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    Conte d'été
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    Raphael G.
    Raphael G.

    4 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 avril 2018
    inoubliable , indémodable, reposant , dépaysant. je l'ai vu plein de fois car à chaque fois il me transporte, son ambiance musicale , le réalisme qu'il dégage, on as juste l'impression d'être sur place. et même si l'histoire ne parait pas réaliste ( une fille qui insiste pour faire connaissance à un inconnu sur la plage ) ce film fait juste rêver, et c'est le but du cinéma après tout..
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 juillet 2017
    Personne mieux que Rohmer n'a su à ce point mettre en scène les méandres sinueux de la psychologie humaine, et plus particulièrement féminine. Beaucoup de dialogues, très peu d'action, mais quelle justesse !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2017
    " Conte d'été " , pas loin d'être le meilleur Rohmer à mon avis , filme en toute simplicité l'évolution de l'amitié entre Gaspard un artiste au coeur d'artichaut & Léna une serveuse saisonnière à la sensibilité à fleur de peau .

    Les dialogues ciselés , les acteurs généreux & sincères , ainsi que le cadre de la Bretagne estivale captivent l'attention du spectateur à la recherche d'un cinéma humaniste & zen .
    Les amateurs de cinéma d'action , de S.F. ou d'humour gras risquent de n'y voir qu'ennui & vacuité .

    " Conte d'été " s'impose comme un film antithèse parfaite du cinéma d' entertainment pur et c'est en ça qu'il fait du bien .
    pierrre s.
    pierrre s.

    376 abonnés 3 245 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 janvier 2017
    De la poésie oui, mais du bavardage surtout. Certains vont voir dans le conte de Rohmer un mauvais épisode de Plus Belle la Vie, d'autres au contraire une œuvre touchante sur les rapports homme/ femme. Personnellement j'y vois les deux, mais à des moments différents.
    ER  9395
    ER 9395

    78 abonnés 1 337 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 17 janvier 2017
    D'incessant bavardage pour quoi ? rien ou presque car avec toutes ces longueurs , il est bien difficile
    de trouver un quelconque intérêt à ce marivaudage balnéaire .
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    78 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2016
    Dans cet épisode issu de son cycle des Contes des quatre saisons, Rohmer fait du Rohmer, encore et toujours. Et qu'est-ce que c'est bon ! On a juste envie que jamais ne se terminent ces bavardages et marivaudages qui prennent ici pour cadre un été de Bretagne au cours duquel le cœur d'un jeune homme, magnifiquement porté par un Melvil Poupaud légèrement indolent, va balancer entre trois femmes. Comme souvent, spoiler: à force de tout vouloir, on finit par tout perdre
    ... Simplement délicieux.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 587 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 septembre 2016
    Gaspard débarque en solitaire à Dinard pour une quinzaine de vacances. Il arpente les plages, compose des chansonnettes et attendant que celle qu’il aime (Lena) daigne rentrer à Saint-Lunaire et lui consacrer un peu de temps. La solitude ne lui pèse pas, il a l’impression d’être invisible dans le groupe ; c’est donc un choix. Dans cette attente paisible, il va tomber sur Margot qui elle aussi est une amoureuse avec un problème de timing (soit en France avec un amoureux à l’étranger soit l’inverse). Lors de longs travellings sur la belle côte d’émeraude, les deux jeunes gens vont se livrer lors de dialogues magnifiquement écrits. Evoquant tour à tour, sur le ton de la vérité, leurs questionnements sentimentaux. Puis Solène entre en piste, pulpeuse et séductrice mais avec des valeurs d’un autre temps (« je ne couche pas le premier soir »). Jeté dans les bras de Gaspard par Margot, juste pour voir ce qu’il va advenir. Il se lance dans cette relation, puis Lena finit par débarquer. Et elle incarne la femme dont il rêve. Lui, si transparent, fait dire à Margot : « Tu trouveras une femme que tu aimeras et qui t’aimera. Mais pas tout de suite. C’est pour çà qu’on a envie de s’attacher à toi. On a envie d’attendre… ». Visionnaire et en avance sur les garçons, cette Margot, aura une réplique bien tranchante à propos de la différence de maturité homme femme un peu plus tard. A moins qu’elle n’ait pas perçu la place laissée au hasard par Gaspard dans ses relations : « Je n’aime pas provoquer le hasard. Par contre, j’aime bien que ce soit le hasard qui me provoque. » . En effet, laissant le hasard guidé ses pas, Gaspard se retrouve dans un gentil marivaudage adolescent avec trois belles filles très différentes entre lesquelles il navigue au gré de ses coups de cœur et des allers et venues des belles. Finissant par se retrouver piégé entre les trois auprès desquelles il a fait la même promesse. Lui le transparent se retrouve avec trois courtisanes… inespéré… Mais ce grand dégingandé laisse constamment le hasard agir et si peu acteur de ses choix. Et c’est bien le hasard qui va décider pour lui en donnant presque raison à Margot sur l’impossibilité de Gaspard à trouver une femme à ce moment de sa vie. A moins que cette dernière, dans un final romantique et mélancolique, finisse par obtenir ce qu’elle semble chercher tout le film : l’amour de Gaspard… Mystère sur les réelles intentions de Margot.
    C’est Rohmer, il faut passer l’apparence esthétique très roman photo pour apprécier les enjeux et les propos échangés durant cette heure 45. Et au terme du film, mélancolique aussi, je me suis dit qu’il n’était plus d’actualité 20 ans après malgré qu’il ne fasse pas dater. 1996 c’est encore un temps où le téléphone était encore filaire et imposait la réflexion, la patience et l’attente… loin de l’immédiateté actuelle qui a transformé en profondeur les rapports humains et donc amoureux.
    Cine vu
    Cine vu

