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    Le Baiser du tueur
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    112 critiques spectateurs

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    this is my movies
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    701 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 janvier 2018
    Pour autant, le film peut se voir comme un brouillon de son œuvre à venir. On y retrouve ainsi une partie de ses influences, une partie de sa quête novatrice, son obsession du détail et de certaines thématiques tout comme son absolue déférence aux genres. «Le baiser du tueur» est un pur film noir, qui respecte donc les canons du genre, avec son intrigue qui se situe dans un milieu trouble (les combats de boxe, qui est aussi un héritage de son passé de photographe/reporter pour le magazine Look, les pistes de dance avec entraîneuses), la femme fatale qui entraîne le héros dans une spirale infernale, le méchant et ses hommes de main, les rues sales la nuit avec de grandes ombres menaçantes, l'argent comme moteur et l'amour comme déclencheur. Bref, rien de bien neuf en apparence. Pourtant, le jeune cinéaste joue avec certains codes, triture certains archétypes, et on retrouve déjà son refus de l'identification facile au héros, qui est présenté comme un loser patenté, un provincial qui a plus d'avenir dans un ranch que sur un ring, sa carrière étant derrière lui. Quant à la femme fatale, elle n'a pas un look incendiaire ou un charme glamour. Il y a déjà par contre, ce goût du tragique, cette importance de l'héritage familial (une thématique chère à Kubrick, qui attache une certaine importance au cercle familial, que ce soit le couple avec des enfants ou bien la famille au sens un peu plus large), une exploration des conflits entre les êtres humains, une réflexion sur le voyeurisme, et surtout, une certaine quête esthétique parfois ahurissante. Si le film manque clairement de moyens, avec ce combat de boxe tourné sur un ring très éclairé tandis que les spectateurs restent dans l'ombre (et pour cause, il n'y en a pas réellement puisqu'ils n'interviennent que via la bande-son, le budget ne permettant pas de s'offrir une foule de figurants), on trouve aussi certains plans d'une beauté formelle qui s'apprécie d'autant plus sur grand écran que le passé de photographe de Kubrick lui permet d'oser quelques hommages à ses maîtres. Il faut voir cette poursuite sur les toits d'un entrepôt, filmé avec un grand panoramique, qui nous montre les personnages en plan très large qui se poursuivent, tandis que derrière eux, se distingue dans une belle brume hivernale, les ponts, les buildings et quelques lumières. Des fulgurances visuelles qui s'entrechoquent avec d'autres moments tirant vers le surréalisme, dont était friand ce grand fan de Buñuel, avec cette lutte finale dans un entrepôt de mannequins. Il y a aussi quelques jolis moments de montage alterné, prolongation des expérimentations de Griffith et d'Eisenstein, autres grands maîtres formels du jeune Stanley, avec cette précision maniaque dans le détail, une certaine ironie mordante mais aussi des maladresses de scénario, des petites erreurs de jeunesse (une musique trop envahissante), des erreurs d'apprentissage pourrait-on dire, et il en tirera certaines leçons pour l'avenir (il n'écrira plus de scénarios originaux, ayant décelé son manque d'aptitude dans cette discipline, il en viendra à abandonner les compositions classiques et piochera dans les musiques pré-existantes). Découvrir aujourd’hui, dans de bonnes conditions, les premiers travaux de ce futur génie du 7ème art («L'ultime razzia», son autre film noir, est également ressorti sur quelques écrans le 3 janvier), est un petit jeu de pistes agréable. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2021
    Dans ce moyen métrage, le maitre s'entraine à ces futurs combats et grands succès d'anthologie. C'est court et pas aussi parfait, mais déjà certaines scènes sortent de l'ordinaire et rappellent d'autres grands metteurs en scène: le combat de boxe filmé de très près ( on pense à Scorcese ou Eastwood), la fenêtre qui donne chez la voisine ( Hitchcock bien entendu) ou la poursuite finale dans l'atelier de mannequins ( pourquoi pas Orson Welles?). un bel entrainement dans le domaine du film noir. DVD vo décembre 2021
    NeoLain
    NeoLain

