Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Julien D
1 221 abonnés
3 461 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 21 février 2014
Pour son second film, qu’il a coécrit avec son frère, John Dahl affiche sous gout prononcé pour les intrigues criminelles et le film noir puisqu’il en reprend bon nombre de ses codes et clichés pour mettre au point une histoire saugrenue dont on devine qu’elle a inspiré l’écriture de U-turn quatre ans plus tard. L’ arrivée du personnage aussi marginal que naïvement honnête qu’interprète Nicolas Cage (qui revêt à l’occasion sa veste en jean qu’il portait avec aisance dans Sailor et Lula) dans une petite ville minière du Wyoming peuplée de personnages peu scrupuleux va entrainer, malgré lui, un déchainement de violence assez prenant à suivre, d’autant que Dennis Hopper y fait preuve d’une bestialité jubilatoire (digne de celle de True Romance) et que Lara Flynn Boyle (déjà fort charmante dans Twin Peaks) se montre particulièrement envoutante dans son rôle de femme fatale. Red Rock West n’offre donc rien de novateur sur le plan scénaristique, mais sa réalisation référencée et son casting séduisant en font un film indépendant réussi et même une œuvre emblématique des années 90.
Petit film indépendant assez méconnu, Red Rock West fleure bon les années 90, et leur ambiance si particulière. Ici, le détour vaut surtout pour le tandem Nicolas Cage/Dennis Hopper, qui donnent à cette sympathique série B du charme et du caractère. Pour le reste, rien ne marque les esprits. Les situations alambiquées amenées par le scénario font sourire, l'opportunisme de Michael Williams (Cage), le principal protagoniste aussi, et l'esprit Redneck de ce trou du Wyoming est plutôt bien reconstitué. Vite regardé et vite oublié, Red Rock West n'en demeure pas moins un film agréable qui saura vous occuper le temps d'un après midi pluvieux.
Un film un peu bizarre dans son scénario, comme si des bouts auraient été ajoutés en voyant que le film n'était pas assé long, un peu dommage. Mais a voir
Red Rock West est un excellent thriller qui se déroule dans les routes et bleds perdus du Texas, sous une musique de blues dépressif. On a ici un jeu du chat et de la souris magnifique (un peu comme No country for old men), où un chômeur se fait passer pour un tueur qui est embauché par le shérif qui lui propose une somme d'argent pour qu'il tue sa femme, celle-ci lui en offre le double...Ce jeu du chat et de la souris est très bien réalisé et très bien mis en scène où les rebondissements ont lieu toutes les quinze minutes dans la dernière partie, le suspens se maintient de a à z; le film frôle la perfection et le 5/5, c'"est sûrement le meilleur rôle de Nicolas Cage que je n'apprécie pas trop (sauf Rock mais là il était accompagné avec Sean Connery...), Dennis Hopper est génial et offre une prestation remarquable. Vrai petit bijou, 4,5/5!
Sombre et bien mené, "Red rock west" est un thriller qui brille avant tout par son ambiance. Les comédiens y sont convaincants, notamment Dennis Hopper, habitué aux rôles de méchants. Mêlant les rebondissements à l'action, on est quand même frappé devant la crédulité des personnages, qui ont le don de se mettre dans le pétrin volontairement. Cela en devient quelque peu abusif, et le scénario n'arrange rien avec des complots dans tous les sens. Pourtant la sauce prend, et on part sans broncher en virée chaotique dans la ville de Red Rock.
Le film noir sur fond de blues dans les décors superbes du Texas revisité malicieusement par John Dahl !! Un chomeur vivant dans sa voiture avec pas beaucoup d'argents voit le hasard et la poisse d'avoir accepter un travail assez spéciale d'un type qui le prend pour un autre à savoir tuer sa femme contre une belle somme d'argents. Le nom du patelin s'appelle Red Rock, un endroit ou le héros va contre son inssue faire des allers retours pour une soirée qui s'annonce cauchemardesque. Argents, orgueuils, femme fatale, corruption, tout les ingrédients qui ont fait le succés du réalisateur John Dahl aidé au scénario par son frère Rick à ses débuts sont réunis, c'est mème dommage qu'on ne voit plus le cinéaste faire des films aujourd'hui. Ce long métrage a quatre personnages principaux qui servent l'histoire, Nicolas Cage l'homme humble et dépassé par les événements, Dennis Hopper stupéfiant en tueur à gages et le couple Lara Flynn Boyle et J.T Walsh et ses quatre nous réservent beaucoup de surprises. Un bon polar.
