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caro18
Sujet original sur les travestis en passant par la prostitution et le sida mais tout est baclé et vide.
Comme toujours chez Almodovar, le rapport au corps est omniprésent ainsi que son obsession à changer les apparences, changer les êtres. Soit en adhère soit en passe mais sa marque de fabrique est là. De même que son sens de la famille. Et la famille chez Almodovar est à prendre au sens large, et n’est pas forcément les liens de sang mais les liens du cœur. Et du cœur il y en a chaque fois dans ses films. En fait, la filmographie d’Almodovar est un vrai cri du cœur avant tout. C’est du cinéma latino avant tout : on se touche, on se couche, on s’embrasse, on se goûte, on crie, on pleure. On aime… ou pas mais on y vit intensément. On y vit en couleurs, en paroles, entre femmes (vraies ou fausses). Ses films sont un concentré de vie dont on ressort la tête à l’envers parce que c’est fou, mais le cœur à l’endroit parce que c’est fort. « Tout sur ma mère » est beau parce que les tripes d’une mère ça ne meurt pas et que ça ricoche d’un être à un autre. « Tout sur ma mère » est un plaidoyer à la liberté d’aimer, à la liberté de vivre. La musique n'est pas à passer sous silence car elle est omniprésente et très belle. Merci M. Almodovar d’avoir tourné ce film à Barcelone parce que j’ai pu ravir mes yeux des merveilles de Gaudi que l’on aperçoit dans le film. Mais que serait Barcelone sans Gaudi ? Gracias mucho !
Très bon film qu'on revoit avec plaisir. Une histoire à al fois dramatique et pleine d'espoir, des personnages singuliers et si bien campés et naturellement de l'outrance maitrisée au service de grandes émotions....
Ce film est globalement triste et à déconseiller en cas d'envies suicidaires, sans parler du milieu glauque
spoiler:
(drogue, prostitution)
dans lequel une bonne partie du film a lieu, mais la profondeur des personnages est l'émotion qu'ils suscitent sont quand même à saluer.
dans lequel une bonne partie du film a lieu, mais la profondeur des personnages est l'émotion qu'ils suscitent sont quand même à saluer.
Un film sur les femmes et les mères. Sur toutes les femmes et toutes les mères. Bouleversant, l'Homme est quasi absent du long métrage, il n'apparait que par le biais d'une représentation théâtrale et donc de son acteur. Dans tout les aspects ou peut apparaitre l'Homme, il y ai toujours vu sous ses plus mauvais angles. Almodovar montre encore qu'il est un réalisateur pour femme, entièrement dévoué à elles pour leur donner une tribune magnifique. Le réalisateur montre aussi le jeu de la vie, par une habile mise en abîme où la fiction croise la réalité, et où le théâtre devient l'exutoire des sentiments.
A la mort de son fils, Manuela part à la recherche de son ex compagnon dans le milieu interlope de Barcelone. Portrait bouleversant d'une mère courage, véritable ode à la vie.
J'avoue ne pas forcément m'intéresser tant que ça aux mélodrames hispaniques avec entre autres des travestis (d'ailleurs avez-vous remarqué à quel point Almodovar porte une véritable obsession à montrer des travestis (même quand le sujet ne l'oblige pas forcément) dans un film sur trois dans sa filmographie ?) stéro-positifs, mais dans ce cas-la, et c'est ce qu'on remarque d'emblée dans ce magnifique film, on peut tout simplement applaudir la justesse d'un long-métrage dont les sujets incroyablement multiples (le Sida, la mort, la vie, la condition des femmes, et Cie...) dont le mélange pouvait donner un affreux mélodrame très peu crédible. C'est d'ailleurs grâce à ce traitement du sujet que le réalisateur obtenu un prix mérité de la mise en scène à Cannes ; dans une histoire à tendance plutôt dramatique, le spectateur a pourtant droit à un incroyable mélange de sentiments : on rit, on pleure, on s'émeut pour le destin de cette maman ayant vécu le plus horrible supplice : la perte de son enfant mort dans un accident de voiture, ce après quoi elle partira à la trace du père qu'il n'a jamais connu dans l'ambiance colorée de Madrid, mais cette succession de scènes tantôt drôles tantôt dramatiques a pourtant un petit défaut, récurrent dans les films du maîtres espagnol : la tendance à dédramatiser les multiples rebondissements du film, mais c'est la seule tache dans un magnifique tableau rempli d'émotions et qui est pour l'instant, après l'indescriptible La Piel Que Habito (à ajouter dans la liste des films que je devrais peut-être revoir... Ou pas), et le sympathique, personnel sensible mais sordide La mala educacion, mon Almodovar préféré. Au niveau des acteurs (en général plutôt actrices), ils, ou plutôt elles complètent parfaitement le reste du film, en lui donnant d'autant plus de relief. De relief, Almodovar n'en a évidement jamais vraiment manqué, mais c'est peut-être dans ce film où le travail est le plus limpide, toutes ces choses ayant rendu ce film culte comme il le mérite, un drame captivant et sensible. Conclusion : Un film à voir. Oui c'est tout, et pour tout dire c'est peu pour un film aussi réussi...