    4 965 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 avril 2014
    Premier long-métrage de Stanley Kubrick. Un thriller noir et blanc ou un boxeur raté tombe amoureux d'une demoiselle qui travaille dans un dancing, son vil patron mafieux veut la posséder. Kubrick porte cette histoire avec une qualité indéniable, la photographie, la nuit sur la ville de New-York. La réalisation, le maitre l'impose avec facilité. Les acteurs sont bien diriger. Superbe passage, une baston dans un bâtiment, autour d"un stock de mannequin présentation vitrine.
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 octobre 2019
    J’ai bien aimé ce film même s’il est un peu long à démarrer et à trouver son rythme. On fait la connaissance d’une part d’un boxeur qui galère un peu à gagner des titres importants ; d’autre part d’une jeune fille dont est fou amoureux un riche mafieux, mais dont elle souhaite se séparer.
    Une fois que l’intrigue est lancée (finalement quand le chemin des deux personnages se croise), elle ne s’arrête plus et nous embarque avec elle jusqu’au bout. La tension est maintenue jusqu’au combat final, et jusqu’à la scène de fin dans la gare on reste suspendu au fil du récit.
    On note des beaux plans, de jolis effets de lumière, des jeux d’ombres. C’est soigné et réfléchi. La narration est également intéressante avec des retours en arrière. Un bon film.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 octobre 2018
    Les vrais débuts. Le tout premier long de Kubrick n’était pas franchement une réussite. Mais tout vient à point à qui sait attendre. Nous tenons là un polar dans la veine d’Hitchcock, « depalmien » même dirons-nous quelques décennies plus tard. L’ambiance est celle d’un film noir auquel on aurait ôté le clair-obscur. En gros, c’est l’histoire d’un boxer raté qui va prendre sous son aile une danseuse dont le patron mafieux est un peu pressant. Forcément, les deux bonshommes ne vont pas s’entendre. Le thème de l’anti-héros cher au genre est bien exploité puisqu’ici tout respire la pitié dans les conditions de vie du mec. Et comme dans tout film noir qui se respecte c’est par la femme que l’homme va savoir rebondir et par elle aussi qu’il va réellement se mettre en danger. Mais quand on ne vit pas, qu’a-t-on à perdre ? On notera quelques incohérences dans le scénario mais rien de bien méchant. Ce qu’on appréciera en particulier ce sont les jeux de fenêtres entre les scènes chez l’un et chez l’autre (ils sont voisins à la mode de « fenêtre sur cour ») et surtout une scène de bastons pas mal du tout parmi des mannequins de vitrine. Kubrick est en phase de chauffe et n’a pas encore trouvé qui il était mais cette étape noire est tout à fait bienvenue.
    Julien D
    Julien D

    1 198 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 juin 2013
    Deux ans après son coup d’essai Fear and Desire, qu’il a depuis lourdement renié, le jeune Stanley Kubrick se sert de ses compétences de photographe spécialisé dans les clichés de combats de boxe, un sujet qui lui inspira d’ailleurs son premier court-métrage Day of the fight, pour mettre au point un film noir autour d’un boxeur tombant amoureux d’une jeune danseuse aux prises avec un patron mafieux. Un scénario des plus basiques certes, mais surtout les prémices d’un artiste prenant un soin tout particulier aux éclairages et aux cadrages et utilisant à bon escient les contrastes et les courtes focales pour donner à la composition un impact frappant, où le personnage se retrouve peu à peu enfermé dans des décors lugubres jusqu’à une scène de fin mémorable au milieu d’une usine de mannequins et le seul et unique happy-end de la filmographie du réalisateur. En à peine plus d’une heure ce film sans budget et à l’équipe technique particulièrement restreinte fut le lancement de la carrière d’un des plus grands confectionneurs de chefs d’œuvre de l’histoire du cinéma.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2018
    Le Baiser du Tueur, réalisé en 1954, est le second long-métrage de Stanley Kubrick. Fortement influencé par les mises en scènes d’Alfred Hitchcock, le raconte la rencontre entre un boxeur, qui vient de perdre un match, et une entraîneuse de dancing, malmenée par son patron. Mais ce dernier est amoureux d’elle et tente d’éliminer le boxeur afin de la reconquérir. Voici que notre protagoniste principal se retrouve mêler dans une histoire de désir et de jalousie. A seulement 27 ans, Kubrick réalise une œuvre à la tension palpable, à la photographie superbe grâce à un noir et blanc sublimement éclairé et à la juste mesure entre des dialogues efficaces et des scènes d’action prenantes. Seul le happy-end ne correspond pas à l’image de l’artiste et n’est ici, que pour plaire à Hollywood.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Alolfer
    Alolfer

