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Yellau
8 abonnés
81 critiques
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4,0
Publiée le 6 janvier 2015
"Un jour sans fin" est une excellent comédie. L'aspect fantastique du film est également traité avec brio. Pour détailler, Bill Murray, fidèle à lui-même, campe ici un de ses meilleurs rôle. Il est particulièrement truculent au début lorsqu'il joue une vraie tête-à-claques imbue d'elle-même. Andy Mac Dowell, quant à elle, est à croquer. L'histoire d'un homme condamné à revivre éternellement la même journée est traitée à la perfection, tant dans la narration que dans l'intrigue (le personnage passe par tous les états dans lesquels une telle situation peut le conduire). spoiler: Si aucune explication concrète n'est donnée pour expliquer le phénomène, cela ne nuit absolument pas à l'intelligence du film, bien au contraire . Seul petit bémol : Le film tend à traîner un peu en longueur vers la fin, mais en même temps, est-ce vraiment un défaut ? En effet, le film cherche à montrer spoiler: un héros qui ne sait plus quoi faire pour quitter l'enfer de cet éternel recommencement.
Au final, à très grand film que je recommande de voir !
Souvent désignée comme comédie gentillette des années 90 par excellence, un jour sans fin tient ses promesses depuis maintenant 20 ans. Cependant, l'ayant regardé tout jeune, ma perception à quelque peu changée et l'évolution du personnage perd de son intérêt. spoiler: Bill Murray qui est censé devenir meilleur au fil des jours qui ne passent pas, devient en fait... plus ennuyeux. Fini son humour mordant, plein de vivacité, il devient un peu niait à la façon de tous les autres personnes qui l'entourent. Est-ce que c'est vraiment ça la morale ? Soit idiot et mielleux, ça passe mieux ?
Mis à part ces petites déception de personne ayant grandi, le film reste un joyeux divertissement à regarder en famille un dimanche après midi pluvieux pendant le temps des fêtes.
Le concept de départ est génial et audacieux et vaut à lui seul le visionnage du film quoi qu'on en pense. En ce qui me concerne, j'ai été un petit peu sur ma faim car je trouve que le film a du mal à s'émanciper de son concept et se repose un peu sur cet acquis. Il n'en demeure pas moins qu' « Un jour sans fin» reste un film très intéressant. Il nous amène à nous poser de réelles questions sur l'idée du quotidien, de la répétition des événements dans une journée et nous amène à nous rendre compte des infinis possibilités de situations qui s'offre à l'individu. Par la répétition et la monotonie, le film nous montre à quel point chaque individu peut orienter différemment son existence. Les différences évolutions, changements et adaptations du personnage campé par le très bon Bill Murray sont très intéressantes entre surprise, euphorie, état dépressif puis conscience des opportunités qui s'offrent à lui. Le scénario évite un côté moraliste dans la dernière étape qui est très simple et touchante. Comme le film s'éloigne des canons narratifs habituels, nous sommes parfois un peu déstabilisé (du moins au début) mais on ne regrette pas de faire l'effort de jouer le jeu de Harold Smith. A fortiori, le montage est très atypique et donne lieu à des surprises. Plus qu'un second rôle, Andie McDowell illumine le film par sa simplicité et sa justesse. On peut juste reprocher au film ses multiples ellipses trop rapides qui empêchent d'approfondir certaines situations et de ne pas assez surprendre par moment. En effet, je pense qu'il y avait possibilité de pousser certains aspects plus loin mais ceci est évidemment une appréciation purement subjective. Il manque également quelques moments de pure comédie. En conclusion, ce n'est peut être pas la comédie révolutionnaire du siècle mais un film très intéressant et touchant à partir d'une idée audacieuse et rafraîchissante.
C’est sur le génie comique de Bill Murray que repose toute la joie apportée par ce film. L’acteur met son humour au service d’une comédie intemporelle, qui fait mouche aujourd’hui encore. Phil Connors, son personnage, est contraint de revivre jour après jour la même journée. Et quelle journée ! Le journaliste est envoyé, comme depuis plusieurs années, couvrir un événement qui l’insupporte au plus haut point : le jour de la marmotte de Punxsutawney. Voilà le pauvre homme obligé d’assister chaque jour à ce désolant spectacle. Heureusement, Harold Ramis a l’intelligence de ne pas abuser de la répétition des jours. Le spectateur ne subit pas une dizaine de fois la même scène. Rapidement, Phil surpasse son premier jour et innove. Il n’y a pas de lassitude vis-à-vis de la répétition de certaines scènes phares. Certains passages un peu lourds, comme le réveil de la marmotte, ou même la rencontre avec Ned Ryerson, ne seront pas montrés plus de cinq fois au grand maximum. « Un jour sans fin » se paye même le luxe d’être touchant pour une comédie romantique. La relation entre Rita et Phil est simple et belle. L’incapacité de Phil de conquérir sa productrice, le fait de devoir toujours tout recommencer à zéro, apporte autant de situations cocasses que de drame. Le film dispose de plus d’une jolie morale, qui rend heureux malgré sa niaiserie. Un bon film familial, qui n’a pris aucune ride !
