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Audrey L
638 abonnés
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3,0
Publiée le 19 octobre 2022
La suite (directe, si vous n'avez pas vu le premier : demi-tour) du cultissime Halloween n'est franchement pas dégueu, reprenant sensiblement la même ambiance, les mêmes ressorts horrifiques (on se place du point de vue de Michael, on le voit à l'avance derrière la victime ou dans un coin d'ombre en ayant peur non plus par surprise mais par compassion pour celui ou celle qui ne le voit pas... On préfère franchement ce type de frayeur qui joue avec la mise en scène aux bêtes jumpscares musique à fond), on retrouve notre cher binôme frère et sœur pour une lutte finale qui promet d'être épique... En bonne suite directe à un film populaire qui change entre-temps de réalisateur, on s'attendait à un niveau de film bien plus médiocre, et nous d'être surpris par le bon moment passé devant l'écran. On a même délicieusement frissonné lors de la scène dans le sous-sol où Michael frôle du bout des doigts les pieds de la pauvre Laurie, avant de pleinement profiter du vicieux jeu du chat et de la souris dans le final sous tension. On s'attache toujours autant à l'impeccable Jamie Lee Curtis, même si on note une évidente baisse de jeu dans cet opus (elle a tout de même enchaîné cinq films d'épouvante entre ces deux opus d'Halloween... On sent qu'elle en a sa claque, et cela se confirmera encore plus avec son prochain rôle, cette fois comique, dans l'excellent Un Fauteuil pour deux, où elle crève l'écran par son talent et s'éclate carrément). La spoiler: mort de Michael est frontale et indiscutable, ce qui nous a beaucoup surpris (on sent que le film veut terminer la saga là, et la suite on la connaît... Mais pour l'audace d'avoir tenté de clore le chapitre "Michael" ici-même : chapeau, surtout dans un genre qui adore les portes ouvertes à la dernière seconde pour faire des suites facilement). Un deuxième opus honnête, moins bon que le premier surtout pour le jeu "vivement que ça se termine" de Jamie Lee Curtis (on la comprend, on aurait saturé avant) et pour la réalisation qui est moins inventive que celle de Carpenter, mais toujours aussi fun et stressante dans ses moments de "frayeur par compassion", et avec une fin décisive qui serait un bon exemple pour certaines sagas...
Même avec le soutien de Carpenter à la production et au scénario, cette suite de l'iconique Halloween ne se hissera pas à son niveau, malgré de sérieux efforts sur la gestion des scènes d'action. Reprenant directement où l'histoire s'était arrêtée, le film regorge de tous les clichés du slasher avec lesquels il semble parfois s'amuser, avec aussi quelques idées saugrenues et pas très efficaces côté suspense, surtout dans le final. C'est surtout la platitude de la direction d'acteurs qui nuit au film, avec des personnages stéréotypés et pas vraiment mis en valeur, car l'habillage en lui-même (image et son) parvient à capter le spectateur sans problème.
Un film rapportant un aussi gros succès que La Nuit des masques ne pouvait qu’entraîner une suite. Comme cela arrive généralement dans ce genre de cas, Halloween 2 est donc essentiellement fait pour des raisons purement commerciales avec l’optique d’en offrir toujours plus au spectateur en enchaînant les meurtres (alors qu’on en comptait que très peu dans le premier volet) qui ont cependant l’intelligence d’être tous différents les uns des autres. Le film joue donc moins sur le suspense et s’oriente plus vers le slasher classique (Vendredi 13 est sorti entre les deux volets). C’est ce départ dans la surenchère qui rend ainsi le film moins marquant que le précédent. De même, certains aspects du scénario sont également illogiquesspoiler: (le garde quitte l’aide-soignante sans lui expliquer comment fonctionne le talkie-walkie qu’il lui confie ; Laurie s’échappe de sa chambre alors qu’on l’avait laissée quelques minutes avant dans un état de semi-coma suite à une mauvaise réaction aux médicaments ; l’étrange idée de faire de Laurie la sœur de Michael qui semble un peu énorme mais qui sera réutilisée dans les suites) et les personnages sont moins développés (il faut laisser du temps pour les multiples meurtres !). Ainsi, même si John Carpenter a déclaré qu’il avait dû remonter le film derrière le réalisateur Rick Rosenthal car il ne faisait pas suffisamment peur, on peut penser qu’il possède une part non négligeable dans la moins grande réussite de ce volet en cosignant avec Debra Hill un scénario dont il ne ressentait pas l’intérêt de réaliser. Toutefois, sa présence une nouvelle fois à la musique (cette fois en association avec Alan Howarth) apporte une continuité autre que scénaristique (l’histoire étant une suite directe du premier au point qu’on pourrait facilement les réunir en seul film) même si on est surpris d’entendre une nouvelle musique dans la première séquence qui reprend la dernière du film original (malgré un remontage réduisant ou supprimant certains plans et en insérant d’autres). De plus, l’utilisation du morceau Mr. Sandman, dont la légèreté offre un contrepoint intéressant avec la violence de l’histoire racontée, est très appréciable. Ainsi, même s’il est inférieur au premier volet, Halloween 2 est assez plaisant transformant encore plus Michael Myers en monstre immortelspoiler: (la diffusion sur les postes de télévision de La Nuit des morts-vivants peut être vu comme une manière de souligner cet aspect) . Il est donc surprenant de voir une fin voulant clôturer une bonne fois pour toute cette histoirespoiler: en tuant de manière définitive (du moins le croit-on) les personnages de Myers et de Loomis afin d’amener sur une autre voie la série. Ce sera le cas du troisième volet qui part sur une intrigue totalement différente.