    126 abonnés 580 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2016
    le chant des sentiments selon Rohmer

    Et ce bon Eric est un grand chef d’orchestre à travers cet opus, par lequel il nous narre les tribulations amollies de Gaspard en vacances à Dinard, animé -si l’on peut dire- par l’hypothétique retrouvaille d’une dénommée Léna…

    L’ensemble est le prétexte et la raison du film pour Eric Rohmer, pour nous livrer une douce réflexion -une de plus !- sur l’état amoureux.

    Gaspard (très fin Melvil Poupaud) se perd dans Dinard, rencontre Margot, serveuse de crêperie et étudiante éthno, se laisse attraper par un début de camaraderie flirtée… et succombe, sans guère d’enthousiasme, à Solène qui, elle, sait ce qu’elle veut et ne s’encombre pas.

    Et tout l’art de Rohmer est là! A travers les cogitations, les atermoiements, les valses hésitations de Gaspard (avec laquelle partir à Ouessant? et puis Léna arrive sans prévenir! ).

    La baguette de Rohmer est d’une subtilité, d’une finesse bienveillante et il dirige tout ce joli monde avec douceur (il me vient à penser: qu’aurait-il fait avec un Bruce Willis?!) où chacun tient sa
    partition avec justesse et naturel.

    Nous sommes donc là dans un très bon Rohmer. Dinard, ses plages, ses promenades, sont de plus bien filmés… Un très bon moment car Rohmer n’est jamais barbant dans l’analyse du Sentiment.
    « Le vieux bonhomme » a très souvent saisi avec justesse et délicatesse l’état amoureux des jeunes gens.
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    154 abonnés 2 226 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 septembre 2016
    Je dois avouer que je connais très peu les films d’Éric Rohmer, réalisateur si prolifique pendant ses 47 ans de carrière, et je comprends maintenant pourquoi je n’étais pas attiré par ses films dont la marque de fabrique, les bavardages pseudo-romantiques entre des personnages qui se promènent, finit très vite par lasser. Je sais que Rohmer a ses fans, fans que je vais certainement me mettre à dos avec cette critique, mais je trouve le scénario vide, la réalisation limitée, le film bien trop long et l’interprétation plus que discutable (chapeau à Melvil Poupaud et surtout à Amanda Langlet ! Par contre, Gwenaëlle Simon et surtout Aurélia Nolin n’ont pas le niveau… on ne croit pas à leur personnage).
    Ce qui est paradoxal, c’est que j’avais adoré l’envers du décor du tournage d’un tel film, très bien restitué dans le film « Maestro » en 2014, hommage affiché à ce réalisateur si particulier. On ne me reprendra pas de sitôt à voir un film d’Éric Rohmer…
     Kurosawa
    Kurosawa

