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dahbou
204 abonnés
2 186 critiques
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5,0
Publiée le 7 mars 2008
Pour son dernier film à H.K. avant son départ pour les U.S.A., John Woo pousse son style à son paroxysme en limitant volontairement le scénario pour mieux se consacrer à des "gunfights" hallucinants de maitrise, véritables fantasmes et objet de culte pour ses fans ( les gunfights dans l'hôpital !!!). Même si on n'est pas un adepte de Woo, il est impossible de ne pas reconnaitre une telle virtuosité sur le plan technique dans des scènes orchestré avec talent. Chow Yun Fat et Tony Leung assurent parfaitement dans des rôles taillés sur-mesure pour les 2 plus grands comédiens Chinois ( à mon humble avis).
Avec The Killer , ce film fait partie des incontournables de John Woo , il contient presque toutes ses signatures : fusillades stylées , relations ambigues , Chow yun Fat etc.Le scénario est somme toute assez classique avec traffic , mafia , flic infiltrés , flic vengeur mais le tout est assez prenant.Par contre la VF est vraiment moyenne , je vous suggère lourdement la VOST.Comme je l'ai dit ,les fusillades sont dantesques , pas toujours réalistes il faut dire ( ils rechargent pas souvent ^^) mais elles sont toujours un regal pour les yeux.Les personnages sont plutôt sympathiques , la plupart passent bien , bon les dialogues par contre c'est pas la joie.Le grand moment du film est bien sur la scène de l'hôpital , truffé de gunfight aussi impréssionnant les uns que les autres.Un autre point important du film est la relation entre les deux personnages principaux , qui oscille entre rivalité et amitié , c'est le même genre que l'on a pu voir dans The killer.Donc dans l'ensemble c'est un très bon polar avec un bon final explosif et qui fait presque office de requiem de l'époque ou John Woo était à son apogée.
John Woo enchaine de scénes d'anthologie dans un film pharaonique aux scénes d'action toutes spectaculaires les unes que les autres.Hard Boiled nous rappelle qu'il nous faut pas un budget explosé par des effets spéciaux numériques pour rendre un film spectaculaire mais une bonne dose d'ingéniosité dans le style et la maniére de filmer des explosions ou des projectiles.En plus de son divertissement extreme,on peut compter sur les acteurs exellent pour servir ce plat hélas accompagné d'un scénario un peu mou mais trés efficace pour un John Woo.
John Woo au summum de son art. Avec son scénario qui ne fait pas trop d'ombre au scène d'action (c'est le moins qu'on puisse dire) se film se révèle comme un des plus gros chef d'oeuvre du cinéma d'action. Imaginez un peu, des plans séquence de plusieurs minutes durant lesquels des flics et des terroristes se fusillent dans un hopital, entre plusieures couvées de gosses. je vous le dit " un summum".
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3,0
Publiée le 14 août 2010
"Ton pire ennemi c’est toi, si tu n’es capable de te contrôler, tu n’arriveras jamais a rien"...C'est avec ce polar survoltè aux fusillades fleuves que John Woo, le maître incontestè du cinèma d'action made in Hong-Kong, fait ses adieux à son pays avant son dèpart pour Hollywood! il retrouve ici Chow Yun-Fat et Tony Leung , ses acteur fètiches, et apparaît lui-même dans un petit rôle de barman! Le secret de John Woo? Son style si particulier rythmè par ses effets-signatures, ralentis hypnotiques et montage pied au plancher, qui apporte à son oeuvre un souffle èpyque qui a bientôt conquis l'Occident! Un film culte et des chorègraphies d'action et de fusillades assez impresionnantes dont le plan sèquence de l'hôpital, remarquable de maîtrise...
