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P. de Melun
55 abonnés
1 125 critiques
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3,0
Publiée le 17 juin 2024
Suite logique de l’épisode précédent, ce quatrième volet se démarque par une atmosphère plus enjouée qui tend vers la comédie. Le tout est décomplexé, décontracté et peut déboussoler ceux qui ont vu les opus précédents car l’atmosphère n’est pas celle à laquelle nous étions habitués. C’est toujours aussi kitch avec un scénario invraisemblable mais les situations sont amusantes si on arrive à déconnecter son cerveau. Tout cela reste consensuel, rythmé, piètrement intellectuel mais propre à passer un bon moment.
Ce quatrième opus est je pense le "Star Trek" que j'apprécie le plus jusqu'à maintenant (enfin avant la trilogie de J. J. Abrams) et ceci étant dit sans ironie ! Eh oui car ce "Star Trek", une nouvelle fois réalisé par Leonard Nimoy n'a pas une très bonne réputation et on comprend pourquoi ! Scénario bancal et kitsch à souhait, le film a eu beaucoup de mal à passer les années, voire même plus que les précédents dont les effets spéciaux et les costumes ont pourtant sacrément vieillis. Mais ici, on dirait que la saga commence à se parodier elle-même en y apportant un regard extérieur via le prisme des terriens des années 80 (comme dans cette scène très drôle où les personnages se baladent à Market Street). Car oui ici, l'équipage de l'Enterprise doit remonter le temps grâce à la gravité solaire (?!) pour aller récupérer deux baleines à bosse dans les années 80 pour qu'elles puissent parler avec une sonde spatiale. Voilà bon clairement, on se croirait dans un sketch des Inconnus tellement tout cela n'a aucun sens surtout que le rapport entre les baleines et la sonde n'est jamais vraiment établi. Mais le film n'est pourtant pas complètement dénué d’intérêt ! À l'instar de la série originale des années 60 et des précédents films, le film aborde une nouvelle des thèmes sociétaux importants, le rendant alors quelque-part avant-gardiste. Ici, c'est bien évidemment l'écologie qui est au cœur du film (avec cette morale bienvenue sur la destruction de diverses espèces animales) mais le film aborde également, une nouvelle fois, des questions de racisme et d'acceptation et livre surtout un regard très amère et cynique sur l'humanité avec deux mondes qui se rencontrent : l'utopie "Star Trek" et notre réalité bien moche. L'avantage de l'action qui se déroule sur Terre est que l'on sort enfin des décors aseptisés des précédents films qui n'étaient principalement composés que d'intérieurs de vaisseaux (mis-à-part le précédent opus avec ses quelques scènes sur Genesis - encore une fois, pas le groupe de Phil Collins). Alors oui, il est clair que ça contraste un peu avec le reste de la saga, surtout qu'ici, l'accent est plus porté sur l'humour, ce qui en ferait presque par moments une comédie potache des années 80. Mais c'est justement tout ce qui fait le charme de ce "Star Trek IV : Retour sur Terre", un film qui assume pleinement son côté kitsch, voire même presque ringard, tout en restant fidèle à son univers (la fin) et tout en continuant d'aborder des thèmes avant-gardistes pour une franchise aussi populaire.
Pour la première fois de la saga, le récit ne déroule pas à distance mais bien à Terre, un récit qui, pour la première fois prend la direction de la comédie puisque, sincèrement, on n'est là face spoiler: à la version spatiale des "Visiteurs" à la seule différence, pour l'un, l'écart temps est de 500 voir 600 ans, ici nous sommes à près ou plus de 1200 ans. Mais pour autant les délires ne sont pas absents loin de là et c'est même là le plus gros point fort scénaristique de ce volet à savoir, comme dans "Les Visiteurs", les expressions, mots et même vulgarités qui, d'un siècle à l'autre, évoluent voir disparaissent des radars. Ici, les membres de l'Enterprise remontent le temps à la rechercher du cétacé le plus inoffensif au monde pour sauver leur futur mais, se rendent vite compte de la difficulté à vivre et parler, même pour quelques heures, dans une époque n'étant pas ou plus là leur. Et c'est aussi là l'intelligence du récit, confronter des humains du futur à ceux de leur passé, inversement pour les chevaliers qui, du passé, découvrait avec effroi un futur qu'ils ne connaitrons jamais. Si l'amiral Kirk est celui qui, curieusement et même avec une vraie incohérence, est celui qui s'habitue le plus facilement à ce changement d'époque, mention spécial à l'éternel Spock, toujours si bien jouer par Leonard Nimoy qui, ici-même joue à fond l'auto dérision, le premier degré et utilise à perfusion les familiarités, croyant bien faire. Visuellement, on se rapproche des tant attendues 90's et on à de plus en plus de visuels numérique déments, des effets méca canon et un tout quasi bon. La suite se résume surtout à une morale écologiste qui fut très en avance sur son temp à ma surprise générale, la sensibilisation à l'écosystème marin fut l'invité totalement "WHAT" de ce volet mais merde, quel révolution dans un film de la fin des années 80 de voir un premier cri d'alerte sur la destruction environnementale . Une comédie spatiale, humaine, écolo et verbale, un premier vrai régal.
