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Votre avis sur Body Snatchers ?
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D’Abel Ferrara, on pouvait s’attendre à une relecture iconoclaste et sauvage de ce grand classique de la science-fiction paranoïaque. C’est donc avec étonnement qu’on découvre une série B très respectueuse de son modèle et dans laquelle le cinéaste joue la carte du genre avec sérieux, sans en rajouter. Passé notre surprise, force est de reconnaître qu’on apprécie la tenue du récit - mise à part une accélération trop précipitée au deux tiers du film, alors que toute l’installation et la montée en tension étaient parfaitement rythmées. On apprécie également la justesse accordée au traitement des personnages (avec des seconds rôles intenses, comme Forrest Whitaker), et surtout une mise en scène extrêmement efficace, qui sait se faire virtuose (le jeu sur les décadrages, les subtils glissements vers l’abstraction…). Mais rien de gratuit ici: tout participe au climat de paranoïa que Ferrara distille avec brio. Certes l’ensemble peut paraître un peu classique, et pourtant… Derrière une mécanique bien huilée, le ton est en fait assez désespéré et la force de certaines images reste ancrée en nous (ces visions nocturnes et cauchemardesques de l'armée américaine qui planifie un génocide ou le magnifique plan final, entre autres). Rien ne nous empêche de voir dans ce récit d’un délitement familial la projection fantasmatique d’une adolescence mal dans sa peau (ne souhait-telle pas être débarrassé des siens dès l’ouverture du film?) et ainsi assister au démontage en règle de la norme hollywoodienne qui érige la famille comme ultime refuge ? On peut aussi y voir le portait d’une Amérique qui ne tolère qu’un seul discours dominant, celui de ses intérêts (On est dans l’après-Guerre du Golfe et le fait de situer l’origine de « l’invasion » dans une base militaire n’est pas anodin)… Bref, derrière cette « bonne petite série B » qui procure un plaisir indéniable, se cache un film bien plus retors et ironique dans son propos. Ferrara reste bien vivant, même à l’intérieur du système.
Le scénario n'étant plus une surprise je m'attendais de la part de Ferrara a un peu plus de folie hors sa réalisation est très sage. De plus au niveau du casting on n'atteint pas des sommets avec des acteurs de série B. Donc un film correct mais rien de marquant pas de quoi parler de génie chez ce réalisateur.
Roub E.
Je n ai encore pas vu les autres versions de l "invasion des profanateurs de sépulture" mais j aime beaucoup le film qu en a fait Abel Ferrara. De mon point de vue, celui ci brocarde avec brio l uniformisation de la pensée, les sociétés qui pour se maintenir favorisent la pensée unique. En prenant pour cadre une base militaire ou l individu est formaté s il n est pas plus simplement nié, le scénario prend une direction étayant parfaitement ce propos. J ai beaucoup aimé la mise en scène de Ferrara, c est brillant et plein d idées. J ai par exemple beaucoup aimé le travail sur les branches d arbres qui rappellent des racines mais aussi les tentacules des extra terrestres pour prendre possession des humains. Un film efficace, simple mais pas simpliste, un excellent moment de cinéma paranoïaque.
Abel Ferrara nous livre une version effrayante de l'invasion des profanateurs. Certains éléments sont assez prévisibles mais l'arrivée du mal renverse la situation du film et plonge les protagonistes dans le chaos. Les effets spéciaux sont efficaces même si certains ont mal vieilli. Note 6,4/10
Peut-être la version la plus marquée « épouvante-horreur » des quatre adaptations cinématographiques du roman de Jack Finney. Abel Ferrara livre ici une vision plus personnelle de l'oeuvre originale, a tel point que le film fait plus penser à un épisode annexe qu'à un véritable remake. En effet, le réalisateur place l'action dans un camps militaire qui semblait déjà bien aseptisé avant l'arrivée des envahisseurs. Originale et bourrée de bonnes intentions, la version Ferrara souffre cependant d'une réalisation un peu légère, qui tend parfois à nous faire demander si le budget était bien en adéquation avec le rendu espéré. Certaines phases manquent un peu de développement et la fin est légèrement expédiée. Reste que l'on passe globalement un agréable moment et que certaines scènes arrivent à être hautement oppressantes (à titre personnel ce film m'avait glacé quand je l'ai découvert à un âge où je n'aurais peut-être pas dû, la scène de la baignoire y étant pour quelque chose). Une version plus horrifique et sombre que les deux précédentes mais qui aurait gagné à être étoffée, l'idée originale étant de qualité. Et puis, Ferrara oblige, on a le droit à deux/trois scènes de nues sympathiques. Lubricité quand tu nous tiens...