John Dahl avait déjà frappé fort avec son premier film “Kill me again” Grand Prix au Festival du film policier de Cognac en 1989. Il en remet une couche trois ans plus avec ce film noir sans prétention qui peut se veut le petit frère du fameux « Sang pour sang » des frères Coen (Grand prix du jury à Sundance 1985) qui leur avait apporté une crédibilité immédiate. Michael est un pauvre quidam sans boulot un peu estropié malgré une forte musculature que Dahl permet à Nicolas Cage alors en pleine ascension de montrer lors d’une séance de pompes sur une main du meilleur effet en plein désert, sous un soleil écrasant. Après avoir liquidé ses derniers 4 dollars dans une station service, Michael pénètre dans Red Rock où tous ses malheurs vont commencer. Il cherchera à fuir la bourgade maudite tout au long du film et John Dahl un peu moqueur avec son héros nous met bien en évidence à chacune de ses entrées ou sorties la pancarte d’annonce du village, un peu à la manière de Tex Avery. Tout ceci pour nous montrer que si nous sommes bien dans un film noir nouvelle tendance, rien de tout ceci ne doit être pris pour argent comptant. Cerise sur le gâteau, Nicolas aura le droit lui aussi à sa femme fatale en la personne de la ravissante Lara Flynn Boyle tout droit sortie de « Twin Peaks » . Dahl appuie tous ses effets et ne se refuse aucun cliché pour notre plus grand plaisir et celui de ses acteurs qui visiblement s’amusent comme des fous. Une réelle réussite d’un réalisateur qui a progressivement disparu des écrans sans jamais avoir fait un réel faux pas. A n'y rien comprendre. A noter la prestation impeccable de JT Walsh décédé peu de temps après la sortie de "Red Rock West" à l'âge de 55 ans.
Récit de complots intracouples, "Red Rock West" est l'occasion de voir Nicolas Cage dans la peau d'un tueur indécis parti à la recherche de l'argent dans l’État du Wyoming. Écrit de manière convenable mais non superbe, le script se voit amputé par une mise en scène catastrophique dont les premières victimes seront les acteurs. Outre Cage, "Red Rock West" nous offre également un effrayant Dennis Hooper qui reprend un rôle qu'il avait connu chez Lynch en compagnie de J.T. Walsh et d'une attirante Lara Flynn Boyle. Jouant ainsi sur le fil dangereusement fragile d'un metteur en scène maladroit nommé John Dahl, le casting fait de son mieux mais ne parvient pas à franchir cet obstacle infranchissable. C'est donc à travers un sentiment de crispation que le spectateur progresse dans cet enchevêtrement de trahisons de de coups de feu peu amicaux. Un voyage pauvre en émotion qui ne s'attire pas les bonnes grâces du public.
"Red Rock West", aux allures de road-movie traditionnel, montre rapidement de nombreuses lacunes dans son synopsis tout comme dans sa réalisation. Si le casting y est d'une qualité certaine, la trame y est vraisemblablement trop irrégulière afin de monopoliser l'attention du spectateur pendant la large majorité du film. Johan Dahl aurait pu s'investir d'avantage dans le bien fondé de sa réalisation afin d'y tirer le maximum de son énergie significative.
Le polar, John Dahl connaît. D'ailleurs, le professionnalisme du bonhomme se ressent tout de suite, que ce soit travers l'ambiance, le cadre ou encore les personnages : tout ceci est bien maîtrisé et plaisant, bien que respectant sans doute un peu trop les codes du genre. Certains trouveront cela un peu court, mais personnellement, si le film ne reste pas gravé dans ma mémoire, il ne m'en a pas moins fait passer un bon moment, d'autant que la « patte Dahl », à savoir un univers singulier et des héros légèrement losers sur les bords fonctionne ici à plein régime, la présence de Nicolas Cage, Dennis Hopper ou encore J.T. Walsh n'étant pas non plus pour me déplaire. Pas de classique en vue donc, mais un bon moment de cinéma, sans bavures et globalement au-dessus de la moyenne : c'est en ce qui me concerne toujours cela de pris.
C'est Red Rock West qui m'a fait découvrir Nicolas Cage au début des années 90. Ce premier film pour moi m'avait plutôt bluffé, Nicolas Cage y joue un rôle plutôt brillant, celui d'un loser à la recherche impossible d'un boulot. Quand on voit les choix pas toujours judicieux qu'il a aujourd'hui pour ses films, on peut se demander ce qui est arrivé à Nicolas Cage ces derniers temps. Red Rock West est un film vraiment bien mené avec sa belle petite brochette d'acteurs vraiment charismatiques tels que les deux regrettés Dennis Hopper en flingueur fou et J.T. Walsh en flic véreux, sans compter sur la sulfureuse Lara Flynn Boyle. Un très bon film policier au coeur d'une petite ville perdue au milieu des Etats-Unis. Un film que je conseille à tous les amoureux de bons polars américains.