Un film que l'on voit souvent durant les fêtes de fin d'années sur TF1 ou autre, et pourtant on ne s'en lasse pas.
Ce film cache derrière son humour un profond message philosophique. Et c'est pour cela que je lui mets quatre étoiles. Jamais au grand jamais je n'aurai mis quatre étoiles juste pour une comédie!
Un Jour sans fin aura eu un certain impact au début des années 90 au même titre que d'autres comédies américaines devenues rapidement cultes sorties à cette époque comme Un Poisson nommé Wanda ou Quand Harry rencontre Sally. Finalement, quand on voit ou revoit Lost in Translation, Bill Murray, aussi bon soit-il, ne faisait que recycler son jeu. Celui d'un inadapté, cynique, frustré, en décalage avec les autres, en attente d'un quelque chose qu'ils ne peuvent ou ne veulent lui offrir ou qu'il n'arrivait pas à trouver. Il proposait déjà ça en 1993 avec Un Jour sans fin où il est condamné à revivre toujours la même journée. Au début, on pourrait trouver ça amusant. Ça permet de gommer ses erreurs. De profiter des joies simples de la vie comme inviter une fille à prendre un verre et tenter de la séduire. Rapidement, ça peut devenir aussi flippant voire même plus que la mort. Car il est impossible de changer son destin quand on sait que tout sera effacé le lendemain. L'impuissance, la résignation, c'est même pire qu'un jeu vidéo ou qu'un mauvais rêve vu qu'on sait que tout s'arrête à la fin. Heureusement, on est dans une comédie romantique et si je parlais de condamnation plus haut, c'est une condamnation positive à changer de mentalité pour ce présentateur météo. D'égocentrique, il va devoir apprendre à faire preuve d'humilité : exprimer ses sentiments, faire le bien autour de lui au lieu de prendre tout le monde de haut. Une romance en forme de leçon de vie. Et c'est fou ce qu'Andie MacDowell pouvait être jolie. Et même encore maintenant, je n'en doute pas.
Grand classique des années 90, Un Jour Sans Fin a influencé de nombreux films après lui et installé les bases du genre de la boucle temporelle. Porté par une écriture subtile et intelligente, ainsi qu'un Bill Murray au sommet, le film reste aujourd'hui de très bonne facture et a gardé sa force évocatrice.
Harold Ramis (Mafia Blues - 1999) réalise avec Un Jour sans fin (1993), une comédie fantastique mettant en scène un présentateur météo blasé, prétentieux, imbu de lui-même et aigri. Ce dernier doit couvrir un évènement qui ne lui tient pas à cœur et qu’il trouve futile, c’est "Le jour de la marmotte" (le "Groundhog Day"), un événement célébré en Amérique du Nord le jour de la Chandeleur (début février), une fête qui permettrait de savoir si oui ou non l’hiver sera rude (en fonction de la fameuse marmotte).
L’originalité du film, est que le personnage principal va être victime d’une "boucle temporelle", à savoir qu’il se retrouve bloqué dans le temps, obligé de revivre inlassablement et jour après jour, la même journée, avec son lot de rencontres et tout ce qui s’ensuit. Ce dernier comprendra finalement que pour arrêter ce manège incessant, il faudra qu’il trouve un sens à sa vie et un épanouissement personnel.
Passant par plusieurs stades, allant de la comédie au fantastique, du drame à la romance, Harold Ramis a mis sur pied une séduisante et hilarante comédie, magnifiquement portée par un très beau tandem, à savoir Bill Murray & Andie MacDowell. Une histoire étonnante et drôle grâce à un humour noir bien présent spoiler: (Bill Murray en pleine dépression, essayant toute sorte de mises à mort pour échapper à son destin inéluctable) . Cependant, force est de constater que le film accuse tout de même quelques longueurs liées à pas mal de situations répétitives.
A noter que ce film est très largement inspiré du téléfilm 12 h 01, prisonnier du temps (1993), lui-même adapté du roman éponyme de Richard A. Lupoff (pour rappel, un procès avait été intenté contre la Columbia Pictures par le réalisateur et l’écrivain).
Une musique culte qui repasse tous les jours pour Bill Muray, coincé dans une petite ville par le blizzard et condamné à vivre le même jour, sans fin. Il va finir par s'apercevoir que quoiqu'il fasse, il n'y a pas de conséquence sur l'avenir du lendemain. Le même jour rejoue encore et encore pour le ramener à son point de départ. beaucoup de fun et les mêmes personnages avec de nombreuses interprétations différentes. Une excellente comédie !
