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Philippe C
97 abonnés
1 050 critiques
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3,0
Publiée le 1 novembre 2021
un film original par sa mise en scène qui alterne images d'archives de l'exode et images tournées où l'on suit ce train qui emmène entre autres un homme, réparateur de postes de radio, sa femme enceinte et sa fille vers le sud pour fuir l'avancée des troupes allemandes...séparé de son épouse pendant le voyage, d'abord au sein du même train, puis dans deux trains différents, lui va voyager à coté d'une jeune et jolie femme un peu énigmatique et une histoire d'amour intense et brève va se nouer et il va découvrir qu'elle est juive, allemande et en fuite....puis l'aider à obtenir de faux papiers avant de reprendre sa vie de couple, jusqu'à ce que la police vienne lui demander des comptes... Bon, l'histoire est originale, à haut potentiel dramatique, mais malgré le jeu remarquable des 2 acteurs principaux (Trintignant et Schneider) et aussi de seconds rôles prestigieux (Biraud, Régine..), le scénario manque de relief, d'intensité dramatique, même pendant les moments forts comme les bombardements et on s'ennuie un peu au gré des arrêts du train, des scènes de wagon, des bombardements, jusqu'à la scène finale, un peu inattendue quoique logique et inévitable, même si la toute fin reste un petit peu ouverte..
Bien qu’il n’aborde que du bout des doigts le thème de l’occupation allemande, Pierre Granier-Deferre parvient à utiliser intelligemment le contexte militaire pour mettre place un huis-clos intense (l’usage fait des images d’archives est tout particulièrement astucieuse). Dans cette situation imbibé de pessimisme, naît donc une passion fusionnelle entre deux fuyards dont la qualité revient essentiellement au jeu de ses deux excellents acteurs, entourés de seconds rôles tout aussi attachants, et ce jusqu’à un dénouement aussi inéluctable que poignant.
Prenant pour cadre l’exode de 1940 en France, Le train raconte l’histoire d’un homme et d’une femme qui n’auraient pas dû se rencontrer, superbement incarnés par Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider. Si le film multiplie les invraisemblances, il est quelque peu sauvé par un musique magnifique de Philippe Sarde et par une séquence finale absolument bouleversante.
L'exode de 40 est bien rendu et le couple Schneider-Trintignant superbe. La fin est un peu abrupte. Les meilleurs dialogues: -"Moi j'ai fait l'autre ( la grande guerre).Je croyais bien qu'il n'y en aurait plus." - "Il y en aura toujours. Les hommes sont si cons." Poutine, 49 ans après, leur donne raison.
le train est un film moyen de Pierre Granier-Deferre. La mise en scène du réalisateur reste simple et le scénario n’est pas forcement bien ficelé. Mais les acteurs comme Jean-Louis Trintignant, Romy Schneider ou encore Nike Arrigh sont covnaicnants dans leurs rôles. A voir donc…
Pierre Granier Defferre s'il appartient à la même génération que celle des cinéastes de la nouvelle vague, resta sur les chemins balisés de la qualité française.
Certes, sa filmographie comprend plusieurs films à grand succès public, souvent portés par un casting de vedettes incontestées, mais sa réputation dans les rangs de la cinéphilie est restée modeste.
" le train" présente une distribution de premier ordre sous la houlette de Romy Schneider et de Jl Trintignant.
Le décès de cet acteur dont la filmographie est la plus capee du cinéma français, avec celle de Michel Piccoli, permet de revoir en salles dans des conditions optimales ce classique du cinéma français des années 70.
Film d'acteurs, il souffre parmi ses principaux défauts d'un manque de rythme tout de même dommageable, renforcé par un scénario un peu court et surtout, c'est son principal défaut, de dialogues peu lumineux.
Par contre, il faut reconnaître la prestation admirable des deux acteurs ( Schneider est ici absolument remarquable). Elle domine même par son interprétation tout en non dit, Trintignant dont on connait pourtant l'immense talent.
La dernière scène du film est absolument formidable d'émotion et représente sans nul doute le morceau de bravoure de " le train".
Histoire d'un coup de foudre et matérialisation d'un amour tragique, il révèle la pulsion de vie inhérente aux personnages, ballottés dans le tourbillon de l'Histoire dans ses aspects les plus tragiques et qui se fiche totalement de leur bonheur.