    525 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 août 2016
    Avec Rohmer, c'est toujours la même histoire, on y parle d'amour et de relations complexes hommes-femmes, et pourtant le cinéaste parvient toujours à émettre quelques subtiles variantes scénaristiques qui donnent à chacun de ses films leur singularité. La très belle idée de "Conte d'été" est de faire de son personnage principal un jeune homme que l'on croit dans un premier temps timide et solitaire avant de le voir courir après trois femmes en même temps, ce qui l'obligera à faire des choix et permettra à Rohmer d'établir une morale, comme le suppose le titre, cruelle mais qui échappe intelligemment à la dramatisation. Car l'amour n'est pas ici un potentiel tragique mais un moyen de se connaître soi-même dans le but de savoir avec qui on pourrait vivre durablement : une réflexion constante menée dans de longues conversations - en particulier entre Gaspard et Margot - qui ne cessent de commenter l'état sentimental progressif d'un garçon fait de contradictions, à la fois énervant et attachant. Rares sont les cinéastes qui font de la parole un élément aussi introspectif et qui touche une vérité des sentiments permettant à chacun de se projeter dans cette histoire; Rohmer fait encore preuve d'une remarquable lucidité sur ce point grâce surtout à une écriture une fois de plus savoureuse et à une mise en scène sobre, toujours soucieuse de garder une distance idéale avec les personnages.
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 165 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Un très beau Rohmer, solaire, entre "Le genou de Claire" et "Pauline à la plage". Le personnage interprété par Amanda Langlet, de retour dans l'univers du cinéaste, est l'un des plus émouvants jamais montrés par l'ancien critique de films.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    366 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 janvier 2019
    Un peu dans la continuité naturelle du "Rayon Vert" dans le genre d’histoire de personnage un peu paumé qui malgré lui cherche l’amour, obéissant à ses principes tout en en se mentant à lui-même, c’est vraiment un film que j’aurais aimé réaliser, ou du moins avoir eu l’idée, car mine de rien ce type c’est quasiment moi il y a 10 ans, c’est assez fou, je me suis vu totalement en lui, même physiquement. Tout lui tombe sur le coin de la tête et il ne sait comment véritablement réagir, il vit tout simplement et se livre, parfois du bout des lèvres, Rohmer trouve cette justesse à chaque instant, rien que les conversations avec Margot sur les dunes ou avec Lena qui le laisse tomber sur la plage, que de scènes incroyables qui m’ont subjugué. Ma seule réserve c’est la fin où la situation abuse un tantinet du rocambolesque, sinon c’est juste parfait.
    Un vrai coup de coeur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 20 novembre 2016
    La force du cinéma de Rohmer c'est de dire sur le ton du badinage des choses absolument essentielles sur la nature humaine,le sentiment amoureux,son inconstance,ses doutes,qui fait qu'il restera un des cinéastes essentiels du cinéma français à côté de Miller,Tavernier,Truffaut,Resnais(liste non exhaustive,j'aurai pu citer Sautet,Renoir et,peut-être le plus grand,H.G.Clouzot).
    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 792 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 août 2016
    Quelques longueurs et poncifs. Mais ce film est un véritable conte -au sens premier du terme- qui dépeint les atermoiements et les errements sentimentaux de quatre jeunes gens pris entre clichés et faux semblants. En outre Melvil Poupaud capte facilement la caméra qui nous emmène dans son histoire dès la première scène, sans un mot mais au rythme de ses ressentis.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    37 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 juin 2016
    De Rohmer je n'avais rien vu. Les différents cycles de sa filmographie m'intriguaient, en particulier celui tournant autour des quatre saisons. J'ai donc regardé Conte d'été, qui m'avait été chaudement recommandé, en espérant trouver dans le long-métrage l'ode à la nature que laisse présager son titre. Les premières minutes mettent doucement l'histoire en place en montrant un garçon arriver à Dinard, passer quelques jours seul en tant que touriste, jusqu'à la rencontre avec une fille... Et à partir de là, on a la certitude que Rohmer sait, qu'il comprend ce que c'est d'être jeune, de partir en vacances à la mer, d'errer sur les plages de Bretagne en ayant rien à faire, de se laisser aller au hasard des rencontres... Et, grâce à la simplicité des plans fixes et quelques travellings délicats, il rend tout cela beau et vrai. Il faut voir la façon dont le cinéaste montre Gaspard et Margot se lier d'amitié. Les deux personnes commencent par se parler longuement, chacun leur tour, afin de se présenter. Puis, peu à peu, ils se mettent à répondre plus vite, à être plus concis, jusqu'à devenir vraiment intimes. La proximité est également physique puisqu'ils marchent de plus en plus proches l'un de l'autre, jusqu'à parfois s'enlacer ou se tenir la main. Un naturel à faire tourner la tête se dégage de toutes ces scènes, bien aidé par le charme d'Amanda Langlet qui crève l'écran avec son petit sourire malicieux. Les acteurs (professionnels ou non) font tous preuve d'une spontanéité que je n'avais jamais vue auparavant, à tel point que je me suis à plusieurs reprises demandé si tout n'était pas de l'improvisation. Le niveau de langue me semble trop soutenu pour cela, mais il est si bien employé par les acteurs que le doute subsiste. J'ai également beaucoup aimé les méandres amoureux de Gaspard. Attendant l'éventuelle arrivée de sa petite amie à Dinard, il est condamné à errer en espérant qu'elle finisse par donner de ses nouvelles. Les autres filles croisées vont remettre sa relation en question. Est-ce qu'il devrait profiter de l'instant présent ou attendre sa copine, avec le risque qu'elle ne vienne pas, ou pire, qu'elle ne veuille plus de lui ? Ces interrogations vont également se heurter aux envies et aux émotions des filles rencontrées pour former un méli-mélo amoureux qui sait rester très léger, et presque pur, en un sens. Premier film et première claque de Rohmer donc. Le cinéaste a réussi à mettre en scène les émois de la saison estivale avec beaucoup d'émotion et de sincérité, si bien qu'à la fin j'avais l'impression de dire au revoir à des amis... Je me souviendrai longtemps de Conte d'été, je pense.
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