Revivre la même journée encore et toujours amène un paradoxal sentiment d'impuissance et de toute puissance : cela interrompt toute possibilité de construire des projets, de développer des relations, l'ennui s'installe, voire la folie ; mais par ailleurs l'absence de conséquences autorise des expérimentations à court terme, et il devient possible de corriger ses erreurs... Telle est l'expérience inouïe que va vivre le cynique Phil (excellent Bill Murray). Un mal ou un bien? Un jour sans fin fait partie de ces rares comédies dont on ne se lasse pas : éminemment drôle, originale, intelligente, intemporelle, familiale, romantique. C'est à voir et à revoir!
Harold Ramis signe avec « un Jour Sans Fin » une séduisante et touchante comédie particulièrement drôle où un présentateur météo vaniteux et cynique va revivre inlassablement la même journée. Une situation, adroitement construite, alternant avec efficacité rires (beaucoup), romantisme et émotion (un peu), ouvrant ainsi la porte à toutes les dérives et expériences existentielles possibles, qu’elles soient bonnes ou mauvaises. Un film qui offre un rôle en or pour le génial et hilarant Bill Murray. A ses côtés, Andie MacDowell est charmante à souhait. Un divertissement à voir et à revoir avec un plaisir XXL.
Je serais presque déçu par cette fin… En même temps, le film est tellement particulier qu’on ne sait pas trop à quoi s’attendre et on ne sait pas non plus si on va aimer. Car ce film a vraiment quelque chose de spécial. Perso j’adore la manière dont est utilisée la boucle temporelle de manière très intelligente et bien filmé (notamment la notion du temps, car le temps passe … pour un jour toujours identique). Les histoires racontées sont également bonnes. Il nous fait également réfléchir sur le sens de la vie et tente mainte fois de se suicider ce qui est bien normal vu les circonstances. Et en plus, on ne s’ennuie jamais et on rit même devant cette comédie. Franchement, peut-être la meilleure romantico-comédie fantastique de tous les temps (en même temps, il n'y a pas trop de concurrence) ! Film unique en son genre, une œuvre intelligente.
Super jeux des deux (trois) loulous, du bon boulot d'acteur, un sénario qui fonctionne bien, pour une comédie. Sympa dans l'ensemble, on passe un bon moment... ..mais il ne l'a mérite pas ! AH !
Vu à la télé, film intéressant pouvant nourrir notre réflexion sur notre manière de vivre notre quotidien. Bien interprété. On ne sait pas vraiment si on est dans un conte ou un film de fiction ..., on n'aimerait comprendre comment cela est possible de revivre le même jour sans fin, mais ce n'est pas l'objet du film.
Oui, oui, oui, c'est mignon tout plein et Bill Murray sauve le truc. Ça se laisse bien regarder, mais ce n'est surtout pas le genre de trucs que j'aurais envie de revoir.
Phil Connors, présentateur météo cynique, se rend chaque année dans la petite ville de Punxsutawney, afin d'y faire un reportage sur le Jour de la Marmotte. Mais chaque matin, en se réveillant, Connors revit le même jour, encore et encore... Cette intrigue laisse place à d'infinies possibilités de scénario, et on voit que Harold Ramis s'en est donné à cœur joie. Les situations mises en place sont très drôles et Connors utilise de nombreux stratagèmes hilarants pour parvenir à séduire Andie McDowell. Le dieu vivant Bill Murray est immense dans ce film (et ça fait toujours plaisir de le voir citer du Beaudelaire avec un accent américain) et tire le film vers le haut. Mais derrière l'aspect comique de "Un Jour sans fin", se cache un message un peu plus dramatique, avec un Phil Connors détesté de son équipe de tournage, mais qui finit par évoluer au fil du jour infini. Et n'oublions pas la sympathique chanson de Sonny et Cher, "I Got You Babe" qui est toujours aussi plaisant à écouter lors du réveil de Billy !
Vu pour la 1ere fois vers 2002,il fait toujours partie de mon top 5 de mes films préférés ! J'ai dû le voir au moins 10 fois en 12 ans ,et je ne m'en lasse pas. Ce film a le pouvoir de me rendre meilleur,de sentir ce que représente le bonheur,grâce à une scène en particulier dans le film... c'est le genre de film qui te fait aimer Le Cinéma, qui donne toute son essence et son rôle au Cinéma. Pour moi celui qui n'aime pas ce putain de film ne s'aime ni lui-même ni les autres évidemment ! C'est un chef-d'oeuvre !
Cette fable assez sympathique surprend énormément grâce à l'immense talent de Bill Murray qui parvient à nous convaincre avec brio de la puissance de ce scénario magnifiquement ficelé qui permet au spectateur de se laisser transporter dans cette aventure qui soulève beaucoup de questions philosophiques.