Bien qu'un peu plus apprécié par les fans de Star Trek, ce volet de la franchise ne m'a pas vraiment séduit. La faute à une intrigue et une résolution bien peu palpitante spoiler: (à base de baleine, aussi inattendu que ça puisse paraître ). L'idée du voyage dans le temps a quelques bonnes idées (notamment le gag autour de Chekov qui demande à des citoyens américains en pleine Guerre Froide où sont les ogives nucléaires avec un accent russe à couper au couteau), mais au final ne permet pas le voyage qu'offre généralement les films de la saga. Le film est tout de même un peu plus inspirant qu'à la recherche de Spock. Mais pour l'instant la retranscription sur grand écran du succès de télévision qu'est Star Trek me laisse de marbre.
« spoiler: C'est une culture extrêmement primitive et paranoïaque. »
Leonard Nimoy a imaginé l'histoire, avec Harve Bennett, réalisé et interprété le rôle du Dr. Spock dans l'épisode le plus perspicace de la série à ce jour, qui spoiler: sensibilise au besoin urgent de s'attaquer au problème de la population de Baleines à bosse en voie de disparition sur notre planète, et comment nous pouvons encourager davantage de personnes à agir pour un avenir durable .
Ecrit avec esprit et tendresse, “Star Trek IV: The Voyage Home” fait la part belle aux acteurs originaux qui se plaisent à incarner parfaitement leurs célèbres personnages lors d'une spoiler: mission pour sauver la planète à San Francisco en 1986 .
Une belle équipe complétée par spoiler: Catherine Hicks dans le rôle du Dr Gillian Taylor, Cétologue du XXe siècle .
Le style de mise en scène de Leonard Nimoy et les effets spéciaux d'Industrial Light & Magic – ILM finissent de faire de ce quatrième volet de la série originale l'une des œuvres les plus importantes et les plus réussies de l'univers cinématographique Star Trek.
De nouveau dirigé par leonard Nimoy, qui reprend son rôle de Spock, et réussi encore un épisode où la réalité rejoint la fiction, avec plus d'humours et d'émotions qu'avant. Pour sauver le futur, l'équipage doit revenir dans le passé et sur terre. Bien sûr ils doivent faire fassent aux obstacles. Distrayant et drôle, ne gachant en rien des moments plus grave.
Je suis toujours vierge de toute connaissance de la saga “Star Trek”, je n’ai vu que les films à l’heure qu’il est. Mais je trouve que ce film est un peu celui de trop ; je l’ai trouvé un peu mauvais oscillant un peu vers la comédie sur un scénario légèrement original bien que trop classique.
Le concept de base de l’histoire est très intéressant (et je pense assez novateur à l’époque), mais je trouve qu’il arrive déjà un peu trop tardivement dans le récit. Sinon, le scénario en lui-même n’est pas très prenant et je n’ai pas été capté par les enjeux (les trouvant trop faibles par rapport aux précédents films). Au moins le film prend le temps de développer les personnages ? Pas tant que ça excepté Spock et Kirk mais les autres sont oubliables et oubliés. Sans compter que la comédie prend une place trop importante et le film se transforme en “Un indien dans la ville” avant l’heure et qui se cherche un peu.
Je trouve que Léonard Nimoy est seulement un bon acteur mais en ce qui concerne sa réalisation, elle n’est que très correct. On s’ennuie un peu trop avec son style sans personnalité. Tout est trop classique et trop banal dans ce film. C’est la patte de Monsieur Tout-le-monde, autant le cadrage est simple, autant les mouvements de caméra sont presque hors-sujet et n’ont rien à faire dans une production “Star Trek”. Dans le précédent film, je trouvais que la musique servait beaucoup à l'action ; ici, elle dessert l’action et est plus au service de la comédie avec des teintes plus légères. En bref, une mise en scène trop classique et pas à la hauteur de l’univers.
Malheureusement, je ne conseille pas ce film car il est trop simple, pas passionnant et prévisible sur la narration et la mise en scène est vraiment oubliable.
Fin du triptyque commencé avec Star Trek II. Sous forme de fable écologique, les héros voyagent dans le temps pour un film au ton plus léger, à la limite de la comédie. L'ensemble n'est pas désagréable mais ça s'arrête là. On est reste loin des deux opus précédents.
La base du scénario est grotesque ( des méchants extra-terrestre qui parle la langue baleine!), les effets spéciaux complètement dépassé, le vaisseau ennemi absurde (il a la forme d'un mégot de cigarette auquel on aurait ajouté une balle de tennis lumineuse!) MAIS la confrontation de deux époques, 20 et 23ème siècle, le message fortement écologiste axé sur la protection des baleines en font un film à voir, qu'on peut apprécier mais pourquoi pas aussi par son côté kitsch sur la base de ce qui est écrit au début. A voir par les fans de star trek, et les inconditionnels de film de SF
Cela a tout simplement très mal vielli, nanar raté. Je suis fan de films de sciences fiction, même si bien sûr les effets spéciaux de cette époque ne peuvent pas rivaliser avec ceux d'aujourd'hui, je trouve que ce film est bâclé, le scénario est plan plan voir niai. Très décevant. Je regrette d' avoir été jusqu'au bout et davoir perdu 2 heures.
"Star Trek IV: Retour sur Terre" est le quatrième volet de la saga des "Star Trek". Un film qui a un scénario que j'ai apprécié, les effets spéciaux sont bien fait j'ai trouvé qui y avait un peu de longueurs et qui manque un peu de dynamisme.
Voyage dans le temps, la série prend une tournure plus humoristique, et plus écolo dans son messager, l'opus qui m'a le plus captivé au final (avec le 1)