Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 septembre 2015
Sans égaler The killer, À toute épreuve est pour moi un très bon John Woo. Alors on prend tout ce qui fait la réputation du cinéaste, ses gunfights, et on l'étire aux 2/3 du film est tadaaa : on a un film d'action dynamique avec les meilleures fusillades jamais vues dans les films du maître (ce plan-séquence juste énorme vers la fin), mais les personnages ne sont pas inintéressants, ils sont plutôt bien développés et badass (je pense au borgne qui pour moi est le meilleur personnage du film), la mise en scène est parfaite et ce n'est jamais too much. Un film jouissif de John Woo, qui ravira ses inconditionnels.
Le dernier cadeau de MR WOO a Hong Kong, Piege de cristal est considerer le meilleur film action ? Nan le vrai est la , le plan sequence a l'hopital est l'une de plus grande scene du cinama .
Excellent film, sans conteste un des meilleurs films d'action que j'ai vu. Certes cela peut paraître bourrin mais cela demeure trés agréable à regarder et à re-regarder!
En revoyant ce film je constate qu'il m'impressionne moins que lors de ma 1ère vision mais je ne changerais pas ma note car malgré des défauts flagrants c'est tout de même un grand moment du cinéma d'action. Même si on peut le trouver un tantinet trop long avec ses 2 heures À toute épreuve est pour l'amoureux des films d'action un moment totalement jouissif à regarder, on peut parfois sourire face au côté excessif de certaines situations toutefois la maestria de la mise en scène de John Woo sauve ce film parfaitement maîtrisé du ridicule dans lequel il aurait pu sombrer. Outre le réalisateur il y a un casting solide et charismatique composé de vedettes du cinéma hongkongais et malgré sa longueur l'ensemble est justement rythmé, seul le scénario peut sembler faible. La deuxième heure est davantage prenante car c'est quasiment de l'action non stop avec un dernier quart particulièrement explosif. Voilà un film auquel on ne pourra pas reprocher un manque de fusillades, il lui manque peut-être une course-poursuite.
John Woo est un maître absolu du gunfight et dans "Hard Boiled" il y est allé fort, vous allez être servi! John Woo est un virtuose du film d'action, on en prend plein les yeux, la mise en scène est parfaite. Tout est exagéré, rien n'est réaliste mais c'est vraiment fun. Je me souviendrai de ces sauts au ralenti, de ces explosions en tout genre, de ces fusillades interminables en plein coeur d'un hôpital Hong-Kongais. Tony Leung et Chow Yen-Fat sont parfaits dans leurs rôles de super flics quasi invulnérables malgré ce qu'ils endurent. Conseil: débrancher votre cerveau, ouvrez les yeux et surtout: HAVE FUN
L'un des plus gros films d'action des années 90 sur la guerre des gangs. On en a plein les yeux entre les échanges musclés à coups de uzi, de 8 mm et d'explosifs spoiler: 30 minutes de fusillades non stop dans l’hôpital avec des centaines de tués ! . Le nombre de morts dans le film est incalculable ! Sans doute près de 1 000 tués à coups d'armes létales, bons, méchants et innocents, c'est la guerre dans les rues et tout le monde en profite pour se prendre une bastos ! De l'action à gogo et à l'ancienne pour les amateurs.
Un gros film d'action de John Woo. Une caméra déchainée , des batailles et combats, virvoltantes, une mise en scène qui marque John Woo comme un spécialiste du film d'action ,dans son dernier film de Hong Kong , avant qu'il ne s'impose à Hollywood. Un film rempli de "new technology" et plein de speed.
La quintessence même du cinéma de John Woo partagée entre cette sempiternelle dualité entre le Bien et le Mal brouillant avec une certaine intelligence les limites du manichéisme et ses scènes d'action, caractéristiques du réalisateur, trépidantes, dantesques, complètement extravagantes. Après, un long-métrage qui pâtit d'une mise en scène qui a énormément vieilli, une intrigue qui part un peu tous azimuts pour un résultat terriblement décalé à l'image des personnages loufoques, pas toujours d'une grande finesse psychologique et surtout des dialogues littéralement risibles. Présenté comme l'un des meilleurs films du cinéaste hongkongais mais personnellement un ensemble qui m'a laissé relativement indifférent.
