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teofoot29
87 abonnés
648 critiques
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4,0
Publiée le 25 mai 2010
Ce film témoigne des très bons débuts d'un des plus grands réalisateurs de tout les temps qui, dans Le Baiser du Tueur laisse découvrir sa virtuosité technique originale. Le film est bien sure très court : 1H05 mais nous laisse un peu de temps pour réaliser que nous avons à faire avec un metteur en scène talentueux, le scénario est certes facile mais bien exploité aussi, d'une manière évidemment courte vu la durée du film. J'ai un petit penchant pour le duel entre Frank Silvera armé d'une hache et Jamie Smith d'un espèce de harpon, tout ceci dans une pièce remplie de mannequin qui volent en éclat. A voir.
Rien de bouleversifiant. Stanley avant Kubrick, dans ses années de formation on va dire. On dirait qu’il a tout fait tout seul, de l’écriture, à la photo, jusqu’au montage. Cela sent l’artisanat et le mec qui en a, mais à qui on ne fait pas encore assez confiance pour lui donner les moyens de ses ambitions. Reste quelques plans hypnotiques sur un ring de boxe, une femme fatale, un héros looser figure qu’il va mieux utiliser par la suite, et des dialogues envahissants comme d’hab. L’histoire est trop banale pour dire qu’on peut s’attarder là-dessus, et la fin rame un peu, vivement le prochain.
Le jeune Stanley Kubrick réalise son premier coup de maître. Un film noir à la mise en scène virtuose pour un réalisateur sans grande expérience derrière lui. La scène du combat entre les mannequins est tout simplement époustouflante. S'il est dommage que le film ne dure qu'une heure et quelques, l'avantage est que ça ne traîne pas en longueur comme, éventuellement, L'Ultime razzia dans quelques unes de ses scènes. Un scénario bien ficelé pour un film noir de qualité.
Un très bon polar parfaitement joué de bons acteurs un cadrage impeccable un suspens continu et une très belle utilisation du flashback bref un film comme on n'en fait plus à voir et revoir
"Le Baiser du tueur" est le 3eme long métrage de Kubrick. Et aussi son moins bon probablement... Bien que la caméra est superbe, que les jeux de lumières sont top, qu'on ressent bien les choses... il nous apporte pas grand chose. Il subit en prime quelque longueurs (alors qu'il dure 1h30), et l'histoire est d'une grande simplicité, elle est sympathique mais on s'en lasse vite. Après un superbe premier long ("L'ultime Razzia), et une joli réalisation ("Spartacus"), "Le Baiser du tueur" fait une réel chute dans la suite de ces films, heureusement les longs suivant qu'il a fait sont d'un niveau nettement supérieur. Les fans de Kubrick y trouveront probablement leur bonheur, mais les autres peuvent passer leur chemin.
Le jeune Stanley Kubrick expose déjà dans ce second long-métrage la maîtrise dont il est capable de faire preuve : si le scénario est très léger, la mise en scène, sous influence wellesienne, est quasi-parfaite et le réalisateur se place ainsi au-dessus du lot. Les plans de New York, sombres et fascinants, font vraiment la force du film et c'est avant tout le Kubrick photographe et documentariste qui nous est ici présenté : panoramas de la ville, match de boxe et ballet, scènes de rue à Times Square - autant de caractéristiques qui le démontrent. Ainsi, à une histoire un peu simplette au romantisme bidon - dont les personnages sont néanmoins conscients ("je ne le connais que depuis deux jours", déclare ainsi Gloria à Rapallo pour justifier qu'elle n'est pas tombée amoureuse de Davey) - se superpose une vision personnelle de la Grosse Pomme, ville cosmopolite qui n'empêche pourtant pas à ces habitants d'éprouver une grande solitude, et c'est le cas pour tous les protagonistes de ce film : ils se regardent à travers des miroirs ou via des écrans de télévision, et lorsqu'ils sont censés être ensemble, les événements les forcent à ne pas se croiser (cf. la scène impressionnante dans laquelle le manager de Davey, qui devait pourtant venir le retrouver, est entraîné dans une ruelle sombre pour se faire tuer). Puis vient la scène finale, course-poursuite démentielle sur les toits de la ville qui s'achève dans une usine de mannequins, et qui s'impose comme le moment le plus marquant. Si l'intrigue gagnerait à être développée - les ellipses narratives sont bien trop nombreuses -, force est de constater que Kubrick signe ici le digne précurseur d’œuvres comme "Taxi Driver", "π" ou "Cosmopolis", qui comme dans celui-ci, présentent le parcours de marginaux dans un New York réaliste et contemporain de l'époque du tournage, tout en garantissant une vision personnelle.
