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Votre avis sur Tout sur ma mère ?
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« Tout sur ma mère » de Pedro Almodóvar (1999) ayant reçu la palme de la mise en scène à Cannes et l’année suivante l’Oscar et le César du meilleur film étranger, devrait plutôt s’appeler tout sur mon père !
Manuela (Cécilia Roth), infirmière coordinatrice du service de greffe d’organes à Madrid, vit seule avec son fils Esteban. Pour ses 18 ans, ils vont voir la pièce « Un tramway nommé désir » que Manuela avait joué dans sa jeunesse avec le père d’Esteban dont il ne connaît rien de l’histoire. Cette pièce est interprétée par Agrado (Antonia San Juan) qu’Esteban admire et dont il veut absolument un autographe … mais après avoir attendu de longues heures sous la pluie, il est renversé par une voiture et son cœur sera transplanté. Folle de douleur, Manuela part à Barcelone à la recherche du père de son fils. Et là, c’est toute la magie de Pedro Almodóvar que de nous plonger dans un monde sordide, amoral dirons certains puisque on y découvrira Rosa (Penélope Cruz), une jeune fille de bonne famille, entrée dans les ordres mais active auprès des travestis et transsexuels des bas-fonds de la ville sous le joug de la drogue et du SIDA… Rosa séropositive tombera enceinte de Lola et son petit garçon s’appellera lui aussi Esteban …
Ce n’est surement pas le premier film de Pedro Almodóvar à aller voir car outre le sujet, le scénario est assez complexe avec des propos parfois très crus mais en le voyant et le revoyant on sent toute l’ingéniosité et l’exubérance de ce cinéaste aux thèmes récurrents et avec des plans fantastiques (comme les plans médicaux de l’introduction …) toujours bien servis par la musique d’Alberto Iglesias.
A voir … mais avec une attention particulière pour en comprendre le charme !
Manuela (Cécilia Roth), infirmière coordinatrice du service de greffe d’organes à Madrid, vit seule avec son fils Esteban. Pour ses 18 ans, ils vont voir la pièce « Un tramway nommé désir » que Manuela avait joué dans sa jeunesse avec le père d’Esteban dont il ne connaît rien de l’histoire. Cette pièce est interprétée par Agrado (Antonia San Juan) qu’Esteban admire et dont il veut absolument un autographe … mais après avoir attendu de longues heures sous la pluie, il est renversé par une voiture et son cœur sera transplanté. Folle de douleur, Manuela part à Barcelone à la recherche du père de son fils. Et là, c’est toute la magie de Pedro Almodóvar que de nous plonger dans un monde sordide, amoral dirons certains puisque on y découvrira Rosa (Penélope Cruz), une jeune fille de bonne famille, entrée dans les ordres mais active auprès des travestis et transsexuels des bas-fonds de la ville sous le joug de la drogue et du SIDA… Rosa séropositive tombera enceinte de Lola et son petit garçon s’appellera lui aussi Esteban …
Ce n’est surement pas le premier film de Pedro Almodóvar à aller voir car outre le sujet, le scénario est assez complexe avec des propos parfois très crus mais en le voyant et le revoyant on sent toute l’ingéniosité et l’exubérance de ce cinéaste aux thèmes récurrents et avec des plans fantastiques (comme les plans médicaux de l’introduction …) toujours bien servis par la musique d’Alberto Iglesias.
A voir … mais avec une attention particulière pour en comprendre le charme !
Comme à son habitude, Pedro Almodóvar met en lumière des thèmes de société de façon subtile.
spoiler: La monoparentalité, les maladies sexuellement transmissibles, la prostitution et le retour à l'emploi pour ses travailleurs du sexe
sont délicatement abordés en y ajoutant cette pointe de comédie qu'Almodóvar sait intégrer à la perfection.
spoiler: La monoparentalité, les maladies sexuellement transmissibles, la prostitution et le retour à l'emploi pour ses travailleurs du sexe
sont délicatement abordés en y ajoutant cette pointe de comédie qu'Almodóvar sait intégrer à la perfection.
Je suis très mitigé sur ce film.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé Tout sur ma mère assez convaincant mais je l'ai également trouvé cliché dans sa volonté de filmer une communauté artistique et sexuelle.