    127 abonnés 1 147 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 août 2024
    Comme tous les plus grands réalisateurs, le début d'une carrière est souvent compliqué. C est le cas du 2e long métrage de Stanley Kubrick. Malgré un scénario assez "oubliable" et pas forcément emballant, je dois avouer que, dès le début de sa carrière, Stanley Kubrick bluffe par son ingéniosité : Une grande partie des plans de ce film sont magnifiquement bien réalisés ! La photographie est également magnifique ! Dès le début, Kubrick installait son style cinématographique qu'il gardera et qu'il perfectionnera toute sa carrière
    Maqroll
    Maqroll

    158 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2010
    Pas encore de style très personnel pour ce premier long métrage de Stanley Kubrick (terme relatif puisqu’il dure à peine plus d’une heure). Un boxeur sur le retour fait la connaissance de sa voisine, s’en éprend et doit lutter pour la garder contre un caïd de la pègre. Sur ce scénario très mince, le montage est nerveux et la réalisation en coup de poing respire le cinéma indépendant américain de l’époque, intermédiaire entre le néo réalisme italien et la Nouvelle vague française. Les images en noir et blanc sont le plus souvent superbes mais l’ensemble reste cependant un peu brouillon et il y a trop de scènes qui semblent juste destinées à épater le spectateur, comme pour lui dire : « Regarde ce que je sais faire ! » Un résumé en quelque sorte de ce que sera l’œuvre de Kubrick : superbe sur la forme, insuffisante sur le fond.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    142 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 février 2015
    Et voilà, filmographie de Stanley Kubrick bouclée. Filmographie sur laquelle j'ai pris un immense plaisir d'ensemble (même sur Fear and Desire!) et qui a été également un des fers de lance de la passion que j'éprouve pour le cinéma. Ce n'est donc pas sans une certaine émotion que je boucle l'oeuvre de ce très cher Stanichou, même si il s'agit d'un de ses films "mineurs". Alors oui, clairement il ne s'agit pas du meilleur Kubrick mais on a là une esquisse très intéressante du style qu'il adoptera dès L'Ultime Razzia. Sur le plan visuel, le film est vraiment impeccable. Inutile de préciser que la photographie est une nouvelle fois remarquable mais je le fais quand même. On sent le métier chez un Kubrick qui revêt ici quasiment toutes les casquettes techniques. Il avait d'ailleurs déclaré une fois que ses premiers films étaient peut-être mauvais mais qu'ils étaient, en tout cas, bien photographiés. Et je ne peux que lui donner raison même si Le Baiser du Tueur n'est pas du tout mauvais. Surtout que la mise en scène a également bénéficié d'un soin particulier, notamment au niveau des scènes d'action sur lesquelles je reviendrais.

    Non je dirais que le bât blesse surtout au niveau du scénario et de l'écriture en règle générale. Alors on a ce côté "droit au but" qui fonctionne particulièrement je trouve, car le film dure 1 heure et ne baisse jamais en intensité. Mais le format court nuit quand même aux personnages que j'ai trouvé particulièrement mécaniques que ce soit dans leurs relations, leurs interactions... Je n'ai pas tellement ressenti d'empathie envers eux, d'autant plus que le jeu d'acteurs n'est pas non plus brillant. J'ai bien aimé l'acteur principal (totalement méconnu d'ailleurs) mais l'actrice était quand même assez proche du catastrophique. L'histoire n'est pas originale mais fait le job, même si je l'aurais trouvé certainement plus efficace avec davantage d'intensité. Car là l'ensemble est quand même commun et plutôt convenu, même si la narration non-linéaire vient ajouter un peu de sel à l'intrigue.

