Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Pascal
163 abonnés
1 699 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 21 décembre 2024
Réalisé en 1964, ce titre est sans doute le chef d'oeuvre de Sergei Paradjanov, cinéaste soviétique né en Géorgie mais d'origine arménienne.
Le scénario repose sur le parcours de vie d'un jeune paysan Ruthene ( petite région située dans la partie ouest de l'Ukraine ) frappé par un destin funeste.
La première partie fait penser à Romeo et Juliette, tandis que la seconde, ou la tragédie est encore amplifiée, fait appel à la pensée magique.
Riche en couleurs, dotée d'une mise en scène exceptionnelle, on est ici au niveau des plus grandes réussites de Andrei Tarkovski ( lui et Sergei Paradjanov étaient proches et s'inspiraient mutuellement ), mais aussi du cinéma soviétique et ( selon moi) tout simplement des sommets du septième art.
Un conte qui commence comme un Roméo et Juliette des Carpates et finit par une victoire des forces élémentaires de la nature sur un homme qui refuse d'oublier l'amour de sa vie et d'accepter le cycle primitif de la vie et de la mort. Paradjanov et son chef opérateur Youti Illienko ont filmé leur récit chez les Houtsoules, peuplade d'Ukraine. Les images sont étonnantes, les couleurs superbes et la caméra extrêmement mobile comme prise d'une ivresse des sens. C'est cette caméra qui raconte le récit plus que les mots. Un classique aujourd'hui qui valut bien des difficultés à Paradjanov en Union Soviétique à l'époque de sa sortie. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
catastrophe rien ne fonctionne. la mise en scène part dans tout les sens et c'est incompréhensible, le scénario n'as absolument aucun sens (si tenté qu'il y ai un scénario), certaines scènes sont en noir et blanc d'autres en couleur, les dialogues n'ont absolument aucun sens ont comprend rien, ont s'endort devant. le moindre élement est a décoder, le film est en sous titré et ont doit en plus décoder tout ce qui ce passe a l'écran tellement rien n'a de sens, ça chante une grande partie du film mais ont ne sait pas pourquoi. un énnorme navet.
Un "nouveau film soviétique" acclamé par la critique internationale. Il est vrai que l'absence du thème de la guerre fait un bien fou. Les techniques sont aussi étonnantes, surtout avec celle de la caméra au poing qui se joue de la topographie pourtant évidemment compliquée : on imagine presque le caméraman en plein effort pour gravir les collines et franchir les broussailles. Plus qu'avec les personnages, on est avec cet homme qui a sué pour être le témoin de l'histoire qu'on lui a fait raconter. Malheureusement, le résultat est agressif pour les sens (on peut parler de cacophonie auditive et visuelle), et le peu de scènes qui s'attachent à un vrai scénario sont plutôt des représentations d'une tradition carpatique qu'on a voulue très présente.
Cette immersion dans le folklore ukrainien n’a pas su me convaincre : la mise en scène convulsive (caméra virevoltante, comme prise d’une crise d’épilepsie permanente) m’a semblé artificielle (alors pourtant que j’adore le filmage « expressionniste » et agité d’un Guernam ou d’un Zulawski), l’outrance dans le jeu d’acteur m’a tenu à distance, tout comme le côté édifiant du récit (une succession de malheurs s’abat sur un pauvre homme qui trouvera la rédemption dans la mort en rejoignant son amour perdu – très belle dernière scène). Mais tout cela est affaire de goût…
Le premier film de Sergei Paradjanov. Lancé caméra à l'épaule, il nous livre un film d’une incroyable fraîcheur, et déjà rempli de ses tableaux colorés, rustiques et flamboyants dont il fera usages avec perfection pour les films qui suivront. C’est vivant, beau, mystique, envoûtant.. C’est une ode à la nature, à nos racines, à la mémoire.
Un film au visuel époustouflant, la scène des deux enfants descendant à la rivière se baigner, pour remonter par la forêt, avec la musique qui accompage cela, est une des plus belles que j'ai jamais vues. La musique est extrêmement bien intégrée au film, et très envoûtante, c'est incroyable. Les scènes de solitude d'Ivan sont également très intéressantes, seul petit point noir, ça traîne un peu en longueur par moment, mais le résultat est là : un chef d'oeuvre, à voir absolument, pour prendre une claque monumentale ! Des scènes à la limite du surréalisme, pour un film tout de même très lyrique, et une ambiance exceptionnelle : foncez le voir !
Histoire d'amour impossible entre deux être de leur enfance jusqu'à leur mort. Ivan est un personnage tragique, dévoré par la passion et incapable de se relever après la mort de son « Ophélie ».
Film brouillon et bouillonnant (on a les qualités de ses défauts) construit en douze tableaux. Travail de mise en image admirable: la caméra virevolte littéralement (plongée/ contre-plongées, travellings dans tous les sens).