Un présentateur météo de télé se rend dans une bourgade perdue pour la traditionnelle fête de la marmotte. A l’issue de son reportage, avec le caméraman et la productrice, ils sont empêchés de rentrer pour cause de blizzard. Malgré le dédain qu’il porte à cette ville, Phil Connors (le présentateur) va devoir passer la nuit sur place. Mais voilà, il s’endort le 2 février et va se réveiller le 2 février. Et revivre le même scénario 100 fois, mille fois, des milliers de fois… Impossible de dire combien de temps il va rester dans ce trou spatiotemporel. Ce film concept est un véritable conte attachant, drôle, émouvant et grinçant. Et surtout une comédie romantique pas bête du tout qui se démarque fortement avec toute la production niaise du genre. Ce « jour sans fin » est avant l’histoire de rédemption d’un homme suffisant se prenant pour Dieu et qui va pouvoir toucher du doigt la toute puissance. En effet, comprenant les avantages de cette situation ; il va user de ce don pour le sexe, la richesse, la célébrité et la gourmandise ; un véritable pêcheur. Mais voilà, çà n’est pas une fin en soit. Alors ses désirs assouvis, il va chercher l’amour ; à force de répétition, il va tellement connaitre l’être convoité que le combat paraît déloyal. Ne parvenant à ses fins malgré son pouvoir temporel et ne voyant plus d’intérêt à cette vie il décide d’en finir. Et là, de nombreuses scènes de suicide se succèdent jusqu’à celle où il se jette en voiture dans le vide avec la marmotte. Mais rien n’y fait, il se réveille tous les matins au son de « I got you babe » de Sonny and Cher.spoiler: Vient alors le temps d’une troisième phase durant laquelle il deviendra sincère : la rédemption. Cette sempiternelle redite de la même journée va lui permettre de se connaitre lui-même et d’évoluer jusqu’à finir par se réveiller un beau matin de 3 février. La fin est optimiste et très happy end mais évite avec class la mièvrerie. Le suffisant devient humain et sensible et valorise la capacité d’évolution des Hommes. Cette histoire fait beaucoup pensé au cinéma de Capra et à « La vie est belle ». Tout ce parcours initiatique est porté par une profusion de gags vraiment réussi et jamais lourds. Il faut dire que Bill Murray sait comme personne interpréter le gars blasé et cynique ; il est donc tantôt charmeur, insupportable, drôle, méchant, cruel, profiteur… Harold Ramis offre aussi un film intelligent dans sa conception. Les 20 premières minutes posent de manière très classique la situation qui servira ensuite de base aux multiples répétitions qui suivront. Sans génie ; à l’issue de cette entame un peu laborieuse, on peut même douter de la qualité du film. Ensuite, le montage jamais linéaire et le traitement via les ellipses happent le spectateur au cœur du film. On n’a même plus aucune idée du nombre d’occurrence vécu par Phil ; on est perdu avec lui dans un trou spatiotemporel. Les running gags sont juste là pour marquer une succession sans fin des mêmes événements. Un classique du cinéma de genre. Plongez impérativement dans ce conte initiatique au cœur d’un dérèglement temporel.
C'est avec brio que monsieur Harold Ramis nous présente les différentes phases de réactions et de comportement vis-à-vis de ce phénomène éponyme: une journée qui recommence sans cesse.D'abord il y a l'étonnement, le personnage ne comprends pas trop ce qui lui arrive et cela l'intrigue. Ensuite la non-acceptation: cette phase le dérange, il ne sait pas trop comment se sentir par rapport à cette situation, surtout qu'il se trouve dans un coin paumé des Etats-Unis où on célèbre une marmotte divinatrice. Puis vient cette fameuse étape où le protagoniste se rend compte de la chance qu'il a, de tout ce qu'il peut faire lorsqu'une journée se répète indéfiniment. Il est libre ! Le monde alors est libéré de toutes ses contraintes, on peut parler d''hyperobjectivité". Il peut faire ce qu'il veut vu que ses actes n'ont de conséquences que le temps d'une journée. Mais la phase suivante se trouve être l'ennui. L'homme remarque qu'il a tout exploité et devient volontiers cynique. Alors il se met à faire des choses, à vouloir exploiter encore plus sa personnalité, tout cela pour en arriver à une fin où le héro se rend compte de ses fautes passées, de son caractère détestable, et il arrive même à tisser une relation avec sa collègue la charmante Andie MacDowell.C'est justement cette fin parfaite, moraliste et moralisante qui peut sans doute gêner ( du moins ça a été le cas pour moi). On a l'impression d'une certaine artificialité dans cette embouchure, et même si c'est charmant, cette manière de finir les films à été maintes et maintes fois reprises dans les scénarios de comédies des années 90."Un jour Sans fin" est donc un bon film pour moi, certes culte, mais on s'arrêtera là. 15/20