On ne peut pas reprocher au film d'avoir peur des tabous : homosexualité, transsexualité, cocaïne, prostitution, …. Mais il va limite un peu trop en se focalisant complètement et ça va un peu trop dans le stéréotype et le n'importe quoi. J'ai franchement beaucoup de mal à trouver crédible le fait qu'une sœur réussisse à tomber enceinte d'un transsexuel (ça m'a l'air complètement abracadabrantesque comme relation), qui plus est séropositif.
C'est dommage, car si on exclut l'exagération des relations de ces personnages, le film est assez beau. Le film marque en début de film par une tragédie particulièrement bouleversante. Et le reste du film est à l'avenant. Les références à Un Tramway Nommé Désir et à Ève sont plutôt bien amenées.
Le rôle de Manuela est magnifique et remarquablement interprété par Cecilia Roth.
C'est une belle histoire, dommage qu'il y ait des poncifs.
Dans l'ensemble, j'ai trouvé Tout sur ma mère assez convaincant mais je l'ai également trouvé cliché dans sa volonté de filmer une communauté artistique et sexuelle.
On ne peut pas reprocher au film d'avoir peur des tabous : homosexualité, transsexualité, cocaïne, prostitution, …. Mais il va limite un peu trop en se focalisant complètement et ça va un peu trop dans le stéréotype et le n'importe quoi. J'ai franchement beaucoup de mal à trouver crédible le fait qu'une sœur réussisse à tomber enceinte d'un transsexuel (ça m'a l'air complètement abracadabrantesque comme relation), qui plus est séropositif.
C'est dommage, car si on exclut l'exagération des relations de ces personnages, le film est assez beau. Le film marque en début de film par une tragédie particulièrement bouleversante. Et le reste du film est à l'avenant. Les références à Un Tramway Nommé Désir et à Ève sont plutôt bien amenées.
Le rôle de Manuela est magnifique et remarquablement interprété par Cecilia Roth.
C'est une belle histoire, dommage qu'il y ait des poncifs.
Almodovar n’a jamais été aussi bon que dans cette courte période où ses films assument leur côté mélo tout en gardant quelques traces de son exubérance visuelle passée. Tout sur ma mère est pour moi le sommet d’une filmographie très inégale, son film le plus émouvant mais aussi le plus cohérent, avec son jeu de miroirs permanent, l’ironie cruelle du destin des personnages et un amour des femmes porté par un quatuor d’actrices magnifiques.
Bien sûr je pense que pour pouvoir apprécier ce film il faut aimer Almodovar mais c est un cinéaste tellement touchant par sa façon d aborder ses thèmes qui lui sont chères qu' on peut lui pardonner parfois ses accès de surenchère dans les effets . Il n est jamais aussi bon que lorsqu' il tourne un mélodrame et là c est l archétype même du genre . Un film qui est aussi un hommage à toutes les femmes qui sont dans l imaginaire de chacun .
Déjà vu plusieurs fois, le récit, les personnages et l'histoire sont tellement géniaux que je ne parviens pas à m'en lasser. Les histoires de famille, les drames et les amitiés de longue date et même en direct ponctuent le film. Chaque personnage est très travaillé et très accrocheur. Les situations des personnages n'offrent aucune vulgarité ni aucun débat puisqu'ils connaissent les mêmes joies et les mêmes drames, le travers de la vie. Pedro A. réussi avec brio un petit chef d'oeuvre sur la vie des gens, l'amitié, la famille. J'ai beaucoup aimé le re-re (re ?)voir.
Almodovar ne se contente pas de faire des films, il créé une œuvre dont chaque film est une pierre d’un message plus global que le film lui-même est porteur. Auteur et metteur en scène de grand talent ; après la période Buñuel, il incarne le cinéma espagnol à lui seul depuis quelques décennies. Là il compte l’histoire d’une femme mère célibataire qui doit faire face au décès accidentel de son fils unique de 17 ans dont elle est très proche. Pour se reconstruire, elle part en quête du père dont le fils n’avait pas connaissance… même pas une photo dispo pour se construire avec l’image du père ; on comprendra plus tard pourquoi cette absence absolu du père. Tous les ingrédients du mélo sont là, Almodovar les pousse à l’excès donnant parfois une orientation excessive et presque absurde à son film. Des outrances mélo que l’on peut retrouver dans les films de Xavier Dolan, et là, je ne suis pas très fan. C’est la raison pour laquelle celui-ci est loin d’être mon préféré de l’auteur. Les hommes sont absents du film, un choix scénaristique cohérent avec le souhait de mettre les femmes et les mères en devenir, qui auraient aimés l’être, qui s’ignorent, qui vont l’être au cœur du film. Donc les femmes entourant Manuela (la mère en reconstruction) se composent d’une actrice lesbienne, une religieuse enceinte, un camionneur devenu femme, un père nommé Lola,… Une brochette de personnages crédible séparément mais improbable dans un film chorale. Et c’est là à mon sens que le bas blesse dans un film se voulant un mélo ; ce qui est acceptable et la marque de fabrique chez les Coen est inadapté dans le cinéma d’Almodovar. Et je décroche. Ce qui est acceptable dans « El piel que habito » fonctionne mal dans ce film.
