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Votre avis sur Le Train ?
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Film dramatique se déroulant durant l’exode de juin 40. Adaptation d’un roman de Georges Simenon – que je n’ai pas lu –, le film ne semble pas à la hauteur de l’écrivain qui, au demeurant, n’a pas fait que des chefs-d'œuvre. Les personnages de ce huis-clos – les 3/4 du film se passe dans un wagon de marchandise – sont caricaturaux, depuis le déserteur jusqu’à la prostituée. On peut penser que ce microcosme représente la société française de l’époque mais alors il eût fallu que les situations successives paraissent plus crédibles. Tout sonne faux et, pire, sur un rythme de… tortillard. Il reste la beauté de Romy Schneider dont on comprend que Trintignant soit tombé amoureux dans la fiction et dans la réalité !
Une histoire simple, d'immenses comédiens, une émotion constante, une musique à tomber, de superbes dialogues, un pan d'histoire de France, une mise en scène épurée et précise : comment a t on pu perdre la recette de ces grands films auxquels le public français des années 70 faisaient un triomphe ? Pierre Granier Deferre a réussi ces années là de très beaux films, simples, admirablement écrits. Autrefois mésestimé, le voilà réhabilité par le public (qui l'a toujours suivi) et par la critique (qui le snobait). Ce TRAIN est bouleversant. Grâce à Jean Louis Trintignant (quel acteur ! quelle distinction ! quelle voix !) et surtout à la sublime Romy Schneider, magique, belle à tomber, frémissante d'émotion contenue. La dernière scène, inoubliable, est un sommet d'émotion.
Film extraordinairement subtil où deux êtres se reconnaissent au premier et au dernier regard.
Romy Schneider est merveilleusement belle. Impossible de dire qu'elle joue, tellement son regard révèle naturellement des sentiments multiples. JL Trintignant est parfait.
Le train est le troisième personnage, omniprésent.
La musique est lancinante, angoissante. On partage tous la peur d'Anna, discrète mais tenace.
Il y a le choix final différent du roman de Simenon.
Les 2 personnages sont dans leur bulle, en dehors du temps.
Romy Schneider est merveilleusement belle. Impossible de dire qu'elle joue, tellement son regard révèle naturellement des sentiments multiples. JL Trintignant est parfait.
Le train est le troisième personnage, omniprésent.
La musique est lancinante, angoissante. On partage tous la peur d'Anna, discrète mais tenace.
Il y a le choix final différent du roman de Simenon.
Les 2 personnages sont dans leur bulle, en dehors du temps.
Voyez-vous, au cinéma, il y a un truc qui tendance à m’agacer un petit peu quand ça se produit. C’est de voir un réalisateur tout de même assez côté qui se retrouve en manque d’idées solides et qui à plusieurs reprises, au cours de son film, se voit obligé de faire un peu de remplissage. C’est une des première chose qui m’a frappé quand j’ai regardé « Le Train » de Pierre Granier-Deferre. Adapté d’un roman de Georges Simenon, ce film nous parle de l’exode d’un réparateur de radio et de sa petite famille pour éviter toute embrouille avec les Allemands. Et l’exode se fait, comme l’indique le titre, à bord d’un train. Granier-Deferre aborde à peine, je dirais même qu’il effleure le thème de l’occupation allemande. Le cinéaste préfère axer son film sur un autre aspect. Sur l’aspect les « bons côtés », si je puis dire, de la guerre. A travers ce voyage en train, on découvre des personnes avec des caractères très différents: des franchouillards rigolards, des généreux, des solidaires, allant même jusqu’à une bonne bien enrobée que l’on pourrait qualifier de très ouverte... sexuellement. Et puis entre tout ça nous avons le duo, sympathique il faut le dire, formé par Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider. Lui est un homme marié, et l’autre est une allemande de confession juive. Entre les deux va se créer un amour que l’on sait d’avance impossible. Granier-Deferre a voulu faire un film humaniste, optimiste. D’accord, mais lorsque c’est aussi gros, que la guimauve fondue dégouline autant, ça a beaucoup de mal à passer. Et puis j’en viens à ce dont je parlais au début: le remplissage. A trois ou quatre reprises, Granier-Deferre instaure des images d’archives à son film. Si certains y voient une illustration de propos, moi j’y vois un moyen de combler un manque d’idées. Pour moi, les deux vraies qualités de ce « Train » ce sont les acteurs, qui, peu importe leurs rôles sont très justes et la scène finale qui rompt avec le ton optimiste pour lequel Granier-Deferre avait opté jusque là.
Les critiques sont mauvaises mais le film reste très bon. Le travail technique est très bien réalisé. C'est en fait une histoire d'amour comme il y en a eu beaucoup durant la guerre et même durant la débâcle. Il y a de belles scènes, c'est un road movie, ou plutôt un train movie. Par contre il reste avec des incohérences, et en particuliers avec les dates car si le train est partie au mois de mai depuis Nancy il est arrivé en juin à La Rochelle, ce qui fait un mois, c'est long pour un train. Mais bon, par grave.
Roub E.
A l’heure de la débâcle et de l’exode, un réparateur de poste de radio prend un train avec des personnes qui fuient l’avancée allemande. Il y fait la connaissance d’une juive allemande qui a fuit la persécution. « Le train » est un grand mélodrame sur fond de guerre. La rencontre de deux très grands acteurs dans une histoire forte et prenante. Deux acteurs que l’on va scruter au plus proche et rentrer dans l’intimité de leur personnage. Parfaitement tenu c’est un bel exemple de petites histoires dans la grande, une forte et belle manière de décrire cette période.
