Du John Woo old school, période Hong-Kong, à dix milles lieues de nanarlol Mission Impossible II, de l'action à l'état pure.
Scénario en apparence light, mais si on fait un peu attention, certains aspects sont plus développés que dans les homologues américains, mais c'est quand même assez mince.
Qu'importe, c'est de l'action décomplexée comme on l'aime, et quelle action, on a rarement vu aussi bien : scènes d'actions présentes pendant tout le film, gun-fights magistraux orchestré d'une main de maître, ça éclate de partout, les balles sifflent à en saturer le son, ça pète dans tous les coins, des centaines de cadavres dans tout le film, des explosions, des flashes de lumière omniprésents, des ralentis furieux, des shotguns, du sang, des vitres qui se brisent, des personnages increvables qui font des sauts improbables, la longueur incroyable de ces scènes, le maëlstrom qu'elles constituent, un chaos indescriptible...
D'accord c'est très improbable, mais c'est du cinéma, un cinéma jouissivement impressionant qui fait dix mille fois mieux que les américains sur ce plan, il n'y a qu'à voir l'incroyable scène finale d'action non-stop pendant plus d'une demi-heure dans l'hôpital qui passe en revue toutes les formes d'actions possibles.
Quelques ombres au tableau pas trop génantes : le côté niais du "t'es mon ami/non tu l'es pas/j'ai tué, c'est horrible..." entre deux fusillades, des chargeurs qui ne se vident jamais sauf pour les besoins scénaristiques, des méchants... méchants (bof), le côté over-the-top too much trop trop trop mais perso je m'en fous, un certain vide dans l'histoire aussi... ça dépend des points de vues.
A déguster