Mon compte
    Conte d'été
    Note moyenne
    3,7
    830 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Conte d'été ?

    100 critiques spectateurs

    5
    23 critiques
    4
    28 critiques
    3
    15 critiques
    2
    13 critiques
    1
    7 critiques
    0
    14 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Outburst
    Outburst

    123 abonnés 517 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 novembre 2011
    Supplice. Voilà le mot que j'utiliserai si on me demandait de qualifier l'ensemble du film. Enfaite pendant 2h on ne fait que se demander ce que raconte l'histoire et si elle raconte vraiment quelque chose. Beaucoup de films ne racontent rien, mais on au moins le mérite de se pencher sur autre chose, par exemple quelques prouesses techniques et visuelles, pour faire croire qu'on peut y accorder une once d'intérêt. Ici, c'est tout simplement l'ennui qui s'empare de nous et ne nous lâche jamais. Si encore on pouvait compter sur les acteurs mais même pas, on a l'impression de voir un film de vacances amateur filmé par le papa de famille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 septembre 2011
    Si dans la saga des contes de Rohmer, « conte d’été » est le seul dont les personnages principaux ont un âge peu avancé (contrairement aux autres personnages autour de la quarantaine). Cela va permettre à Rohmer de donner un autres aspect à son film, un aspect plus libre. Faisant penser aux « vacances de monsieur Hulot » mais prenant ensuite un chemin différent, on se questionnera sur ce qui fait de « conte d’été » un film original sur la jeunesse, les vacances et les flirts.



    Avant tout, « conte d’été » raconte l’histoire de Gaspard, jeune artiste à l’apparence qui montre à la fois son côté rêveur mais également son irresponsabilité, passe des vacances en Bretagne. Il attend son amoureuse du moment, Léna qui devrait arriver d’ici quelques jours. Cependant il rencontre Margot, jeune serveuse, et passe beaucoup de temps avec elle. Léna ne vient pas et Gaspard se met à courtiser Margot. Devant son refus il tente de démarrer une liaison avec Solène, amie de Margot. Alors que tout semble bien se passer, Léna revient en Bretagne. Le coeur de Gaspard hésitera alors entre les trois femmes. Cette intrigue est donc une parfaite intrigue de comédie d’été, avec ses flirts et ses rebondissements. Cependant Rohmer adaptera l’histoire d’une manière très personnelle.

    Cependant, Plusieurs éléments, typiques de la mise en scène de Rohmer sont visibles dans le film :

    1.Les dialogues évidemment, qui sont très écris comme par son habitude. Ils donnent une complexité et une philosophie propres à Rohmer à l’intrigue. Ils sont également à l’origine de tous les rebondissements. En effet, il n’y a aucune confrontation entre les personnages, Gaspard apparaît dans toutes les scènes et toutes les scènes n’accueillent que deux personnages (exceptée la boîte de nuit).
    2.Les acteurs sont jeunes et sont invités à montrer leur vraie personnalité (et ainsi une complexité), ce qui donne une originalité à chacun. Ils ont peu d’expérience mais cela ne les gène pas pour délivrer une performance remarquable.
    3.La nature prend une grande importance (dans les scènes de dialogue les personnages entrent en harmonie avec la nature
    4.Rohmer prend son temps et n’hésite pas à filmer des détails pour renforcer son réalisme.
    5.Rohmer filme la plage et la Bretagne comme il l’a ressent, au niveau de la vue et du son (voir II)1)
    Tous ces éléments témoignent donc de l’originalité de la mise en scène de Rohmer malgré un scénario banal.


