Tous les hommes veulent coucher avec Silvia et les femmes (sa mère ou Conchita) ne sont pas en reste pour assouvir leurs pulsions. Cela n’est pas une tragédie mais un drame voire un mélodrame à la façon de Pedro Almodóvar (cf. les personnages qui ont des trajectoires qui se croisent) mais d’un niveau un peu inférieur. Les personnages sont égoïstes, velléitaires et n’attirent pas vraiment la sympathie, à part celui de Penelope Cruz, victime de sa beauté et de sa sensualité. Le tournage a eu lieu en Aragon, principalement dans la province de Huesca et la situation économique de la région dans les années 1990’ aurait pu être évoquée : ralentissement de la croissance, augmentation du chômage malgré la médiatisation de l’Espagne (jeux olympiques à Barcelone et exposition universelle à Séville en 1992). Vu sa liberté de ton, le film fait date néanmoins dans le cinéma espagnol, malgré l’avance prise par Pedro Almodovar. .
Disons le tout de suite, le principal intérêt de "Jamon, Jamon" est la présence dans son casting de deux acteurs encore inconnus à l'époque : Penelope Cruz et Javier Bardem. Pour ce qui est de l'histoire, on se retrouve avec une romance triangulaire plutôt banale qui génèrera forcément des conflits. Bigas Luna en profite pour user de symboles et de métaphores avec le sexe et la nourriture. Ses intentions et la manière les mettre en scène sont grossières et pas toujours pertinentes. J'ai plus l'impression de regarder un long épisode de telenovela. Pas terrible en somme...
Javier Bardem et Pénélope Cruz à leurs débuts, dans un film sombre et sulfureux tourné dans le désert de Saragosse au coeur de l'Espagne. La musique du film est superbe et on ne voit pas le temps passer tant la réalisation est bien menée.
duo deja prometteur a l époque un talent uncontested autant chez Mr Barden que chez Md Barden Penelope joue juste maigres son jeune age un scenario dramatique interessant a developer cependant un bon moment de cinema
Javier Bardem et Penélope Cruz quel couple torride, leur alchimie transperce l'écran. Jambon, Jambon est un film singulier aux nombreux symboles. Comme l'écrit si bien chrischambers86 il s'agit de "une satire réjouissante où il canarde les vices et l’hypocrisie de la famille espagnole et sa Sainte Trinité, la maman, la putain et le macho! ". Ce film est intéressant justement avec cette perspective dénonciatrice, provocante, mais l'histoire reste tout de même un peu trop tarabiscotée à mon goût. Un peu plus de simplicité dans les relations des personnages aurait à mon avis mis en valeur le pouvoir de certaines scènes.
Très bon souvenir que ce "Jamon Jamon" ! Certes, Bigas Luna n'est pas forcément comparable a Almodovar ou Bunuel mais il a eu le temps d'imprimer sa patte sur le cinéma espagnol et de de révéler deux acteurs qui ont fait carrière depuis : Penelope Cruz et Javier Bardem... Le film est une sorte de conte cruel un peu surréaliste, un peu haut en couleur, mais surtout emprunt d'un érotisme salvateur, dominé par la figure (et le corps) de la somptueuse et vénéneuse Stefania Sandrelli. Bon, alors, on passe un bon moment, sans crier au génie, mais on baigne dans une atmosphère typiquement ibérique, chaude et désenchantée.
Pur cinéma espagnol avec ce premier film de Penelope Cruz, sensuelle limite erotique, calliente. Un très beau rôle également pour Javier Bardem et un film qui respire le film culte, qui fait quasiment partie de la mémoire collective même si ce n’est pas un chef d’oeuvre. Il vaut surtout par son style et le talent de ses interprètes et par les scènes hyper osées qui ont lancé la carrière de Penelope Cruz.
Miam miam l'amour. Cette fille a les nichons qui ont le goût de la tortilla. c'est une excellente raison de voir ce "Talons Aiguilles" façon péquenauds.
De l'érotisme à l'espagnol où on ne fait pas semblant. Une histoire à la fois loufoque et crédible. Des personnages improbables et attachants. Des décors caricaturaux mais vécus. La scène finale est ratée mais sur le papier elle était nécessaire pour conclure le film "proprement".
En résumé chacun penchera d'un côté ou de l'autre de la balance. Moi j'adore !
Vrai que quand j'ai vu ce film ado....Penelope Cruz m'avait retourné le cerveau....Une vraie beauté divine. Exepté cela,le film est trés bien,meme s'il y a quelques longueurs.