Donc malgré les qualités manifestes du film ; je suis resté observateur ; le propos d’Almodovar n’a jamais fait écho chez moi.
Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
Donc malgré les qualités manifestes du film ; je suis resté observateur ; le propos d’Almodovar n’a jamais fait écho chez moi.
Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
La perte d'un enfant pour une mère est toujours une intrigue forte dans un film, et réalisé de cette manière, avec la rencontre de toutes ces femmes puissantes, c'est la garantie d'une histoire intéressante.
Les sentiments sont bien montrés avec délicatesse et pudeur donc on ne ressent pas de lassitude même dans les scènes qui traine en longueur.
Et si on ressent les émotions, c'est que les acteurs ont bien été choisis, charismatiques et avec une Penelope Cruz brillante.
J'ai donc aimé cette réalisation porté sur ces femmes, plus que sur les situations et décors. Les décors sont simple, et réalistes et la musique qui accompagne font encore bien ressortir les sentiments montrés.
En résumé, grâce à la réalisation et aux acteurs, c'est un film dramatique réussi car remplit d'émotions. Cela permet d'être intrigué du début à la fin, et d'oublier les quelques longueurs de scènes parfois. Je connaissais pas d'oeuvre de Pedro Almodovar, je regrette pas d'avoir découvert cette création.
Les sentiments sont bien montrés avec délicatesse et pudeur donc on ne ressent pas de lassitude même dans les scènes qui traine en longueur.
Et si on ressent les émotions, c'est que les acteurs ont bien été choisis, charismatiques et avec une Penelope Cruz brillante.
J'ai donc aimé cette réalisation porté sur ces femmes, plus que sur les situations et décors. Les décors sont simple, et réalistes et la musique qui accompagne font encore bien ressortir les sentiments montrés.
En résumé, grâce à la réalisation et aux acteurs, c'est un film dramatique réussi car remplit d'émotions. Cela permet d'être intrigué du début à la fin, et d'oublier les quelques longueurs de scènes parfois. Je connaissais pas d'oeuvre de Pedro Almodovar, je regrette pas d'avoir découvert cette création.
Pedro Almodovar déclare sa flamme à toutes les femmes à travers l’amour qui éprouve pour ses actrices. Brossant le portrait de quelques-unes de leurs représentantes pour le moins atypiques, « Tout sur ma Mère » est un drame un brin alourdi par une tendance mélo trop présente mais dont l’originalité permet également d’en rire par moment. Même si j’ai une préférence pour un regard plus provocateur et incisif de la part du génial réalisateur espagnol, j’ai apprécié les valeurs que prônent son film ainsi que par les rôles incarnés par Cécilia Roth et Antonia San Juan.
"Tout sur ma mère" est l'un des premiers gros succès d'Almodovar et l'on comprend pourquoi. Il y aborde des thématiques phares de son oeuvre avec le travestissement, l'homosexualité ainsi que la place de la femme. Ces sujets sont abordés avec autant de courage que de justesse dans un scénario bien maîtrisé comme à son habitude. La mise en scène est impeccable et l'aspect très coloré du métrage donne une vraie vitalité au film. De plus le film montre bien à quel point Almodovar est un excellent directeur d'acteurs en particulier avec les femmes sur lesquelles ils portent un regard unique et touchant. En résumé, "Tout sur ma mère" est un incontournable de la filmographie d'Almodovar, une oeuvre à la fois simple et complexe, à la fois drôle et touchante, qui laisse son empreinte sur le spectateur.