Yannickcinéphile
Body Snatchers est un film que j’avais trouvé très bien à l’époque de mon premier visionnage. Il faut avouer que depuis il a perdu un peu de sa superbe, mais cela reste un métrage très plaisant quand même d’Abel Ferrara, et au profil curieux dans sa filmographie.
Au casting pas de grands noms, sauf dans des seconds rôles, notamment un Forest Whitaker qui fait son petit numéro, et cela de façon d’ailleurs mémorable, mais des acteurs quand même très solide dans l’ensemble. Si Terry Kinney est un peu fade et si la piquant de Meg Tilly n’est pas aussi bien utilisé que ce que l’on aurait pu espérer d’un réalisateur comme Ferrara, en revanche le duo Gabrielle Anwar et Billy Wirth fonctionne très bien et est un bon atout du film. La première hérite en plus d’un rôle assez construit, et c’est agréable à suivre. A noter aussi la petite présence de Lee Ermey.
Le scénario est bon, mais Ferrara va un peu vite. S’il expose bien les lieux, les personnages, la situation, sans ennuyer d’ailleurs, en revanche il faut avouer que la seconde partie expédie un peu certains moments. Tout le final notamment chute un peu brutalement, et le film ne se serait pas alourdi d’avoir vingt minutes de plus histoire de donner plus de fluidité à l’ensemble et de le rendre plus consistant. Reste que le film bénéficie évidemment de l’excellence du roman original ici adapté dans un contexte particulier, d’un rythme prenant, et de quelques bonnes scènes à suspens. Le film sait aussi se montrer volontiers méchant, et cela est tout à fait bienvenu.
Visuellement c’est du Ferrara, il n’y a pas de doute. Au niveau du travail de la photographie notamment, dans l’importance des couleurs qui fait plaisir à voir et donne une ambiance originale au film. Lequel dispose aussi de décors tout à fait corrects, bien qu’à mon sens l’ambiance base militaire ne soit pas pleinement instauré, et la mise en scène de Ferrara est efficace. Il n’use et n’abuse pas de spectaculaire, et offre une réalisation sobre tout à fait pertinente ici, avec un peu plus de piquant. On sent quand même que Ferrara aime bien insister là où ça fait mal, avec quelques moments réjouissants dont je laisse la surprise. Le film n’est évidemment pas très sanglant, comme on peut l’imaginer d’une adaptation de L’Invasion des profanateurs, mais c’est quand même assez musclé. A noter que les effets spéciaux sont assez inégaux, et ont quand même pas mal vieilli. Surtout une scène d’hélico où il y a un moment qui pique les yeux. Pour le reste bonne bande son qui avec la photographie installe une ambiance moite bien dans le style Ferrara.
Body Snatchers reste donc un bon film de Ferrara. Certes il détonne dans sa filmo, mais le réalisateur a su lui appliquer certaines marques de son style personnel, et le résultat de fait est bien moins conventionnel que ce que l’on pouvait craindre. Honnêtement je lui donne 3.5, je pense que c’est une note juste à cause, surtout, d’un scénario pas toujours très bien conduit et clairement trop elliptique, et de certains acteurs mal utilisés.
Au casting pas de grands noms, sauf dans des seconds rôles, notamment un Forest Whitaker qui fait son petit numéro, et cela de façon d’ailleurs mémorable, mais des acteurs quand même très solide dans l’ensemble. Si Terry Kinney est un peu fade et si la piquant de Meg Tilly n’est pas aussi bien utilisé que ce que l’on aurait pu espérer d’un réalisateur comme Ferrara, en revanche le duo Gabrielle Anwar et Billy Wirth fonctionne très bien et est un bon atout du film. La première hérite en plus d’un rôle assez construit, et c’est agréable à suivre. A noter aussi la petite présence de Lee Ermey.
Le scénario est bon, mais Ferrara va un peu vite. S’il expose bien les lieux, les personnages, la situation, sans ennuyer d’ailleurs, en revanche il faut avouer que la seconde partie expédie un peu certains moments. Tout le final notamment chute un peu brutalement, et le film ne se serait pas alourdi d’avoir vingt minutes de plus histoire de donner plus de fluidité à l’ensemble et de le rendre plus consistant. Reste que le film bénéficie évidemment de l’excellence du roman original ici adapté dans un contexte particulier, d’un rythme prenant, et de quelques bonnes scènes à suspens. Le film sait aussi se montrer volontiers méchant, et cela est tout à fait bienvenu.
