On ne peut pas voir ce film sans le comparer à "Boyz'n the Hood" et là, ça fait mal. On ne sent pas autant de sincérité et de vérité dans le récit. Les musiques et les acteurs ne sont pas non plus aussi bons. Film de banlieues US sympa mais revoyez plutôt "Boyz'n the Hood" qui est un must.
Trés classique dans le genre, l'ensemble manque terriblement de profondeur et de réflexion. On se retrouve juste avec une bande jeunes criminels (on est plus dans la délinquance à ce niveau...) qui s'acharne à rendre leur existence un peu plus infernal qu'elle ne l'est déjà. Impossible d'avoir de la sympathie pour eux, mais Jada Pinkett relève le niveau de l'ensemble. Au final, une simple transcription de la nature humaine dans sa plus belle lâcheté, à savoir que, quelque soit le milieu sociale, l'origine, le contexte ou autre, la plupart des gens préfére se vautrer dans leur fange plutôt que de faire l'effort d'affronter l'adversité...
Si on peut louer le bon jeu des acteurs et la trame dramatique de l'histoire, on ne peux nier un immonde appel à la violence gratuite et à la haine raciale, sur fond de guerre des gangs ... Non, ceci n'est pas un grand film.
Au panthéon de la culture gangsta figure en bonne place ce film des frères Hugues. Vu de loin, d’aucuns n’en seront pas surpris. Et pourtant, ce n’est pas si évident.
Nous sommes dans le début des années 1990 dans un quartier de Los Angeles. Le hood vit toujours le trauma des révoltes de 1965 et celles de 1992 sont en arrière fond (passées, à venir ?). Dans ce contexte, on suit la vie de Caine, jeune et sympathique malfrat, mal né, surtout pas au bon endroit.
Derrière ses airs de thrillers nerveux, le film est surtout une chronique sociale, celle d’une bande de kids sans repère. C’est âpre à l’image et dur dans le fond. C’est au détour de dialogues qui semblent insignifiants que l’on fait la connaissance des personnages, des pièges qui les entourent et des contradiction de la société américaine. Quand on vit sans lendemain, on ne vit pas longtemps. C’est bien le problème de ces jeunes à qui on ne promet rien hormis une ségrégation socio-spatiale et un racisme systémique. Le film pose clairement la question des responsabilités. Quid de la responsabilité individuelle lorsque celle-ci dépend à ce point du milieu. C’est la défaite en héritage. Le propos évite soigneusement la glorification et les excuses vaseuses pour se concentrer sur des personnages en lutte contre eux-mêmes et contre cette fatalité qui vous rattrape toujours plus volontiers quand vous faites partie des exclus du rêve américain. Car on sait où tout ça finit et c’est le propre de la tragédie urbaine. Si lyrisme il y a, il est apocryphe et surtout une libre interprétation postérieure. Ainsi donc, à la manière d’un Scarface, on se demande comment ce Menace II Society peut se trouver dans les références d’un mouvement gangsta vantant les guns, l’argent facile et la masculinité toxique. Une incompréhension ? Une forme de masochisme vindicatif ? Ou alors une réappropriation du drama du hood ? Reste que ce petit brûlot captive du début à la fin par son engagement et sa volonté de ne pas plaire. Il rappellera dans un autre registre culturel le travail d’un Larry Clark, ce qui est bien sûr un compliment.
Donc, on se mate ça si : - On n’est pas allergique au drame social. - On ne goûte pas la logique essentialiste. - On ne craint pas la tragédie. - On veut un truc qui cogne.