    la scène initiale ne peut passer inaperçue, ces scènes où Gaspard découvre le lieu où il va passer ses vacances est tout à fait remarquable. D’une lenteur réalisme, Rohmer le filme traînant sa valise puis se baladant dans la rue le soir avec une sorte de mélancolie et d’isolement. Gaspard est dehors, il marche; le plan est très beau, on entend les bruitages des soirées de Bretagne. Entre les discussions, les bruits de pieds qui se déplacent et la mer : tout est audible. Il y a également un jeu avec l’éclairage dans le fond du plan qui donne une impression de légers tremblements de l’image, comme lorsqu’on regarde quelque chose en marchant. Et puis l’isolement de Gaspard est parfaitement mis en scène, en le filmant marcher ainsi avec une belle lenteur au milieu de ce côté de la Bretagne (Dinard) , dont il ignore tout. Le silence sera brisé par Margot dans la scène du restaurant puis totalement sur la plage. Rohmer aura filmer avec une très belle aisance et poésie, le passage du silence à la parole; de l’arrivée à l’intrigue amoureuse.

    Ces chansons de marin, respirant la liberté et l’espoir, ont également une place importance dans le film (en partie celle que Gaspard écrit). Elles témoignent d’une volonté d’originalité (au milieu de la place actuelle du rock et de la pop). La chanson de Gaspard prendra une place importante dans le film, en devenant son thème, mais également dans sa place dans l’intrigue amoureuse : Gaspard l’avait écris pour Léna, cependant il l’offrira à Solène. Rohmer donne également une vision personnelle de l’artiste : Gaspard écrit la chanson parce qu’il le sent ainsi, comme par intervention de son inconscient et ne se laisse pas influencer par la musique actuelle. Ses volontés sont purement personnelles et il écrit avec son ressenti (voir la scène de la table chez Solène).

    Critique complète avec un plan visible sur :

    http://vingtquatrefoislaveriteparseconde.wordpress.com/2011/09/04/conte-dete-de-eric-rohmer/
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 13 mai 2011
    Un film profondément humain comme souvent avec Rohmer avec en bonus Dinard, Saint-Malo et la cote d'Emeraude. Magnifique.
    bidulle3
    bidulle3

    66 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 novembre 2010
    pour commencé cette merveille qu'est conte dété, les paysage de la bretage sont tres beau, on sent l'envie qu'a eu rohmer de ne rien delaissé du patrimoine avec essentiellement les marain et les chant, ensuite comme toujours, c'est servi de dialogue savoureux legé avec une intelligence renforcé par la phylosophie. toujours le souci du detail de chaque mot, chaque replique avec comme fil conducteur l'amour et les relation entre chaque personne et leur evolution.
    la mise en scene est bien ficelé et garde le spectateur en haleine avec l'envie de decouvrir la suite sans que jamais sa finisse ... quand a melvil poupaud il est excellent, et que dire de la tres charmante margot (amanda langlet) avec qui je retient une multitude de scene tout en simpicité de verité.
    autre grande maitrise dans le scenario, c'est la maniere dont est narré le premier amour de gaspard, léna (aurelia nolin) comme une espece de fantasme, de fascination et d'ideal féminin quel represente a l'egard du jeune homme perdu dans ces conviction dans l'attente de la jeune femme.
    eric rohmer a su nous bercé, nous faire tangué avec un film simple, vrai, beau sur un air d'hugues aufrey dans l'espoir de revoir ... margot

    " je pars pour de longs mois en laissant Margot
    D'y penser j'avais le cœur gros
    En doublant les feux de Saint-Malo."
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 décembre 2010
    Une déception. L'idée du film était originale (les amours d'été), les thèmes intéressants (la fidélité et la prise d'initiative en amour) et il a été abordé de façon sérieuse. Malheureusement le personnage principal est un cas vraiment désespéré qui mérite des claques et le film est un peu longuet. Il y a trop de scènes qui durent mais qui n'apportent rien au film et inversement d'autres qui auraient mérité d'être approfondies. Tant pis.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 septembre 2010
    Je me suis ennuyée durant ce film même si j'ai eu quelques fous rires lors de situations grotesques (notamment quand Gaspard court après Léna pour lui tenir la main). Il aurait peut être fallu que je regarde ce long métrage au 2nd degré...
    De ce film je ne retiendrai que les superbes paysages de Dinard et Saint Lunaire.
    Claude DL
    Claude DL

