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Un visiteur
4,0
Publiée le 11 novembre 2009
Pour un Stanley Kubrick, c'est moyen, ce qui signifie qu'il s'agit d'un film juste excellentn et pas absolument génial. On l'excuse, il était débutant à l'époque.
Stanley Kubrick réalise avec Le Baiser du Tueur son deuxième long-métrage. On sent que Kubrick n’a pas encore trouvé son équilibre contrairement à son 3ème long-métrage et premier chef-d’œuvre. Pourtant le film a de grandes qualités esthétiques avec de merveilleux plans qui nous rappellent que Kubrick a commencé dans la photographie. Dans la mise en scène on trouve plein d’idées intéressantes comme le rapide rêve, la poursuite sur les toits ou encore la scène de la confrontation finale. Par ailleurs l’influence du film noir est évidente dans le scénario mais aussi par l’utilisation de voix-off et de commencer le film par sa presque-fin. L’utilisation de la musique est assez originale mais pas toujours très efficace, Kubrick maitrisera bien mieux cet élément par la suite. Coté distribution ce n’est pas trop mal, je trouve que le boxeur a des airs de Burt Lancaster tandis que le rôle féminin est moyennent interprété, n’oublions pas que Kubrick avait peu de moyens pour faire son film. Il signe d’ailleurs lui-même le scénario qui a sa part de choses intéressantes mais certains aspects sont traités trop rapidement et d’autres trop lentement. Bref, un film mitigé mais qui peu valoir le détour, surtout pour les amateurs du metteur en scène.
Deuxiéme long métrage du Maître Kubrick. Sur ce film, on peut voir tout le travail soigné et méticuleux qu'apporte Kubrick à la photographie du film. Même si Le Baiser du tueur n'est pas le meilleur film de Stanley Kubrick, il n'en reste pas moins trés intéresant et trés bien réalisé pour un film de cette époque.
Seulement 2 étoiles parce que le film n'est pas parfait, malgré son statut de film culte et malgré le nom de Kubrick. 2 étoiles aussi, à cause de sa trop courte longueur, à peine 65 minutes. Mais il reste un polar assez original, culte, et la scène de l'entrepôt de mannequins est géniale (Verneuil, pour son "Peur Sur La Ville", semble s'en être un peu inspiré). A voir.
Technique sublime, cadrage superbe, Jeux de lumière envoutants, la plastique du film est travaillée à merveille pour donner naissance à un petit bijou de mise en scène comme sait très bien nous faire le grand KUBRICK. La naissance d'un réalisateur légendaire à travers cette sorte de polar dans les rues magnifiquement filmées de New York.
L'un des films qui a révélé Stanley Kubrick. Même si l'ensemble est tout de même assez expérimental, on est surtout surpris par l'atmosphère, extrêmement bien rendue, et le noir et blanc, qui donne à ce film coté mystérieux qui est le bienvenu. Même si l'histoire est plutot banal, il y a vraiment quelques excellentes scènes, notamment l'avant dernière, remarquable. Une sorte de mini film-culte.
Second long-métrage de Stanley Kubrick, même si on peut le considérer comme son premier, vu qu'il a toujours renier " Fear and Desire ", Le baiser du tueur est un bon thriller. Totalement indépendant, (réalisateur, producteur, directeur de la photographie et monteur) Kubrick (qui n'a pas encore trente ans) est déjà exigeant, perfectionniste et se fâche avec beaucoup de son entourage professionnel, la légende commence. Les fans remarqueront d'ailleurs un sens de l'éclairage très minutieux, propre à Kubrick. Par contre ce film est loin d'être son meilleur, j'irai même jusqu'à dire que c'est son plus faible, mais son plus faible est bon, ce qui n'est pas le cas de pratiquement tous les réalisateurs. Un scénario de qualité, de très beaux plans, une scène mémorable, celle de fin allant de la course poursuite sur les toits jusqu'au combat dans une pièce remplie de mannequins. Même la critique de l'époque a été bonne dans l'ensemble, un film à découvrir.
Très bon film de Kubrick, certes c'est son deuxième mais il montre déjà son talent dans ce film qui mérite d'être vu au même titre que ses autres films !
Même si l’on peine à comprendre vraiment le sens du titre, force est de constater de Kubrick a ici tapé un grand coup. Le film est bon si on le replace dans le contexte, puisque Kubrick a tourné sans son puis a tout misé sur la post-synchro, une méthode utilisée souvent pour tourner vite et pas cher. Totalement indépendante, cette production nous berce dans une atmosphère lugubre et réaliste. Les acteurs sont convaincants, les mouvements de caméra sont propres et intelligents. Rien à dire, Kubrick est né.
Ce n'est pas parce que Stanley Kubrick a réalisé Le Baiser du tueur que c'est forcément un film fabuleux, si l'histoire est belle et que c'est bien montée Le Baiser du tueur est seulement un bon film et c'est tout.
OK, c'est un Kubrick ! Avec de belles idées de prises de vue et de décors qui se ressentiront dans ses films suivants. Mais ici, cela ressemble plus à un bout d'essai. Musique pas terrible, histoire d'amour sans émotion (Sauf peut-être chez le patron), narration ennuyeuse, acteurs principaux qui ne s'impose pas assez à l'écran et défilé de banalité sans intérêt dans ce que font les personnages. Les voir s'habiller, monter et descendre les escaliers... Quel déroulé de pellicule inutile par moment ! Et pourtant le film est court ! Mais on s'ennuie près d'une heure. Intéressant de voir l'évolution du réalisateur qui, comme tout le monde, a bien du démarrer quelque part et s'ajustera avec le temps.
Joli film mais un peu vide. Kubrick peint une atmosphère réussie du milieu de la petite pègre pour ce qui est un simple coup d'essai de celui qui deviendra un maître.
Bien sur on revoir ce film à l'aure de ce qu'est devenu stanley kubrick (c'est son premier film "officiel"). On s'attache à ce personnage qui nous emmène dans une histoire déstructurée. Un film circulaire qui a influencé Tarantino dans "Reservoir dogs" (On dit "influencé" pour Tarantino, on dit pas "pomper" hein... ca serait moins classe)
Après le film de guerre d'un point de vue psychologique, le réalisateur s'attaque à un genre en vogue dans les années 40-50 mais déjà en perte de vitesse, le Film Noir dont il reprend les bases, à savoir les bas-fonds, un anti-héros looser, la pègre et surtout la femme fatale. La plupart des films du genre sont tournés en studio, Kubrick préfère les décors réels et tournent donc dans les rues de New-York sans autorisation. On remarque surtout que Kubrick reste avare de dialogues inutiles (un paradoxe vis à vis de la voix Off !), et surtout il ose plus sur les mouvements de caméra ce qui offre deux séquences marquantes voire cultes, la course poursuite sur les toits de la ville et le duel final à la hâche (!) dans l'entrepôt de mannequins. Il est certain qu'avec ce genre de scènes Kubrick prend de l'assurance et impose déjà un style. Imparfait mais prenant et semé de coups de génie, ce second long métrage est le dernier essai (mais un coup de maître !) avant son premier chef d'oeuvre, mais c'est une autre histoire... Site : Selenie