Une petite dose de série B, ça vous dit ? Voici le troisième épisode d’une saga fantastique horrifiante sur cette espèce de larve cosmique, des body snatchers envahissent la terre, une forme intelligente qu’on peut bien appeler de parasites.
Un terme ancré dans ces thématiques très chères à ce genre populaire au cinéma, la sacrée science-fiction, s’installe chez ses habitants qui ne seront plus les mêmes, ce sont les déshumanisés, le début s’annonce sur des chapeaux de roues musicales top chrono synchronisé.
Un bain spatial horrible qui se prépare à attaquer la planète des humains ne voyant rien venir, l'aveuglement mystique préconisée par cette mise en scène démarre tout doucement, profondément endormis, l’aubaine d’une entrée extraterrestre fracassante, personne n’y échappera, voilà l'intrigue sous-marine cosmos qui tienne debout et éveillée.
Le bruit strident infernal humanoïde alien est atrocement fidèle, indescriptible son inhumain, aïe....ça se sait ce que c’est, l’effroyable copie a bel et bien remplacé l’original tué, une angoissante poisse submerge, la paranoïa est une potentialité où tout le monde autour peut l’être.
Et dire que l’excellent The Faculty s’en est inspiré, ce n’est pas rien, revenant en arrière, vers l’avant de sa source, les chef-d’œuvre 1956 puis la surclasse 1978, plus de guerre froide contre l’URSS, les extraterrestres évoluent en 1993, c’est mal barré dans cette superbe fiction horribilis.
On peut les comparer à des zombies mais il n’y en a pas, ce sont des aliens E.T., reconnaissant les inexpressifs faciaux, changement d’opinion virage brutal à 360 degré, ne correspond à leurs personnalités si complexés par des prises de décision comme la vie terrienne, ainsi les êtres aimés disparaissent à jamais, oh non....
Alors regroupons nous résistance affaiblie hélicoptère, le combat continue...!! Une première réalisation découverte, le CV de cinéaste au début de carrière sera recouvert, sans moindre importance critique, laissez tomber les ellipses dont on s’en tape, puisse être la suite logique des remakes passionnants les unes des autres.
Chacun son style proprement différent maitrise ce scénario identique hypnotisant fascination thème de prédilection, il n’y a de meilleur que ça.