    88 abonnés 1 678 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 avril 2010
    On aime ou on n'aime pas les films de Rohmer. Pour ma part j'aime, et en particulier celui là. On découvre, en effet, une remarquable peinture des caractères féminins qu'on rencontre dans la vraie vie lorsqu'on a 20 ans: Margot représente la fille bosseuse et sérieuse, avec qui on a envie de communiquer et avec laquelle on a toutes les raisons de se sentir bien. Néanmoins, on n'en tombe pas vraiment amoureux, allez savoir pourquoi. Solène, à l'inverse, est la fille à la cuisse légère qui déclenche le désir, mais qu'on a vite envie d'oublier. Enfin, on tombe amoureux de Lena mais, l'amour rendant aveugle, c'est bien connu, on ne voit pas qu'on a affaire à une cyclothymique égoïste. Bien sûr, le garçon du film fait un peu "has been", mais on adhère à son indécision chronique. Le tout à Dinard et avec une ambiance de bord de mer estivale. Un seul petit reproche: le film montre des protagonistes d'un milieu universitaire qui ne peut que déplaire à ceux qui n'ont pas dépassé un certain stade, comme le montre du reste leur vocabulaire très chatié... Mais à chacun son plaisir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 mars 2010
    Rohmer affectionne les chiffres (quatre contes moraux, quatre saisons pour ne citer que les séries) ,mais au-delà de leur valeur mathématique, les films entretiennent une véritable cohérence avec le thème que leur impose le réalisateur. Ainsi, Gaspard (Melvil Poupaud, étonnant de justesse dans sa retenue, son introversion sohistiquée) erre sur les plages de Dinard, indécis comme on peut l'être en été, période d'oisiveté et d'intermittence. Rohmer semble broder gravement sur un marivaudage: les jeux de l'amour et du hasard, c'est ce qu'expérimente Gaspard, qui s'adonne tout entier au hasard et à ce qu'il lui réservera, par faiblesse ou par choix, le film ne nous répond pas. Il rencontre en plus de celle qu'il attend, Margaux qui prétend tout en le séduisant ne lui donner qu'un baiser "symbolique", puis Solène par qui il se laisse séduire. Piégé et encerclé par ces femmes qu'il attire l'air de rien, Gaspard est encore une fois sauvé par le hasard, dont il fait philosophie. Les personnages filmés par Rohmer se révèlent au fur et à mesure des discussions qu'ils entretiennent avec ceux qui l'entourent. Mais au lieu d'atteidnre la clarté, ils s'alourdissent et prennent en complexité, en opacité. Margaux, apprennant à connaître Gaspard en même temps quele spectateur, lui révèle en une phrase la façon dont elle l'a perçu de l'instant de leur rencontre à maintenant: "amoureux transi" puis "dragueur maladroit" puis "plus malin que tu ne le paraissais" puis 'coquin"etc..., en somme que des caractères au sens littéraire du terme, contredit à chaque fois par le caractère suivant. Impossible donc de figer Gaspard, ni Margaux ni les autres, puisqu'ils échappent à toute définition qui emprisonne.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 056 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2010
    Je ne sais pas quoi dire, ce film reflète un peu la vie, la vrai vie, plus que celle d'un conte, tout est romancé, ce qui doit arriver arrive, mais c'est d'une vérité rare. Enfin un film qui permet de s'identifier aux personnages.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    236 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2008
    Les contes des quatre saisons d’Eric Rohmer s’articulent selon un intéressant système de symétrie. «Conte d’hiver» semble être le négatif de «Conte de printemps», autant que «Conte d’été» (France, 1996) se laisse percevoir comme l’envers de «Conte d’hiver». En faisant du film suivant la réponse ou l’antithèse du précédent, Rohmer instaure dans cette saga saisonnière davantage qu’une coquetterie de cinéaste qui veut, par le moyen du sériel, fidéliser son public, mais donne à l’ensemble une profonde cohérence. «Conte d’été» est l’histoire de Gaspard, jeune étudiant en mathématiques passionné de musique, venu passer ses vacances à Dinan. En attendant la venue de sa petite-amie Lena, le jeune homme fait la connaissance de Margot, serveuse avec qui il