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Un visiteur
2,5
Publiée le 24 juillet 2013
Les prémisses du cinéma de Kassovitz sont très légèrement là, la mise en scène est sympathique sans plus, les comédiens s'en sortent à peu près mais l'histoire trop décousue est peu consistante et peine à captiver, reste un esprit potache attachant et la musique urbaine peu représentée au cinéma à l'époque qui apporte du charme au film, Mathieu prouvera par la suite qu'il a un immense talent de metteur en scène mais en ce qui concerne "Métisse", tout est trop, approximatif pour être marquant.
Avec toutes ses frasques dans les médias et dans le monde du cinéma, on en oublie que Mathieu Kassovitz est un réalisateur plutôt doué et qu’il l’a prouvé avec La Haine.
Métisse est son premier film, visiblement inspiré par le premier film de Spike Lee, Nola Darling n’en fait qu’à sa tête. Le véritable problème de Métisse réside simplement là : il y a une énorme différence entre une inspiration et une copie en fac-similé. Ici, on a la deuxième option. Si encore le film était concis, drôle et sympathique, ça irait. Métisse est un film hystérique, trop long d’un bon gros quart d’heure, avec des personnages absolument détestables et pas forcément bien joués (si Mathieu Kassovitz et surtout Vincent Cassel ne sont pas trop mal, Lola Mauduech et Hubert Koundé sont particulièrement catastrophiques). Les situations ne sont jamais drôles ni touchantes et seule l’énergie débordante de Mathieu Kassovitz provoque un ou deux sourires (dont une réplique d’Hubert Koundé incroyablement réaliste où il compare le personnage de Kassovitz et Spike Lee). Sur 100 minutes, c’est court, jeune homme.
Proche de l’amateurisme pénible, Métisse n’a pas grand-chose à dire ou à raconter malgré ses dialogues incessants. Beaucoup de bruit pour rien en quelque sorte.
Kassovitz réalise un film plus que maladroit sur l'acceptation de l'autre,être maladroit c'est définitivement ce qui résume parfaitement sa carrière. Si comme métisse ses films veulent avoir du fond il le fait toujours avec une telle maladresse qu'il ne fait que rater le coche à chacune de ses productions.
Première réal de Kassovitz pour un film divertissant. On retrouvera bon nombre d'acteur pour la Haine. Un film sur les differentes origines qui se cotoient. Une inspiration puisée en partie chez Spike Lee
La première réalisation de Mathieu Kassovitz,qui précéda de 2 ans le choc "La Haine".Déjà,tous les thèmes de l'enfant-terrible du cinéma français étaient là:différences sociales,discriminations raciales,jeunesse paumée..."Métisse"(1993)s'installe sur le terrain du classique trio amoureux,composé d'une tendre métisse,d'un Noir musulman et fils de diplomate,et d'un Juif rappeur qui vit au fin fond de sa cité.Le rythme est alerte(notamment les séquences de vélo),la bande-son bien envoyée(même si se coltiner du rap 90's underground fut une épreuve)et le film entier semble un hommage au cinéma de Spike Lee.Mathieu Kassovitz se présente là comme une tête à claques,injurieux,inconséquent,et qui finalement,grandit au forceps.Hubert Koundé manque d'aspérités,mais au moins son personnage n'est pas cliché.Quant à la jolie Julie Mauduech,elle se charge d'être la plus responsable des trois.La mise en scène joue un peu vainement l'épate,et le scénario reste dans des clous bien inoffensifs.Sous des dehors un peu provocateurs,cette chronique banlieusarde milite largement pour la réconciliation des ménages et des peuples.Kassovitz serait-il plus sentimental qu'on ne le croit?
Premier film de Kassovitz, et heureusement pas le dernier, c'est l'histoire de deux hommes qui se battent pour une jeune femme. Franchement pas terrible, mais on pardonne à Kasso qui montrera autre chose ensuite. J'ai tout de même aimé le personnage qu'il s'est réservé, une sorte de Woody Allen timide avec des lunettes d'un autre monde.
C'est frais, ça bouge et on prend du plaisir à le regarder. On sent que tout le monde met tout ce qu'il a dans ce premier film pour le réalisateur, son équipe et ses acteurs.
Premier long métrage de Mathieu Kassovitz et le jeune cinéaste marque les esprits dans le cinéma Français deux ans avant le phénomène "La haine" avec une comédie peut etre qu'on a vu cent fois dans les films et téléfilms, celle d'une paternité en trio, un Arabe, un Juif et une Antillaise qui attend un bébé sans savoir qui est le père, mais avec une mise en scène dynamique et une histoire attendrissante. On rigole beaucoup devant des situations hilarantes avec la banlieue pour le Juif, les quartiers chics pour le Musulman, c'est exactement l'opposé des clichés de nos jours. Quelques moments de délices avec les repas de famille chabatté (pardon pour l'orthographe), le pouponnage, les courses de bicyclettes, on sort de ce film avec une banane grace à la composition de Mathieu Kasssovitz déchainé, Hubert Koundé et la tendresse au milieu de Julie Mauduech. Notons aussi dans les seconds roles la présence de Vincent et Jean-Pierre Cassel. A voir.
Pour un premier film, c'est une réussite. Métisse fait penser à du Spike Lee made in France ( impossible de ne pas y voir un hommage à Nola Darling ). Même si les acteurs ne sont pas excellents ( surtout Hubert Koundé, dont le personnage reste assez antipathique ), la mise en scène est magistrale : le long plan séquence de la boîte est remarquable, les effets d'ellipse sont pertinents...C'est un premier essai léger mais ambitieux, optimiste ( le sujet aurait pu être traité avec bien plus de gravité, mais Mathieu Kassovitz prend le risque d'en rire ). On retrouve déjà l'univers de Kasso et de La Haine ( les différences sociales, les discriminations raciales...). Humour est le mot d'ordre pour ce petit film tourné avec peu de moyens ( à noter l'apparition de Christophe Rossignon - le producteur du film - en chauffeur de taxi ). Un montage nerveux, une bande originale intéressante, une mise en scène novatrice. Bref, un film réjouissant à découvrir absolument. Merci à Mathieu Kassovitz pour cette bouffée de fraîcheur.