C’est pas souvent que je le dis, mais cette suite est réussie. D’autant plus que l’œuvre originale se révèle être un des piliers de l’horreur. Une suite réussie qui se place directement dans la continuité du premier opus (genre 5min plus tard) et termine donc cette nuit d’Haloween 1978. On en découvre plus sur les personnages et on comprend d’autant mieux les motivations de Michael Myers (enfin, comprendre…disons que maintenant, on sait le pourquoi du comment), et on découvre d’autant plus sa puissance, le rendant plus terrifiant que jamais. Bon, on se doute un peu de comment toute cette histoire va se finir, mais le suspense est très bien maintenu tout au long du film jusqu’au final, purement grandiose et un véritable régal. Le casting est plus que correct dans ce film, même si Jamie Lee Cutris est plus discrète durant les deux premiers tiers du film, et si Donald Pleasance fait parfois un peu too much. Techniquement, on reprend le thème mythique en le réarrangeant un peu, le rendant toujours plus effrayant ; effets spéciaux, cascades et décors sont toujours au rendez-vous ; et la mise en scène est encore une fois de toute beauté, avec de nombreux plans parfaitement orchestrés (et même quelques plans-séquences). Une suite de très haute volée, à n’en pas douter. Peut-être un poil inférieure au premier (effet de surprise en moins), mais on sent que « Le Maître de l’horreur » est toujours là pour créer une histoire toujours aussi captivante et riche en sensations fortes ! Une réussite !
Une suite qui se déroule directement après la fin du premier, une approche positive dans l'ensemble. Le film assume ici son côté slasher dans un hôpital bien étrangement vide. Des patients absents et peu de personnels infirmiers, de quoi permettre à Michael Myers une sacrée partie de plaisir avec les quelques quidams qu'il va rencontrer.. On retrouve logiquement le casting principal du premier film pour une meilleure continuité de la trame. Le film devait normalement marquer la fin du meurtrier psychopathe.
Halloween 2 reste une suite efficace où Rick Rosenthal me livre un ensemble qui ne me déçoit pas. La réalisation est parfaite, l'atmosphère pesante et l'ambiance y sont, le suspens est bien présent et les musiques ambiancent super bien.Le gore se révèlent plus et donne un super point au film. Le scénario est réussi, une Jamie Lee Curtis et un Donald Pleasence attachants, un antagoniste effrayant qui garde toujours sa démarche bizarre et son masque déformé.
CONCLUSION : Halloween 2 reste un chef-d'oeuvre, une suite haletante où les scènes m'ont données des frissons. Le thème original reste sublime même si il est moins bien contrairement au premier.
Forcement moins bon que le chef d'œuvre de big John, cette suite se laisse très bien regarder car elle reste fidèle a l'original. En tout cas je préfère celui-ci aux épisodes 4,5,6, résurrection, 20 ans après... Le 3 étant a part et ceux réalisés par Rob Zombie sont excellents.
Prenant place directement au moment où le film de Carpenter se finit, cette suite d"Halloween" ne vaut pas grand chose. Malgré un scénario signé John Carpenter et Debra Hill, le film manque d'originalité, nous montrant une Laurie Strode (dont on apprend qu'elle est la sœur de Michael Myers) toujours poursuivie par l'increvable Michael Myers jusque dans un hôpital où il fait des dégâts. S'il y a plus de meurtres, plus de gore et plus de nudité, le fait est que la surprise n'est plus au rendez-vous et que Rick Rosenthal n'a pas le talent de metteur en scène de Carpenter, se contentant de reprendre ce qui a fonctionné dans le premier volet. C'est une suite honorable certes mais pas de quoi se ravir non plus.
Malgré le monument que représente le premier Halloween cette suite est pour moi une énorme surprise. Déjà parce qu’elle reprend directement après, ne laissant pas le temps aux spectateurs de souffler et ne s’embêtant pas avec une introduction fastidieuse. Ensuite parce qu’il s’agit d’une habile série B qui offre des meurtres jouissifs et violents dans un huit clos hospitalier. Bref tout est réunit pour un divertissement gore et décérébré, certes moins ambitieux que l’original, mais qui trouve sa réussite justement dans cette humilité. Quant à Michael Mayers il voit sa mythologie appuyée.
Cette suite directe du premier épisode est un peu plus angoissante et plus sanglante. Michael Myers est toujours aussi inquiétant, mais l'apathie de Jamie Lee Curtis dans ce volet est un peu énervante. Certes elle est blessée et médicamentée mais était-il indispensable de la faire aussi cruche ?