Deuxième long métrage du fameux cinéaste, et il en va de soit qu'il sait déjà y faire. Dans un noir et blanc impeccable grâce au travail parfaitement élaboré de la photographie, que l'on suit un boxeur tombé amoureux d'une danseuse. On retrouvera de petits éléments de ses futurs films comme la hache de Shining ou encore l'utilisation du négatif comme dans 2001. Kubrick nous sert de très beaux plans de la ville en fond d'histoire,ainsi que de scènes géniales comme la course poursuite sur un toit d'immeuble immense ou la scène finale dans l'usine de mannequins. Il est juste un peu dommage qu'il n'y ait aucun rebondissements et que les acteurs ne soient pas trop à la hauteur. La musique, notemment dans les scènes de music-hall où les couples viennent danser, m'a également beaucoup plu.
1er film visible du réalisateur (Fear and Desire est parait-il introuvable, et Kubrick s'étant évertué à détruire les bobines, je me demande comment certains l'ont vu...). Et déja une grande distanciation vis à vis de ses personnages, ou bien aucun intérét pour l'espèce humaine, je ne sais pas... aucune introspection (ou si peu) ne nous permet pas de ressentir la moindre empathie pour les protagonistes... Bizarrement j'ai énormément apprécié cette distance à l'humain dans Barry Lyndon et 2001. Plus documentariste que cinéaste finalement.
Premier film de Kubrick qui connait une distribution de qualité respectable, apres son film indépendant "Fear And Desire", "Le Baiser du Tueur" n'est cependant pas un grand film, mais il a tout de même servi a ce futur grand réalisateur de s'expérimenter... L'histoire est simple mais pas mauvaise, mais le plus important a retenir est la mise en scene vraiment superbe ! Avec quelques hommages aux influences de Kubrick tels que Hitchcock ou Ophüls, une photographie sublime ! Pour un travail de débutant il faut avouer que c'est magistral ! Les acteurs manquent un peu d'identité, de charisme, mais peu importe, l'essentiel n'est pas la, l'important c'est que Stanley Kubrick jeune photographe avec peu d'expérience et inconnu du public fait preuve d'énormément de talent au niveau de sa mise en scene, et qu'a partir de son prochain film il ne fera plus que des chefs d'oeuvre..
Avec Fear and Desire Kubrick nous a prouvé que ses premiers pas dans le cinéma n'étaient pas ingénieux. Un rythme lent et lourd assorti de mauvaises images. Je le déconseille aux moins de 7 ans. 2/5
A New York un homme et une femme sont voisins, leurs fenêtres donnent l'une sur l'autre. Il est boxeur et va partir combattre, elle est danseuse dans une boîte d’entraineuses dirigée par un mafieux qui l’a sous s coupe. Ils tombent amoureux et veulent ensemble quitter la ville. Le caïd veut récupérer la fille et envoie ses hommes de main. Petit film au scénario limité mais qui conjugue avec talent les classiques du film noir : des personnages troubles (boxeur sur le tard, femme perdue, mafieux et hommes de main), une superbe photographie noir/blanc et de belles ambiances de décors urbains (animation des rues de New York la nuit, attente dans Grand Central Station, poursuite dans les entrepôts déserts et sur les toits), l’angoisse (combat dans une pièce remplie de mannequins)
Un grand film noir certes simple et condensé mais quelle virtuosité dans la mise en scène. Dès ses débuts, Kubrick maitrise complètement sa technique. Vraiment époustouflant. Suspense prenant et très belle photographie.
On reconnaît le style de Kubrick à ses débuts, on n'en est pas au chef d'oeuvre qu'il a pu réaliser. Mais ce qu'il considère comme son premier long reste un film avec de nombreuses qualités comme la beauté de l'image. Mais on reste un peu sur notre faim à la fin de la séance.
Le Baiser du tueur a tous les ingrédients clés du thriller: ambiance sombre et lourde, suspense, assassinat en tous genres... Kubrick signe ici un film passionnant, avec des images comme toujours très bien travaillées, un scénario qui certes ne fait pas fureur mais qui reste prenant du début à la fin, une photographie remarquable, des acteurs qui se donnent à fond, un montage efficace, des scènes inoubliables, bref, ce film montre encore aujourd'hui pourquoi Kubrick est un des plus grands cinéastes du monde.
Stanley Kubrick, pour son deuxième film (ou premier, l'auteur ayant toujours renié "Fear And Desire") nous livre une histoire de une heure sur 2 jours de la vie d'un boxeur raté. Lors de ses deux jours, il passera par tous les sentiments, de l'amour au frisson. On se laisse facilement entrainer, pour au final passer un très bon moment. Il y a du suspense, du rythme et aussi de bon acteurs. La mise en scène de Kubrick est bonne, il y a déjà une maitrise technique, même si il s'améliorera par la suite, la photographie en noir et blanc est assez belle et les interprétations sont excellente, notamment les deux acteurs principaux qui donne une vrai consistance à leur personnage et on a aucun mal à s'attacher à eux, ou encore le méchant qui est bien réussi. Le scénario est classique, mais bien construit nous offrant quinze dernières minutes de folie, avec une excellente course poursuite et quelques scènes superbe. Bien évidemment ce n'est pas l’œuvre la plus ambitieuse de Kubrick, mais ça reste néanmoins réussi et un très bon film, tendu et captivant.