lie un amour si platonique qu’il se résume à l’amitié avant de trouver chez Solène la personne faite pour assouvir ses désirs amoureux. Gaspard entretient un rapport avec les femmes semblable à celui qu’a Félicie dans «Conte d’hiver». Lui comme elle partage les régimes d’affection en trois personnes. Il faut un être pour l’amitié, un autre pour l’amour et un troisième pour l’idéal. A la différence de Félicie qui retrouve, in fine, son amour idéal, Gaspard en retour ne peut choisir parmi les trois et décident de fuir vers le plus pure des amours, celui qu’il voue à la musique. Faut-il en conclure que l’hiver est plus prompt à l’idylle que l’été ? Ce serait aller contre l’opinion commune. Faut-il penser que les femmes savent mieux que les hommes provoquer le hasard ? Ce n'est pas là le propos. Rohmer se concentre, au-delà des amourettes, sur les expériences des choix et du hasard a priori de ceux-ci. Bien souvent, Gaspard reste coi devant la complexité des situations et n’a pour seule solution que de livrer son avenir aux mains du hasard, autrement dit aux décisions d’autrui. Rohmer a cela de cinématographique qu’il englobe en une unité l’environnement et l’action, connecte les actes alentour aux conjonctures des scènes.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 juin 2008
    Un petit bijou...Déjà vu une fois, il m'avait un peu touché. Quelques années plus tard, je le revois à nouveau, en savourant davantage -l'expérience et le nombre des années aidant-.
    Des personnages tous attachants, certains plus que d'autres, autour de jolis paysages jolis, que je connais bien, c'est dans mon département d'origine, et toujours l'habitude de trainer dans ces lieux!
    Me souviendrais donc longtemps de ce conte d'été, en essayant de deviner quelle aurait été la meilleure suite-fin possible pour ce film....
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 19 avril 2008
    Une belle histoire et des personnages sans prétention.C'est simple,poétique,contemplatif avec de jolis interpretations et c'est bien raconté. Eic Rohmer prend le temps de narrer les simplicités(parfois compliqués)de la vie.
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    294 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 décembre 2009
    Par delà l'intrigue totalement superficiellle se déroulant à l'intérieur de vacances smart en bretagne une fiction tellement emplie du caractère bourgeois et prêchi precha l'esprit "c'est pas moi mais les autres" de Rohmer que le film en devient presque visible sinon bien entendu à voir au second degré.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 mars 2008
    Les vacances, le bord de mer, l'adolescence n'ont jamais été aussi bien filmés que dans ce film exceptionnel, un de plus dans la carrière alors déjà rempli d'Eric Rohmer. Chaque fois que je me promène à Dinard, je ne peux pas m'empêcher de penser au film.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 662 abonnés 12 398 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    Eric Rohmer poursuit son cycle des « Contes des quatre saisons » en baladant sa camèra sur les plages de Dinard, Saint Malo et Saint Lunaire en plein mois de juillet! Mais pour son jeune hèros qui flirte avec trois jolies filles en même temps, les bains de mer ont la saveur des atermoiements sentimentaux! Une hilarante promenade en bateau et de longs travellings sur les plages magiques de Dinard dynamisent les hèsitations du hèros ballotè entre ses trois jolies conquêtes, Margot, Solène et Lèna! Sous le soleil de juillet, maillots de bain et robes d'ètè soulignent la sensualitè des corps qui invitent au plaisir de l'amour! Raffinement, èlègance et limpiditè apparente du style de Rohmer! Prenez donc la vedette de Saint-Malo-Dinard qui traverse l'estuaire de la Rance et accostez à l'embarcadère de Dinard car ce "Conte d'ètè" est le nec plus ultra du marivaudage! Dernière chose, pendant la promenade en mer, il se peut que tout le monde chante la chanson de Gaspard : « Je suis une fille de corsaire, on m'appelle la flibustière »...Si c'est le cas, vous êtes en plein paradis rohmerien...
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top