Sorti en 1992, "À toute épreuve" est le dernier (et non des moindres) film hongkongais de John Woo avant de partir aux États-Unis avec le succès en demi teinte que l'on sait. Son titre original "Hard Boiled" ne pouvait mieux incarner son esprit, situé entre l'affirmation de son style et l'hommage rendu à ses pairs. L'ombre de Jean-Pierre Melville plane en effet sans cesse sur cette intrigue. Car "À toute épreuve" est avant tout un film sur la fatalité, peinture angoissée de Hong Kong. Mais alors que l'auteur du "Cercle rouge" étirait son cinéma dans la lenteur, ici les scènes d'action occupent la quasi totalité du film, de la première fusillade dans le restaurant jusqu'au feu d'artifice à l'hôpital et le duo détonnant que forme Tequila avec le bébé. Rarement on aura vu une telle inventivité, un tel maniérisme de la part d'un réalisateur ici au comble de la maîtrise. Les seuls moments de répit sont ceux des roses blanches offertes ou les scènes dans le bar dans lesquelles le cinéaste se met en scène. Porté par ces deux brillants interprètes que sont Chow Yun-fat et Tony Leung, signe un des gunfights parmi les plus puissants.
Avec The Killer, Hard boiled est la référence du cinéma de John Woo. Des tirs de face, des chorégraphies de fusillades et de la testo à toute épreuve! Les acteurs ne sont pas les meilleurs qui soient, c'est sûr, et le doublage français est toujours aussi dégueulasse. Par contre, il s'agit vraiment d'un film de gangsters des années 90, entre les flics sans scrupules et les truands pas mieux... On parlait de film culte du réalisteur, peut être pas, mais un pur moment d'action, c'est sûr, et la dernière scène de l'hopital (la nurserie surtout), est en apothéose!
Ne cherchez pas une quelconque histoire qui tient debout dans ce film, il n'y en a aucune et l’intérêt n'est jamais là dans les films de John Woo. Ça flingue à tout va, 2 heures de gunfight pratiquement ininterrompu devraient rendre les inconditionnels du genre complètement fan de ce film.
Un énorme tas de cadavres. John Woo est un influenceur de masse. Son cinéma a inspiré la plupart des films d’actions américains des années 1990 à aujourd’hui. Il s’agit là du dernier film au pays de Woo. Son prochain sera américain (et moins bon). Tequila est un flic du genre tête brûlée. Au cours d’une opération, il perd son meilleur pote. Du coup, il est un peu énervé et veut faire la peau de la mafia locale. Pendant ce temps-là, un jeune rookie de la police est en infiltration dans le milieu, celui-ci étant en pleine guerre de territoire. L’intrigue est du déjà vu mais les rebondissements fonctionnent bien. Il ne faudra pas s’attendre à une chronique sociale ou une immersion dans la société hongkongaise car la démarche n’est vraiment pas là. Non, plus simplement, la démarche, c’est de dézinguer tout ce qui bouge. Et sur ce point là, pas de demi-mesure. Pendant 2 heures, les corps vont sauter sous les balles, les explosions, les coups de tatanes. Alors bien sûr, c’est dans l’excès et ce n’est pas crédible. Mais une fois ce postulat accepté, c’est vraiment fun. Et surtout, la mise en scène est assez démentielle à l’image de cet hôpital qui explose littéralement alors qu’on évacue le service néonat par la fenêtre ou à l’image de ce long travelling de fou furieux de 3 minutes avec cascades millimétrées, dialogues, destruction du décor, ascenseur, ralentis et une cinquantaine de figurants. Reste que ça n’a pas formidablement bien vieilli, surtout au niveau du son avec une VF médiocre et une musique vraiment horripilante. On aurait également pu couper une petite demi-heure pour gagner en efficacité. Bref, on retiendra surtout les scènes d’actions qui justifient à elles seules le visionnage. Un film virtuose qui a la démesure d’un autre temps à défaut de faire preuve de finesse.