Le plus grand film d'action de tous les temps ? En tout cas, le plus frénétique et le plus barge dans sa démesure. John Woo impose un credo jusqu'au boutiste (le titre original, " Hard Boiled ", est sans équivoque) et pousse le principe de suspension d'incrédulité dans ses derniers retranchements. Ne cherchez pas de scénario béton cuisiné aux petits oignons, ce dernier n'est qu'un prétexte, une rampe de lancement au service d'un déluge furieux de violence stylisée, de gunfights hyper-chorégraphiées et ultra-sanglants. La scène d'ouverture dans la maison de thé relève en cela du jamais vu. Que ce soit dans les travellings et mouvements de caméra-avant traduisant la fulgurance de l'action et l'état d'esprit adjacent des protagonistes, les choix des angles de caméra situant le positionnement -crucial- des personnages dans l'espace et leur interaction avec le décor (voir comment Chow Yun-Fat se farcit deux gaillards en glissant sur une rampe d'escalier : Woo trouve le moyen d'exploser un concept défriché dans " A Better Tomorrow 2 ") ou bien encore la durée (une bobine entière), cette séquence étoffe substantiellement la grammaire visuelle d'un John Woo au sommet de son art [...]. Comme toujours, Chow Yun-Fat déborde de charisme et ne recharge jamais son gun. Les cascades, chorégraphiés par ce fou de Philip Kwok, sont pour beaucoup suicidaires. Le bad guy est un chatouilleux de la gâchette complètement taré. Et Tony Leung Chiu-Wai fait preuve d'un talent incroyable dans l'action tout comme dans le dramatique. John Woo n'oublie pas non plus d'aborder des thèmes qui lui sont chers (amitié, sacrifice, rédemption) [...]. Etonnament occidental à bien des égards (caractérisation des personnages, couleurs métalliques à profusion, ambiance délicieusement jazzy, intro à la Scorsese... John Woo allait tout juste entamer sa carrière hollywoodienne), classique immédiat dès sa sortie en 1992, " A Toute Epreuve " est une référence instantanée qui inspire le respect. A genoux tout le monde !
A l'époque j'étais jeune et c'était un genre nouveau, j'ai donc beaucoup aimé, mais aujourd'hui avec du recul je trouve que le scénario n'est pas terrible, certes il y a de belles scènes surtout si ça nous dérange pas de voir un gars qui esquive d'une pirouette des balles de mitraillettes un peu comme les flèches dans azumi. Mais globalement en dehors des scènes d'action "gore", le scénario avec ses moments à l'eau de rose et pointes de tendresses ne m'emballe pas.
Le record absolu de balles, de douilles et de cadavres !!! Oui, plus meurtrier encore que l'intro du Soldat Ryan ! Sauf que ce n'est pas un film de guerre, mais un film policier ! C'est quasiment par miracle que John Woo parvient à faire progresser son scénario au milieu de ce gigantesque GUNFIGHT non stop qu'est A toute épreuve. Mais des flingues ne suffisent pas à faire un bon film. Non, ici, c'est la maestria totale de l'action. Le film qui a imposé au reste du monde cette nouvelle forme d'action très rythmée : le honk-kong gunfight ! Sans doute le meilleur film d'action de tout les temps. Ici, on vise pas, on tire d'abord. Même si c'est inutile, on troue chaque ennemi avec minimum 5 balles, et parfois à bout portant en lui tenant le bras ! A toute épreuve est un déchainement hystérique jamais vu avant, et jamais vu après. Il suscite l'incrédulité à tout les niveaux, on a du mal à admettre que l'on assiste à CA ! Le film extrèmement maitrisé possède une scène incroyable de plus de deux minutes d'action en plan séquence, au sein d'un scène anthologique de 40 minutes de Gunfight non stop, DU DELIRE !!! On en fonderait en larme en implorant mais pourquoi ? POURQUOI ?
Une référence en matière de gunfight. Le type de film où on ne s'ennuie jamais car le dynamisme est toujours présent grâce à des acteurs bourrés de charisme et qui se donnent corps et âme dans des scènes d'action certes irréalistes mais diablement efficaces. La paire Yun-Fat/Leung fonctionne à merveille du début à la fin. On a même le droit à des scènes monumentales où se mêle sauts, bullet time et léger humour. C'était la belle époque de John Woo, l'époque à laquelle il était fidèle à son pays et ne se perdait pas dans des réalisations désastreuses aux USA (sauf Broken Arrow et Volte/Face).