Visuellement c’est du Ferrara, il n’y a pas de doute. Au niveau du travail de la photographie notamment, dans l’importance des couleurs qui fait plaisir à voir et donne une ambiance originale au film. Lequel dispose aussi de décors tout à fait corrects, bien qu’à mon sens l’ambiance base militaire ne soit pas pleinement instauré, et la mise en scène de Ferrara est efficace. Il n’use et n’abuse pas de spectaculaire, et offre une réalisation sobre tout à fait pertinente ici, avec un peu plus de piquant. On sent quand même que Ferrara aime bien insister là où ça fait mal, avec quelques moments réjouissants dont je laisse la surprise. Le film n’est évidemment pas très sanglant, comme on peut l’imaginer d’une adaptation de L’Invasion des profanateurs, mais c’est quand même assez musclé. A noter que les effets spéciaux sont assez inégaux, et ont quand même pas mal vieilli. Surtout une scène d’hélico où il y a un moment qui pique les yeux. Pour le reste bonne bande son qui avec la photographie installe une ambiance moite bien dans le style Ferrara.
Body Snatchers reste donc un bon film de Ferrara. Certes il détonne dans sa filmo, mais le réalisateur a su lui appliquer certaines marques de son style personnel, et le résultat de fait est bien moins conventionnel que ce que l’on pouvait craindre. Honnêtement je lui donne 3.5, je pense que c’est une note juste à cause, surtout, d’un scénario pas toujours très bien conduit et clairement trop elliptique, et de certains acteurs mal utilisés.
Après Don Siegel en 1956 et Philip Kaufman en 1978, c'est au tour d'Abel Ferrara d'adapter sur grand écran ce classique de la science fiction qu'est "Body Snatchers", roman de Jack Finney. Contrairement à ses prédécesseurs, Ferrara prend beaucoup de libertés avec l'histoire d'origine et reprend, en fait, uniquement le concept de base. Le cinéaste aurait mieux fait de coller à la copie originelle puisque le résultat est franchement désastreux. Ce "Body Snatchers" n'est finalement qu'un mauvais "teen horror movie" qui exaspère plus qu'il ne fait frissonner.
Ce deuxième remake de "Body snatchers" est assez surprenant de la part d'Abel Ferrara tant il semble être une oeuvre de commande. Même si on sent un peu un message anti-militariste derrière tout cela, il n'a pas franchement marqué le film de son emprunte. Sa version est dans la forme très proche de celle de 1978 auquel elle n'apporte pas grand chose, elle est même nettement moins anxiogène. On retiendra quand même un film solide avec quelques scènes marquantes... et une fin pas terrible.
A mon sens, "Body Snatchers" reste la version la plus douteuse du roman "L'Invasion des Profanateurs" de "Jack Finney". Le film signé "Abel Ferrara" s'éloigne volontairement du livre d'origine en situant l'action dans une base militaire en Alabama. Si l'histoire reste inchangé avec son invasion d'extra-terrestres qui duplique petit à petit les humains dans leurs sommeils et que l'aspect paranoïaque est clairement présent, on sent (Hélas) les coupes forcés des producteurs de la "Warner" qui limite du coup la durée du métrage à 1h27 de programme. Des incohérences flagrantes, des réactions pas très réaliste, une fin carrément bâclé, "Body Snatchers" reste de loin la plus mauvaise transposition du roman de Science-Fiction de "Jack Finney" même si (Une fois de plus) le film se laisse aisément regarder comme un divertissement classique et typique des productions des années 90 !
Des trois remakes du chef d'œuvre de Don Siegel, c'est assurément le moins bon, La faute à un métrage trop court où déficits d'explications et ellipses foisonnent, à un casting approximatif (il faut voir la tronche et le jeu du play-boy pilote d'hélicoptère, on se croirait dans les feux de l'amour), à un sale gosse qui comprend tout avant tout le monde et, à quelques invraisemblances grosses comme le bras. Bref c'est raté malgré deux ou trois bonnes trouvailles.
Un très bon film de science fiction! A voir absolument! L'angoisse, l'horreur et le suspens sont très bien exprimés, sans montrer forcément de sang ou autres...
Remake intéressant. La simplicité du scénario déconcerte un peu à première vue. La fin du film semble être d'ailleurs volontairement absurde et grotesque, comme un lâcher-prise de l'imagination de la jeune fille partie avec son "prince charmant" en hélicoptère.
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Meurtre du père comme dans Badlands; d'aucun y verront un paradoxe, on fait curieusement beaucoup moins confiance à ce personnage à partir du moment où il s'engage véritablement à sauver ses enfants. Une petite famille bien sympathique au début du film qui ne sombre pas dans la caricature ostentatoire comme celle d'un film comme Little miss Sunshine.
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Ferrara propose ici une assez riche quoique très épurée réflexion sur la nature humaine. Tout comme dans le film de Don Siegel, celui qui passe pour un psychotique au début du film est en fait un des derniers représentants d'une humanité créatrice et non dépourvue de sentiments.