    Mais Kubrick est un réalisateur déjà talentueux qui sait manier la caméra pour en tirer quelque chose de bien. Le combat de boxe du début est déjà pas mal foutu avec des plans serrés sur les personnages, au plus proche de l'action, avec un montage impeccable. Et les cadrages sont déjà très minutieux, produisant de très beaux plans. Mais c'est vers la fin que le génie de Kubrick ressort avec cette course-poursuite vraiment captivante grâce à un jeu d'échelles vraiment bien fait. Et en plus d'être bien filmé et prenant, c'est également réaliste. Pas de personnages indestructibles, on sent qu'à tout moment ils peuvent être blessés, immobilisés. Et ces faiblesses perceptibles contribuent à rendre la course-poursuite captivante car on sent que tout peut basculer, il y a un réel suspense. Et le passage dans l'entrepôt de mannequins est vraiment bien foutu sur le plan formel avec des clairs-obscurs du plus bel effet. Après je dirais que le film est malheureusement prévisible sur son dénouement un peu expédié d'ailleurs mais la réalisation arrive quand même à rajouter du piment à cette histoire classique. Ce film ne casse pas trois pattes à un canard et ne révolutionne rien mais il a quand même de la gueule grâce à une technique de qualité. Si ce n'est pas forcément une oeuvre immanquable, il y a quand même suffisamment de qualités pour rendre l'ensemble vraiment agréable. L'archétype du bon petit film sympathique, un bon moment.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2013
    Pour son deuxième long métrage, on voit déjà tout le talent de Kubrick, notamment dans ses prises de vue vraiment superbes de New York. Il avait en plus très peu de moyens, c'est là que c'est grand. J'ai bien aimé le traitement sur la forme donc. Concernant le fond, le scénario est léger, on aurait aimer en voir davantage. Ce n'est pas un chef d'oeuvre comme le seront ces futurs films mais le talent est bien là.
    belo28
    belo28

    68 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2011
    Un "premier" film remarquable pas par son scénario un peu niais et mal construit ni par ses personnages stéréotypés mais par une volonté de mise en scène classique et pourtant complétement hors normes! Un happy end qui bouleverse l'aspect noir et pessimiste du film, une durée limitée d'une petite heure voilà les gros handicap de ce film très prometteur!
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2020
    Œuvre de jeunesse d’un Stanley Kubrick pas encore trentenaire, Le baiser du tueur, deuxième long métrage de fiction réalisé en 1955 soit deux ans après Fear and desire, porte déjà tous les germes d’un cinéaste en devenir. Comme son aîné réalisé en 1953, Le baiser du tueur tient quasi plus d’un moyen métrage par sa durée excédant à peine une heure. Mais ce film est bel et bien un réel long métrage notamment par son contenu en termes de réalisation. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/travelling/travelling-2020/
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 décembre 2011
    Deuxième long métrage du Maître Kubrick. Sur ce film, on peut voir tout le travail soigné et méticuleux qu'apporte Kubrick à la photographie du film. Stanley Kubrick est un cinéaste que je respecte beaucoup et surement plus que " Tarantino " j'ai beaucoup aimée ce film , l'histoire romantique entre le jeune Boxeur et une danseuse et simplement magnifique ♥ , un très bon scénario , le combat a la fin est juste énorme et inoubliable ! De très bon dialogue , !!l de Excellent jeu d'acteur et d’actrices !!! Un bon film de Kubrick !!! Bon film dans l'ensemble !!! CHEF D’ŒUVRE !!!!
    cris11
    cris11

    53 abonnés 970 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2012
    Le baiser du tueur est un bon film noir dans lequel on sent que Kubrick en est encore à se faire ses armes. Le film est encore un peu "expérimental" et ça ressemble encore un peu à du Hitchcock même si on retrouve quelques éléments caractéristiques du cinéma de Kubrick comme l'utilisation de nombreux plans larges. L'histoire est quant à elle assez moyenne et pas vraiment originale. Le film a également plusieurs points forts tels qu'une bonne mise en scène, une très belle photographie et des acteurs plutôt bons. La seconde moitié du film est également très bien rythmée. La musique par contre est utilisée à outrance et pas toujours utile.
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