Il est rare que ce mot me vienne en tête pour parler d’un film et sans connotation négative. Mais dans ce cas précis, je n’ai d’autres mots à l’esprit pour en parler : agréable, agréable... Comme le personnage fantastique et tellement drôle d’Agrado, on sent à travers les dialogues, la photographie, la musique entre autres que Pedro Almodóvar veut notre bien et nous présente un film d’une douceur des plus séduisantes. Bien qu’il s’agisse d’un drame, Pedro Almodóvar parvient à colorer son film de personnages éclatants, vifs et de dialogues crus et drôles. À l’habitude, ce sont les femmes, naturelles, atypiques et belles, qui tiennent les rôles principaux et qui mènent à bien cette histoire, ces bouts de vies. Le peu d’hommes présents dans le film sont soient en transition pour devenir des femmes, soient malades ou encore morts. Au final, certains ne trouveront pas de grand intérêt au film et d’autres seront certainement sensible à la poésie presque divine qui s’en émane. Les sujets abordés sont toujours sérieux, sacrés ou profanes et graves, mais ils sont toujours empreints d’une liberté, d’une légèreté dans le traitement. Todo Sobre Mi Madre est à sa façon et pour le spectateur un « Feel-Good Movie », mais pas à l’américaine, non, non, à L’Almodóvar s’il vous plait. Classique!
Nyns
Avec Tout sur ma mère, on a le droit a du pur Almodovar, accompagné de ses failles et ses enchantements habituels. Des destins croisés rocambolesques de femmes certainement trop forcés pour servir une mise en scène toujours maitrisée, servi par des actrices très talentueuses. Le réalisateur espagnol a une idée bien précise du cinéma, et le moins qu'on puisse dire est qu'il met tout en œuvre pour la véhiculer et possède une patte unique. L'émotion pourtant ici ne pointe pas le bout de son nez, cela est du à un ensemble sonnant trop "faux". Je l'ai connu moins superficiel en élaboration des personnages, même s'il faut reconnaitre toujours la même fougue et passion appréciés. Un grand point positif pour le parallèle métaphorique avec la pièce du Tramway nommé désir, surtout en connaissant l'histoire et le film, et tout ce que cela évoque. Un plaidoyer pour la tolérance de tout être-humain mais surtout encore un bel élan féministe sont les principaux messages du film. Les femmes oui encore et toujours, ici de la mère célibataire au travesti apporte des moments forts et d'autres plus maladroits (l'évocation du virus du SIDA), pour un ensemble mi-figue mi-raison. Mais je reste sur une note positive, car peu peuvent se vanter de manier plusieurs styles très différents dans un même univers sans tomber dans le ridicule.
Un très bon Almodovar qui , une fois de plus , rend hommage aux femmes , aux mères ....une très belle histoire de femmes ...de toutes les femmes...on aime...j'ai aimé..
Certainement l'un des chefs-d’œuvre de Pedro Almodovar, "Tout sur ma mère" régale le spectateur par l'émotion si particulière qui s'en dégage, comme d'un songe irréel. Réalisé avec maestria, délicat mais poignant, triste mais drôle, hors-norme par son histoire, impossible à classifier, il est regrettable qu'il se fût effacé devant "Rosetta" des frères Dardenne en 1999. Mais le prestige d'un tel film émane peut-être plus de lui-même que de la reconnaissance des autres... il est pour l'éternité au panthéon de la cinématographie.
Quel choque ! Tout sur ma mère révèle encore énormément le talent Pédro Almodovar. Les actrices sont tout simplement fabuleuses.
La Mise en scène stylisée et très colorée vos très bien à l'ensemble.
Très peu de large ou de gros plans, comme d'habitude chez Pédro.
Mais la véritable forçe de se film selon moi, c'est vraiment Juan San. Il (elle ?) passe du rire aux larmes très facilement. En plus d'êtres très marrant ( secene de l'improvisation sur la secne du théâtre par exemple ) il donne vraiment un super côtés au film.
Bravo !
La Mise en scène stylisée et très colorée vos très bien à l'ensemble.
Très peu de large ou de gros plans, comme d'habitude chez Pédro.
Mais la véritable forçe de se film selon moi, c'est vraiment Juan San. Il (elle ?) passe du rire aux larmes très facilement. En plus d'êtres très marrant ( secene de l'improvisation sur la secne du théâtre par exemple ) il donne vraiment un super côtés au film.
Bravo !
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