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A quoi reconnait-t-on un alien? Au fait précisément qu'il n'est plus jamais autre, qu'il n'est plus que votre père, votre mari ou votre supérieur hiérarchique.
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Meurtre du père comme dans Badlands; d'aucun y verront un paradoxe, on fait curieusement beaucoup moins confiance à ce personnage à partir du moment où il s'engage véritablement à sauver ses enfants. Une petite famille bien sympathique au début du film qui ne sombre pas dans la caricature ostentatoire comme celle d'un film comme Little miss Sunshine.
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Ferrara propose ici une assez riche quoique très épurée réflexion sur la nature humaine. Tout comme dans le film de Don Siegel, celui qui passe pour un psychotique au début du film est en fait un des derniers représentants d'une humanité créatrice et non dépourvue de sentiments.
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A quoi reconnait-t-on un alien? Au fait précisément qu'il n'est plus jamais autre, qu'il n'est plus que votre père, votre mari ou votre supérieur hiérarchique.
Ce deuxième remake du classique Invasion Des Profanateurs De Sépultures est l'unique incursion de Ferrara dans le domaine de la science-fiction et dans celui des grosses productions. Le réalisateur à la bonne idée de délocaliser l'action de son film au sein d'une base militaire, haut lieu de l'uniformité de pensée, où la métaphore des aliens voleurs d'âmes prend tout son sens. L'intrigue se met parfaitement en place par une montée progressive de la tension et les scènes de transfert sont de grands moments d'épouvante, mais malheureusement le dénouement est un poil expéditif et mal fichu. Dommage qu'un film aussi plaisant que Body Snatchers se termine sur une mauvaise impression.
Avec "Body snatchers", Abel Ferrara nous propose sa version du classique "L'invasion des profanateurs de sépultures". Un film qui m'avait vraiment fait flipper étant gamin mais qu'aujourd'hui je regarde, avec une certaine nostalgie, un peu comme une série Z que l'on pourrait trouver dans un bac poussiéreux d'un magasin de DVD d'occasion, voire dans un lot de VHS soldé pour collectionneur nostalgique. Car il est vrai que ce remake, considéré comme bien foiré, a un peu mal vieilli, et ces extra-terrestres en "costume humain", qui font "aaaaaaaahhhhhh!!!!" en pointant du doigt une personne non contaminée, sont un peu ridicules. Vous n'y trouverez donc de l'intérêt que si, comme moi, vous êtes tombés dessus étant gamin et que vous êtes de nature nostalgique, dans le cas contraire vous pouvez allègrement passer votre chemin.
C'est long, très long à démarrer. De plus, la caméra D'Abel Ferrara se perd dans des plans qui semblent être à l'état de test, les cadrages sont souvent mauvais, un peu comme un apprenti réalisateur. Je trouve les acteurs plutôt mal dirigés, livrés à eux-même.
Coté scénaristique, les dialogue sont en pur perte, il n'y a qu'à voir vers 50 minutes du film, le dialogue de Meg Tilly face à son mari lui expliquant qu'il n'a nul part où aller, on dirait une répétition de scène, ou une création spontanée tant c'est mal foutu, comme si on avait laissé le soin à l'actrice de se créer un dialogue improbable. Navrant.
Le schéma scénaristique est aussi entendu que traditionnel, répondant ainsi à la norme du genre, sans y apporter aucune personnalité ni même de nouveauté. (J'ai passé la seconde moitié du film à jouer au solitaire en même temps, c'est dire)
Fans du genre, mieux vaut se reporter sur la version de Don Siegel, malgre le coup de vieux du film, il n'en saura pas moins attrayant et apportera surtout un minimum d'angoisse. Ce qui fait défaut à Body Snatcher
Coté scénaristique, les dialogue sont en pur perte, il n'y a qu'à voir vers 50 minutes du film, le dialogue de Meg Tilly face à son mari lui expliquant qu'il n'a nul part où aller, on dirait une répétition de scène, ou une création spontanée tant c'est mal foutu, comme si on avait laissé le soin à l'actrice de se créer un dialogue improbable. Navrant.
Le schéma scénaristique est aussi entendu que traditionnel, répondant ainsi à la norme du genre, sans y apporter aucune personnalité ni même de nouveauté. (J'ai passé la seconde moitié du film à jouer au solitaire en même temps, c'est dire)
Fans du genre, mieux vaut se reporter sur la version de Don Siegel, malgre le coup de vieux du film, il n'en saura pas moins attrayant et apportera surtout un minimum d'angoisse. Ce qui fait défaut à Body Snatcher
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