Mais à l'écran cette dernière scène aussi magnifique qu'elle soie ne rachète pas le manque de souffle de cet opus de Granier Defferre. Dommage !
Ce film est un très beau film d'amour, de passion et de tendresse, entre le beau Trintignant et la très jolie Schneider. On est replongé dans l'exode de l'été 1940, cette fois-ci, non sur les routes, mais sur les rails. Un véritable road-movie au cours duquel les 2 protagonistes vont se découvrir jusqu'à vivre une folle passion, qui les détruira finalement tous les 2. La musique, les images d'archive renforcent le côté dramatique de cette histoire dans cette époque troublée des années de guerre.
Très beau film, d’amour,et de guerre adapté du roman de Simenon. Les adaptations de ce romancier sont rarement des ratages. Il est servi par deux grands acteurs, Jean Louis Trintignant et Romy Schneider. Cette dernière était vraiment très belle et émouvante. Le tout se déroule pendant l’exode, Jean Louis Trintignant, homme timide, se sauvant avec sa famille et Romy Schneider, juive allemande fuyant les nazis qui avancent inexorablement.Ils vont s'aimer un bref instant. Le wagon de bestiaux où ils se trouvent renferme des échantillons de l’humanité, du bon et du moins bon. On retrouve Régine en prostituée un peu vulgaire. La fin, différente du roman est assez poignante, les deux amants occasionnels se retrouvant trois ans après dans des circonstances dramatiques. A voir.
Juin 40, l’exode en train, l’occasion d’une promiscuité entre classes sociales et la naissance d’une belle histoire d’amour. Tiré d’un roman de Georges Simenon et sur un scénario de Pascal Jardin, un bon film dans l’ensemble avec de très bonnes scènes (la bagarre, le mitraillage, l’Etat-civil) d’autres plus discutables, et des dialogues pas toujours habiles. La description d’une époque dramatique sans illusions sur la nature humaine. Trintignant épatant et Schneider à son faîte, tous deux d’une redoutable sobriété. Bonne musique et belle fin.
Remplissage inutile, personnages secondaires sans intérêt, adaptation lente et traitée avec une étonnante légèreté. Pourquoi pas mais la débâcle de 1940 et l’exode qui suivi n’étaient de loin pas une marrade et cette singularité est franchement mal venue en l’état, bafouillant ainsi le potentiel autrement plus dramatique du film. Si, en plus, on soustrait Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider du « Train », il ne reste plus rien.
L'ARRIERE TRAIN SIFFLERA 3 FOIS. Dans la wagon de queue ça fricote. La voie est serrée, la destination inconnue. Le temps nous est gare. Train-tignant s'agace, son billet n'est pas composté et la belle s'envole pour un autre destin. La bataille est perdue. La SNCF a aimé.
Beau film. On suit la débâcle de mai/juin 1940 à travers le destin d'un couple qui se forme comme par accident lors d'une fuite vers le sud de la France à bord d'un train. Julien Maroyeur se retrouve dans le même wagon qu'une certaine Anna, à l'accent germanique prononcé. Le coup de foudre est immédiat, mais les obstacles à cette passion apparaissent vite démesurés : Julien est marié et père d'une fillette, la défaite se confirme, les Allemands sont partout, et Anna a le malheur d'être juive... Les deux acteurs principaux jouent prodigieusement bien. Leurs nombreux compagnons de voyage donnent des visages à ces Français moyens obligés de partir de chez eux du jour au lendemain, et la promiscuité forcée dans un wagon révèle les petites mesquineries, les grandes lâchetés, mais également la solidarité, l'abolition des distances sociales... A noter également la belle musique de Philippe Sarde.
Très poignante histoire entre deux êtres qui se sentent attirés l'un vers l'autre. La plus grande partie du temps, cela se déroule dans un train ajouté à la ligne régulière qui va du nord vers La Rochelle. Dans ce contexte de fuite, alors qu'ils sont serrés les uns contre les autres, va naître une idylle entre une femme juive allemande et un réparateur de radios français. Lhomme, marié, voyageait avec sa femme et sa petite fille. Ces dernières ont bénéficié d'une place assise en première classe alors que les hommes sont relégués dans les wagons de queue, réservés aux chevaux. La réalisation est splendide tout comme les dialogues et la photographie sans oublier Romy Schneider en pleine beauté.