2 étoiles - Le train
Partagé ... ce film n'a rien de remarquable. Il n'est pas mauvais aussi. La mise en scène est simple, parfois un peu simpliste (le mélange avec des images d'archive n'est pas heureux) ; et, si Jean-Louis Trintignant et (surtout) Romy Schneider attisent l'attention (la fin est émouvante), les personnages de second plan sont eux totalement impersonnels. Bref, on assiste à une sorte d'errance narrative peu crédible et qui manque surtout de souffle. On frôle l'ennui.
Partagé ... ce film n'a rien de remarquable. Il n'est pas mauvais aussi. La mise en scène est simple, parfois un peu simpliste (le mélange avec des images d'archive n'est pas heureux) ; et, si Jean-Louis Trintignant et (surtout) Romy Schneider attisent l'attention (la fin est émouvante), les personnages de second plan sont eux totalement impersonnels. Bref, on assiste à une sorte d'errance narrative peu crédible et qui manque surtout de souffle. On frôle l'ennui.
Un film tragique, touchant mais parfaitement ennuyeux: quelques dialogues insipides, de gros plans immobiles; du remplissage avec des documents d' époque. Quelle lenteur qui n' ajoute rien au film ! L' atmosphère angoissante de l' exode est sans doute bien reconstituée mais ce film ressemble souvent à un documentaire sur la débâcle de 1940. L' on peut s' étonner cependant de la joie et de l' entrain des voyageurs dans le wagon à bestiaux ! Le film joue sur les charmes conjugués de Romy Schneider et de J.L Trintignant mais cela ne suffit pas. Excellents acteurs: Romy Schneider et J.L Trintignant; Maurice Biraud, Serge Marquand, Régine, etc...
traversay1
Les histoires d'amour sont encore plus poignantes en temps de guerre. Avec Granier-Deferre à la réalisation et Pascal Jardin au scénario, il était raisonnable d'espérer de cette brève idylle sous l'exode quelque chose de plus que ce qui nous est proposé sur l'écran, tant du point de vue des péripéties, que de la mise en scène et surtout des dialogues, étonnamment insipides. Le film repose pour l'essentiel sur le duo formé par Jean-Louis Trintignant et Romy Schneider, lesquels, sans démériter, manquent un peu de fièvre. Les seconds rôles sont anecdotiques de Biraud à Castaldi, en passant par Régine. Dans un petit rôle, celle d'une fille-mère, on aperçoit avec plaisir Anne Wiazemsky, qui abandonna plus tard le métier d'actrice pour celui de romancière, avec un franc talent et succès.
Remarquablement filmé par Pierre Granier-Deferre, Romy Schneider incarne avec justesse une réfugiée allemande de confession juive qui fuit l'avancée en France de la Wehrmacht. Au cours de la débacle, sa rencontre avec Jean-Louis Trintignant est bouleversante. Une magnifique mais dramatique histoire d'amour.
Un bon Granier Deferre, qui restitue un épisode peu glorieux de la seconde guerre mondiale. Le scénario est pourtant bancal, avec cette histoire d'amour un peu étrange, mais bon les gens ont besoin de s'aimer même en temps de guerre. Et le film, outre sa belle reconstitution et la musique de Philippe Sarde, offre quelques belles scènes de belle camaraderie, on retrouve Regine et Maurice Bigaud avec plaisir, Trintignant en amoureux transi, ça fonctionne aussi, et Romy reste Romy. La scène finale est très forte mais on aurait voulu que ça continue, la on est suspendu et incrédule. Toujours ce scènario bancal
Attendez je suis le seul à pas avoir aimer la fin ?
La fin du livre me parait meilleure.
La il part, revient... c'est stupide.
La fin du livre me parait meilleure.
La il part, revient... c'est stupide.
Voilà une France en déroute, pitoyable et paillarde dans la débandade, voire sans scrupule quand la faim creuse les estomacs. Celle décrite par Simenon. Heureusement le couple Schneider/ Trintignant magnétise l'écran, bien en valeur pas les français moyens qui les accompagnent. La reconstitution historique est bien moyenne et frise le kitch, et en tout cas, on est loin de la réalité que dut constituer cet exode.
Peu importe, on a vécu à leur coté, la passion d'une rencontre marquée d'une mauvaise étoile. Une nouvelle fois Romy revient sur une période noire de sa jeunesse: quel cran!
TV juin 2022
Peu importe, on a vécu à leur coté, la passion d'une rencontre marquée d'une mauvaise étoile. Une nouvelle fois Romy revient sur une période noire de sa jeunesse: quel cran!
TV juin 2022
Triste voyage en train. Belle reconstitution historique, ainsi qu'un beau et charismatique duo à l'affiche. Il manque cependant quelque chose au film dans son ensemble pour qu'il soit réellement un chef-d'oeuvre, à mon sens.
Belle histoire d’amour dans un train durant l’exode de 1940. D’un côté, un homme marié dont la femme est enceinte, laquelle voyage en première et lui dans un wagon de marchandises, de l’autre une jeune juive fuyant les bourreaux allemands, contrainte de voyager dans le même wagon. Ces deux là vont se plaire instantanément, et ce couple formé par Jean Louis Trintignant et Romy Schneider va éclipser quelque peu les seconds rôles pourtant de qualité (Régine, Maurice Biraud…). L’ambiance de la guerre est bien rendue . Seuls bémols, des longueurs, car il ne se passe pas grand chose, mais cette histoire issue d’un roman de Simenon se laisse regarder sans déplaisir.
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