Une suite moins bonne que le classique de John Carpenter. "Halloween 2" reprend exactement là où le 1er film finissait et permet de retrouver Jamie Lee Curtis et Donald Pleasence ainsi que le terrible Michael Myers (dont le masque aurait cependant gagné à être plus effrayant). Mais, la mise en scène n'est pas à la hauteur, s'inspirant vaguement du style Carpenter (la musique, la vue subjective...) et accumulant tous les défauts typiques des films d'horreur (le coup du chat qui surgit, les longs plans silencieux, le coup de la main sur l'épaule suivi d'un "ouh, tu m'as fait peur"...). Et c'est le principal problème de "Halloween 2" : un manque totale d'originalité (doublé d'un casting trop peu étoffé). Et puis, ce film marque le début de la transformation de Michael Myers en monstre immortel à l'épreuve des balles (ce qui n'est jamais vraiment expliqué). Reste que le film tire son épingle du jeu grâce aux scènes d'explications du Dr Loomis et aux évocations du passé du tueur. Et puis, c'est dans ce film qu'on apprend que Laurie Strode est la soeur de Michael Myers ! Au final, cette suite restera comme un film beaucoup trop commun et pas assez gore mais qui réjouira les fans...
C'est en 1982, 4 ans après le succès du premier opus, que sort « Halloween 2 ». Bien qu'il n'atteigne jamais (loin s'en faut) le statut de film culte dont bénéficie son grand frère, il reste un témoignage intéressant du cinéma fantastique de cette époque. On retrouve avec plaisir Jamie Lee Curtis et Donald Pleasence au casting, mais c'est le jeune cinéaste Rick Rosenthal qui est chargé de la réalisation. Il s'agit à l'époque de son premier film et sa faible expérience ne lui permet guère de rivaliser avec le génial John Carpenter... Le résultat, bien qu'encourageant, se traduit tout de même par une perte assez nette en terme de qualité technique. Cependant, son film n'est pas totalement dénué d'intérêt... Le scénario se révèle assez intéressant et on continue à y découvrir l'histoire sombre de Michael Myers... Les meurtres s’enchaînent ensuite avec une régularité de métronome et les scènes gores sont d'ailleurs bien plus présentes que dans le précédent épisode. Évidemment, après 35 ans de bons et loyaux services, les effets spéciaux ont beaucoup vieilli. Ceci dit, je trouve ce côté vintage (certains diront « ringard ») assez agréable et j'ai pris plaisir à redécouvrir cette œuvre pourtant mal cotée.
Surprenante suite du mythique Halloween de John Carpenter. Dans l'ensemble, c est une suite réussi, avec un Michael Myers toujours aussi flippant. Néanmoins, le gros point faible de ce film, sont les personnages : autant dans le 1er film, les personnages faisaient des choix cohérents et logique. Là dans ce film, c est tout l inverse, ce qui peut gâcher l'expérience. De plus, on instaure un côté "surhumain" à Michael Myers, qui restera tout le long des suites. Comme quoi, malgré une suite correcte, il aurait fallu s'arrêter au premier film
Suite directe du presque chef d’œuvre de John Carpenter, « Halloween 2 » vaut principalement le coup d’œil grâce à cette opposition transitoire entre Laurie Strode (Jamie Lee Curtis) et son frère Michael Myers qui donne l’impression de venir tout droit des cieux, lui qui est touché par une force herculéenne l’empêchant de trépasser. Pour ce qui est du reste, c’est à revoir dans les grandes lignes. Rick Rosenthal est loin d’offrir la dynamique nécessaire et ce huit clos se déroulant principalement dans l’hôpital d’Haddonfield fait du surplace en plus de simuler l’angoisse, la paralysant à (plus que) demi-mesure. Et lorsque l’on s’attaque au mythe, il convient de lui faire honneur à défaut de lui apporter l’intention qu’il devrait mériter…
Peu de temps après être touché par balles, Michael Myers fuit et se remet à poursuivre Laurie Strode. Cette première suite à la très bonne idée de se dérouler tout de suite après la fin de l'original. Une continuité déconcertante lorsque l'on s'attend à un slasher balisé avec un début conventionnel. Il faut avoir le premier en tête pour vraiment apprécier. Toujours tourné dans un splendide Cinémascope, la mise en scène n'est pas aussi pointue que celle de Carpenter, mais Rick Rosenthal s'en sort plutôt bien. Le suspense est bien là, et si les meurtres commencent à sortir de l'ordinaire (en pleine mode du slasher, Michale Myers se doit d'être inventif pour tuer), le tueur ne s'en prend plus qu'aux adolescents cette fois. C'est le début des meurtres à tort et à travers (les infirmiers et infirmières lubriques...). Si le film démarre au quart de tour, la dernière demi-heure est plus lente malheureusement: il y a le petit lot de révélations à placer ! Une suite honnête, qui donne dans la mode du slasher des années 80 tout en restant fidèle à l'original au moins dans la première partie.