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🎬 RENGER 📼
7 270 abonnés
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3,0
Publiée le 4 août 2012
La Vis (1994) est un court-métrage absurde de 20 minutes où un homme découvre stupéfait que la vis qu’il a acheté dans une grande quincaillerie ne peut pas se visser. Furieux, il décide de retourner dans le magasin afin d’obtenir quelques explications sur ce fâcheux incident. A la réalisation on retrouve l’acteur Didier Flamand qui visiblement a pris un malin plaisir à mettre en scène ce joyeux foutoir. En plus de l’avoir réalisé en noir & blanc, le réalisateur a fait le choix d’imposer à ses acteurs un langage indescriptible, à base de "borborygmes" (des propos inintelligibles). Ainsi, on entend tout au long du film des dialogues aussi bien français, anglais, allemands ou encore slaves. Si l’on ne comprend absolument rien à ce qu’ils disent, cela ne nous empêche aucunement de comprendre de quoi il en retourne. Drôle, fantastique, burlesque et décalé, ce court-métrage (première réalisation !) n’est pas passée inaperçue puisqu’il remporta un César (du Meilleur court-métrage) et fut même nominé (!) aux Oscars (du Meilleur court-métrage) l’année suivante.
Film d'art et essai tchèque des années 50? Non non, la vis est un court métrage français, qui, en outre, met en scène Jean Reno... Parlé entièrement dans un langage inventé entre l'allemand, l'anglais, le français et des langues slaves, La Vis est, dans la veine des Chaplin, un film absurde et drôle, à la chute désopilante.
Seule et unique réalisation de l'acteur Didier Flamand, "La Vis" est un film de 18 minutes ayant obtenu plusieurs prix, dont le César du meilleur court-métrage en 1995. De quoi ça parle ? D'un type qui a un problème avec une vis, il va se plaindre, tout ne va pas se passer comme prévu. A priori pas palpitant... d'autant plus que les acteurs parlent dans un langage inventé composé de français, d'anglais, d'allemand, etc. On glane un mot par-ci par-là, mais le sens des phrases nous échappe. Pourtant, on comprend ce qui se passe : intéressante réflexion sur le langage au cinéma, certes. Malheureusement le film est déjà trop long pour cette mince assertion et pour sa chute un peu lourde.