Pour son ultime film hong-kongais avant le départ pour les States, le virtuose John Woo nous livre l'un de ses meilleurs longs-métrages, un fantastique lot d'action et de gunfights à l'apogée de son art. Mettant pour la cinquième fois en avant son acteur fétiche Chow Yun-fat, le metteur en scène signe ici un polar violent, explosif et envolé, l'intrigue tournant autour de deux flics élitistes se rencontrant malgré eux sur la même mission consistant à démanteler un important cartel de drogue. L'un est un Dirty Harry hong-kongais qui ne rate jamais sa cible et enchaîne les cadavres (Yun-fat, électrisant), l'autre est infiltré depuis cinq ans dans ledit gang tuant par nécessité avec autant d'efficacité que son rival (l'excellent Tony Leung Chiu-wai, qui reprendra un rôle similaire dans Infernal Affairs). Avec autant de grâce que de vivacité, Woo filme une galerie de gunfights mémoriaux quasi-indétrônables, de la scène d'introduction dans le club jusqu'au cultissime final dans l'hôpital en passant par cette monstrueuse fusillade dans l'entrepôt, interminable boucherie sans équivoque. Le scénario s'avère simple mais efficace, l'enquête que mènent nos deux intrépides policiers n'étant qu'un prétexte pour l'enchaînement de fabuleux moments de bravoure époustouflants de beauté visuelle. Ralentis à foison, hémoglobine omniprésente, cartouches de balles par milliers et sauts latéraux gracieux sont donc la marque de fabrique toujours aussi efficace d'un John Woo inspiré qui laisse avec À toute épreuve un véritable pan du cinéma d'action derrière lui tout en s'imposant de nouveau comme l'un des maîtres du genre.
En 1992, les gens connaissent John Woo pour ses films de gangsters aux gunfights élaborés et à la symbolique omniprésente. Mais le réalisateur hongkongais commence à être catalogué.
Alors il réalisé A Toute Epreuve, un film qui fait la part belle aux policiers, deux en particulier. Si l’inspecteur Alan passe un bon moment undercover, ne sachant plus démêler le vrai du faux, le vrai héros du film, le très bien nommé Tequila Yuen est présenté comme un demi-Dieu. Dès les premiers instants, le ton du film est donné : le son est tonitruant, Tequila Yuen se sert un verre de tequila avant d’entonner un morceau de jazz à la clarinette avant que des dizaines de mafieux explosent le salon de thé avec des rafales de balles. Voilà ce qu’offre A Toute Epreuve : des séquences aussi dantesques qu’à prendre au second degré. Ca se tire dessus toutes les cinq minutes, le nombre de méchants est ahurissant, Tequila Yuen saute par-dessus des motos pour envoyer une volée de shotgun à un autre motard dans un hangar, se cache sous l’eau pendant un meeting entre Alan et le grand méchant sanguinaire Johnny Wong, rappe une berceuse à un bébé avant de flinguer le mec en face de lui et se permet même de choper la fille. Autant vous dire qu’il renvoie John McClane à ses études, surtout qu’il est joué par l’immense Chow Yun-Fat, dont le charisme est encore inégalé.
Le film est à l’avenant : le méchant est fabuleusement machiavélique et irrattrapable, joué par un Anthony Wong au sommet du cabotinage, son sbire joué par Philip Kwok est mutique et aussi dangereux que du cyanure, le sidekick de Tequila Yuen, joué par un jeune Tony Leung Chiu-Wai, est sympathique, beau gosse et tout aussi azimuté et le troisième acte surpasse même le meilleur des Die Hard. John Woo enchaîne les séquences bourrines sans faiblir pendant deux heures, clairement jusqu’à l’excès, comme en témoigne ce final ahurissant de trois quarts d’heure dans un hôpital où on protège des nouveau-nés en flinguant les mecs en face, tout en se réservant un rôle de deus ex machina (dont la voix est étrangement hors synchro) de barman. A la musique, c’est Michael Gibbs, qui livre une prestation qui ressemble à celle de Commando de James Horner passé aux 33 tours et qui colle parfaitement avec la démesure que cherche à insuffler John Woo.
On considère souvent A Toute Epreuve comme le meilleur film d’action de l’Histoire du Cinéma. Impossible de dire s’il l’est vraiment. Mais il est évident qu’il fait partie du Top 5, tant le film est techniquement parfait et délibérément over-the-top. A Toute Epreuve est un modèle du cinéma policier, un chef d’œuvre pur et simple.