Genre très populaire dans les années 90, le hood movie a laissé derrière lui plusieurs perles comme celui-ci, sorti en 1993 et réalisé par Albert et Allan Hughes. Genre surtout popularisé par "Boyz'n the hood" (même si le genre existait avant, il a vraiment explosé après ce dernier), ce film en reprend donc le même concept, à savoir suivre la vie de minorités noires dans des ghettos de Los Angeles. À la différence près que celui-ci a un aspect beaucoup plus brutal, faisant presque passer "Boyz'n the hood" pour un film gentillet. En même temps, il faut dire que celui-ci sort peu de temps après les émeutes de 1992 et est donc encore bien dans son jus en présentant un contexte social très précaire et réaliste. Et cette violence, on l'a dès la premières minutes avec cette fameuse scène d'introduction devenue mythique qui met directement le spectateur dans le bain. Le film possède malheureusement quelques longueurs mais le film arrive tout de même à continuellement capter l'attention du spectateur avec une histoire et un environnement devenant de plus en plus violent. Et la particularité du film n'est pas vraiment la violence en elle-même mais plutôt de la manière dont elle est traitée. C'est-à-dire que, par exemple, tuer des gens est devenu "normal", le film ne s'attarde jamais vraiment dessus en normalisant le meurtre, ce qui rend le film d'autant plus marquant. Et ce n'est pas un défaut car ce n'est jamais de la violence gratuite pour autant, c'est de la violence crue qui sert complètement le propos du film qui dit, en gros, au spectateur : regardez comment ça se passe là-bas. D'ailleurs, on a presque ce côté "GTA : San Andreas" dont je pense d'ailleurs que le jeu s'est beaucoup inspiré, du moins dans son ambiance. "Menace II Society" n'est donc pas devenu un classique pour rien, notamment en proposant un contenu violent mais d'une violence réaliste.
Une chrnoique sociale qui dépeint avec beaucoup de force les quartiers défavorisés de Los angeles post-émeute. Film symbole d'une génération qui utilise adroitement les ficelles de l'humour et de l'émotion et qui oblige le spectateur à s'attacher aux personnages. 15/20
Le scénario pouvait suffire en 1993, mais de nos jours ça fait trop léger, c'est juste une succession de scènes remplies de gros mots, d'irrespect et parfois de violence.
Les Frères Hughes, avec "Menace II society", livrent un véritable film coup de poing dans le ventre d'une certaine Amérique, celle des quartiers comme celui de Watts, quartier où serait censé se passer le film, endroit qui a subit dans les années 90 des émeutes violentes et sanglantes, livré à la pauvreté et communeautairement à majorité afro-américaine. Ce long-métrage construit autour d'amis d'enfance qui vivent de deals et larçins, tombent dans le meurtre pour des mots de travers. Entre vengeance, policiers racistes, drogues, argent, belles caisses et misogynie, la démonstration sans concession d'une certaine population laissée à l'abandon par l'Etat fédérale est dépeinte avec éffroi. Sa transcription cinématographique en résulte un film violent, méttant le doigt sur une certaine réalité des années 90 qui laisse pas indifférent. Pourtant distribué par Universal. Un film culte du genre.
Suivi de « Boyz N the Hood », une même structure de la mise en scène pour commencer et une histoire différente de gangsta afro-américain encore plus virulente. Quelques acteurs connus qui ont connus les dessous de cette intrigue dramatique, la réalité rattrape à cheval la fiction. Ses gangs s’approprient leurs propres exploits ensanglantés dans le morbide narcissisme, de l’auto-contemplation révoltante d’impuissance. Une satire sociale sur les banlieusards américains après les émeutes de Los Angeles 1992, les magasins coréens pillés par les fauteurs de trouble profita de l’affaire Rodney King dans un climat de guerre inter-ethnique, l’état d’urgence décrété et une armée appuyée. Moquons nous éperdument des critiques qui ne font que regarder les comptes des autres, le glandeur réactionnaire et son racisme gagné par un sentiment de peur, facilement manipulable sur des sites libéraux sans affront direct. On ne les connaît via des photos qui ne parlent pas, point besoin d’eux, la porte n’a pas sonné et n’est pas ouverte aux voyeurs, cela débouchera vers le crime éducatif. La rue et les mauvaises recommandations pour apprendre dans cette jungle, rap hip-hop vulgarisé mêlée de drogue, gros calibre et violence.
Un film de gangsta pas inintéressant, mais pas non plus à tomber par terre. Le film montre bien l'inéluctabilité de la situation de ces jeunes, mais aussi la facilité d'ôter une vie, vu qu'appuyer sur une détente, rien de plus facile, en tous cas pour eux, puisqu'ils n'ont aucune conscience de leurs actes. Un film à voir, mais pas indispensable quand même.
Menace II Society est un film qui est très bien avec beaucoup de scènes de violences et ce film nous montre la société américaine des noirs est très cruel car elle se fait pas de cadeaux c'est que de la vengeance , les scènes sont rythmée et le scénario est en adéquation avec la réalité en 1990 dans les quartiers noirs donc ce film est a voir et ça tire des conséquences sur la société d'aujourd'hui