Aucune scène crédible (on recharge pas les armes, tout explose en 1 seconde, des cascades tirez par les cheveux, ...) une fois passé ces détails, les scènes d'actions sont ce qu'il y a de mieux dans le film et même assez distrayante. Les acteurs sont pas doués, la réalisation est pas terrible mais le pire est le montage fait par un enfant de 4 ans !
A défaut d'être très philosophique, les films de John Woo ont le mérite d'être extrêmement efficace quant à l'action. Jamais un répit, le réalisateur de Volte/Face ou encore de MI2 nous entraine pendant une centaine de minutes dans une tourmente guerrière au cours de laquelle les scènes violentes sont omniprésentes. Bizarrement, on en redemande.
(...) L’ouverture est grandiose spoiler: avec un gunfight d’une dizaine de minutes dans le salon de thé (...) Le talent de John Woo pour ce genre de scènes n’est plus à démontrer. (...) John Woo a un défaut majeur, l’abus de ralentis, à tout moment et pour n’importe quoi. Cela pénalise le rythme du film d’une durée de 2h02, qui aurait mérité un montage plus serré et nerveux, à l’image des nombreux gunfights qui permettent de se maintenir éveillé, malgré les quelques longueurs. Mais au contraire de son soi-disant chef d’œuvre Une balle dans la tête, on le sent plus à l’aise techniquement, sa caméra étant un personnage à part entière de l’histoire. Il est impossible de regarder le film, sans remarquer les superbes plans séquences. (...) Le film est superbe techniquement, mais un autre défaut de John Woo, est qu’il privilégie la forme au fond. Le scénario est juste une excuse pour enchaîner les scènes d’actions. Heureusement, il se repose sur un duo d’acteurs majeur avec Chow Yun-Fat et surtout Tony Leung, dont le seul Andy Lau peut rivaliser avec sa classe et son talent. Dix ans plus tard, on retrouvera d’ailleurs Andy lau dans un rôle similaire dans le grandiose Internal Affairs, dont Martin Scorsese fera un remake intéressant Les Infiltrés. C’est la preuve de l’influence de John Woo sur le cinéma asiatique, lui-même s’inspirant du cinéma américain. (...) Pour les amateurs de cinéma d’action, de gunfight jusqu’à l’overdose, de héros qui sont censés mourir toutes les cinq minutes, de revolvers au barillet illimité, d’acrobaties improbables, de méchant qui a une vraie gueule de méchant, encore plus avec un œil en moins, même s’il n’est pas dénué de cœur. N’oubliez pas de ranger vos neurones, on a juste besoin de ses yeux pour apprécier la folie de la caméra de John Woo.
Le début de l'intrigue m'a laissé perplexe mais rapidement, le scénario monte en puissance et l'action devient explosive et meurtrière. On reconnait bien là la patte de John Woo, un réalisateur efficace qui ne fait pas dans la dentelle. Pour réussir cette entreprise, il s'est offert les services de deux grandes stars du cinéma hongkongais, Chow Yun-fat (Inspecteur Tequila) et Tony Leung (Tony), sans compter les seconds rôles qui sont aussi excellents, tels Philip Chan (le capitaine Pang) ou Anthony Wong (le chef de gang Wong) ainsi que Philip Kwok (le redoutable tueur). Ce film est percutant dans tous les sens du terme, le rythme est vif et ne faiblit jamais. Intense et prenant, spectaculaire et démentiel, époustouflant et sensationnel. La scène finale dans l'hôpital est dantesque. La mise en scène est parfaite, les mouvements de caméra sont exceptionnels intensifiant les scènes d'action à leur maximum. Oui, vraiment, John Woo nous a livré le meilleur de lui-même en sublimant ce film d'action qui en devient une référence.
2h10 de Gunfight endiablés, de répliques cultes, de gangsters cheap mais inoubliable, de scènes cultes, de seconds degré permanent, A Toute Epreuve est à considérer encore aujourd'hui comme la référence du film d'action. La collaboration entre John Woo et Chow Yun-Fat fait des étincelles. Du grand cinéma.