Que ferions-nous si l'on vivait inlassablement le même jour, qui plus est dans une bourgade paumée en plein hiver ? C'est en tout cas ce qui arrive au journaliste prétentieux Phil Connors, condamné à présenter le "célèbre" jour de la marmotte dans le village de Punxsutawney, lors d'un 2 février qui ne cesse de recommencer. À partir d'une idée appartenant au genre fantastique, Harold Ramis trouve une certaine justesse dans la représentation du comportement de Phil, qui d'abord s'étonne logiquement de ce qui lui arrive, puis en vient à désespérer de sa situation, avant de se mettre en tête de séduire sa collègue Rita (Andie MacDowell irrésistible). La segmentation très marquée du cheminement de Phil pourrait être programmatique si elle n'était pas fluidifiée par l'interprétation de Bill Murray, qui ne calque pas stricto sensu ses émotions sur les étapes du scénario ; au contraire, l'acteur, qui trouve ici l'un de ses plus beaux rôles, parvient à faire émerger lors de ces différents mouvements une tonalité particulière – de l'exaspération à la bonté, en passant par l'aigreur –, tout en n'écartant jamais d'autres affects, qui peuvent se manifester à n'importe quel moment. Quand le rire est franc, le désespoir n'est jamais très loin – et vice-versa, quand Phil se lance dans une série de suicides, c'est bien un humour noir ravageur qui prend forme –, et l'extraordinaire expressivité de Murray vient rappeler cette circulation de sentiments contraires dans une situation inimaginable. Moins convaincant dans sa dernière partie dans laquelle le film se rabat sur des codes mélodramatiques plus convenus, "Un jour sans fin" demeure une merveille d'écriture en réussissant toujours à véhiculer un discours philosophique et moral à travers l'humour, salvateur face à l'impuissance.
Une belle comédie portée par l'excellent Bill Murray. Le sujet est original et bien traité même s'il y a parfois quelques longueurs. Des moments très drôles, un peu d'émotion et de réflexion... On passe un bon moment.
En 1993, l'excentrique Bill Murray retrouve pour la deuxième fois le réalisateur Harold Ramis qui signe ici une comédie fantastique unique, ou comment un égocentrique présentateur TV va vivre sans cesse la même journée ; un cauchemar pour ce citadin allergique aux joies simples d'une petite bourgade d'Amérique du Nord qui célèbre comme chaque année le Jour de la Marmotte (si la marmotte-mascotte ne voit pas son ombre, l'hiver finira bientôt...). D'abord rendu fou par cet éternel recommencement, notre héros va peu à peu découvrir les opportunités de cet étrange phénomène et apprendre une foule de choses qu'il n'avait alors jamais pensé faire comme étudier la poésie française ou encore apprendre à jouer du piano et même la sculpture sur glace... S'habituant à la petite ville, il va surtout se bonifier en aidant la population mais aussi tenter de séduire sa productrice fleur bleue (campée par la toujours souriante Andie MacDowell). Si le film regorge d'idées toutes plus folles les unes que les autres, Ramis explorant au maximum les possibilités d'une telle malédiction (d'un tel avantage ?), on pourra toutefois trouver le film un peu longuet par moments, le rythme étant quelque peu inégal malgré l'infatigable humour de Bill Murray. Le long-métrage possède cependant son lot de scènes comiques associées à des séquences d'émotion sincères où l'on découvre la star des S.O.S. Fantômes sous un aspect plus romantique que d'ordinaire. Original, drôle et touchant à la fois, Un jour sans fin reste encore aujourd'hui l'un des meilleurs films de Harold Ramis, l'une des meilleures prestations de Bill Murray et un long-métrage précurseur dans le genre, qui inspirera pas mal d'autres successeurs comme Amour & amnésie ou encore L'Effet Papillon. À voir absolument.
Un scénario très astucieux et très original qui nous embarque dans une comédie bien emmenée et agréable. Bill Murray est très bon et donne du fond à ce personnage lunaire, et fantasque. Une belle comédie qui sort des sentiers battus. Une succession de gags originaux.
Qui n'a pas vu en son temps ce film très sympathique et extrêmement bien écrit ? "Un jour sans fin" ou "Groundhog day" pour le titre original, nous montre un journaliste peu sociable, responsable de la météo, partir dans une bourgade pour faire un reportage sur le jour de la marmotte. Tout va basculer lorsqu'au réveil, il constatera qu'il va revivre indéfiniment la même journée... De nombreuses scènes cocasses seront à voir ainsi que des moments plus romantiques grâce, principalement à Bill Murray, magnifique dans ce rôle de journaliste raté qui verra sa vie bousculé par ce jour sans fin... Bref : je vous rassure, ce film a une fin :)
Le pitch est génial, mais on pourait craindre justement de nombreuses répétitions. Et bien non pas du tout et c'est ça la force du film. Avec un Bill Muray génial et touchant on a un excellent film. Vraiment drôle et qui en plus nous questionne sur notre vie, nos choix, notre philosophie de voir la vie.