Pas mal, mais rien d'exceptionnel. De très bon-ne-s actrices/eurs mélé-e-s à de moins bon-ne-s. Le scénario n'est pas si puissant que ça. Je suis pas une grande fan d'Almodovar c'est souvent moyen.
Almodovar fait graviter plusieurs personnages autour d'une personnage central de Cecilia Roth, hanté par la mort de son film qui se mure dans un silence émotionnel fort qu'elle exorcise en agissant auprès de ces femmes aux problèmes si différents et pourtant intimement liés. La maîtrise d'Almodovar dans la construction du récit qui croise chaque destin est bluffante, et sa façon d'aborder des thèmes graves, délicieuse. Au-delà, c'est d'un véritable sens de la poésie et de la vie dont il fait preuve dans ce film qui ne se veut ni optimiste ni pessimiste, ni moral ni immoral, et qui entraîne simplement le spectateur dans les méandres de vies chaotiques.
Tout d'abord, à voir en espagnol, étant donné que les dialogues constituent une composante essentielle de l'oeuvre. La VF, affreuse, dénature le film, lui ôte toute son âme et son essence. On pourra considérer ce film de deux manières différentes selon les points de vues. D'un côté, c'est un film plat, larmoyant et quelque peu scabreux; j'ai pensé ça au premier visonnage. Je l'ai revu avec l'esprit plus ouvert, et j'y ai trouvé une oeuvre sensible, émouvante avec un côté un rien subversif. Almodovar fait ressentir au spectateur toutes les émotions qui marquent une vie: l'espoir, le rire, la tristesse, la joie, la mélancolie...On pourra toujours pester contre l'absence d'un véritable conucteur, l'émotion compense largement ce léger défaut; le film est moins prenant que poignant, moins captivant que touchant. L'autre grand thème du film, c'est la femme et la féminité. On sent à travers cette oeuvre l'amour que porte le réalisateur à la gent féminine et aux valeurs dont elle est la porteuse: la fraternité, la tolérance et la douceur; il nous le transmet à travers ces personnages auxquels on s'attache immédiatement aux personnages et à cet univers particulier. Certains trouveront ce monde de prostituées et de travestis obsène, osé, indécent ou je ne sais quoi d'autre. D'autres trouveront ça original, un moyen pour le réalisateur de pousser à la tolérance, à l'amour inconditionnel? Tantôt touchant, tantôt original, toujours profondément humain, un film qui ne laisse pas indifférent, dont on ressort le coeur léger mais avec une pointe de mélancolie.
J'aimerais savoir ce qui pousse Almodóvar à ressasser de manière quasi obsessionnelle les mêmes thèmes. Aux premiers abords, lorsqu'on visionne pour la première fois une de ses réalisations, sa mise en scène très personnelle de la sexualité et de la recherche d’identité éveille de l'intérêt, même si parfois on peut douter de la crédibilité du scénario (ici une jeune fille tombe enceinte d'un transsexuel séropositif...) Mais après avoir vu une bonne quantité de ses films, je dois avouer que je ressens une certaine lassitude... Malgré tout, j'ai encore une fois été séduite par le florilège de personnages singuliers et spontanés, les dialogues savoureux et le charme des actrices toujours bien choisies.
Voici un film qui donne envie de rire ,de pleurer et de donner de l'espoir en même temps
Du grand almodovar
Du grand almodovar
NeoLain
Après le manque de saveur que j'ai eu sur Talons Aiguilles, j'attaque un autre Almodavar. Tout sur ma mère et me remet à flot d'apprécier à nouveau la qualité de ce réalisateur. Une mère aimante qui perd son fils, de par cette tragédie elle retourne dans sa vie passé pour retrouver son père. Casting à nouveau très bien diriger, puis alors il y à une actrice, Antonia San Juan qui est bien poilante. Cette actrice est très forte en monologue et comédie, cela se voit.
Du grand Almodovar ! Ce film ne fait que confirmer son génie ! A voir absolument ! Seule bémol une ou deux scènes un peu longues ... rien de bien important !
Je comprends très bien que certains aient été touchés mais moi j'ai très moyennement accrocher à cette histoire on ne peut plus bizarre. Je n'ai pas une seule fois réussis à prendre l'histoire au sérieux. ça parle : de lesbiennes, de prostitution, d'une femme enceinte d'un transsexuel. L'histoire était censée être dramatique, alors qu'en réalité j'ai bien eu l'impression que tout était pris au second degré. On ne sait vraiment pas comment il faut prendre le film. En tout cas moi j'ai été très partagé entre le drame d'une mère qui perd son fils et son côté très "blasphématoire", sur des histoires d'amours complètement incongrues, on aurait même pu croire à un épisode de "south de park". Enfin, bref tout est confus dans cette réalisation. Dommage car au départ "Tout sur ma mère" comportait un thème très intéressant mais le scénario a vite basculé dans la vulgarité et la confusion. C'est un échec pour Almodovar qui nous avait habitué à tellement mieux. Moi en tout cas, je n'ai pas senti la moindre émotion.
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