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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 octobre 2007
L'un des meilleurs films sur l'enfance en France, le tout réalisé par François Truffaut au milieu des années 70 à Thiers, au centre du pays, interprété par de jeunes comédiens dont les deux filles de Truffaut et son filleul dans le rôle principal (Georges Desmouceaux, fils du scénariste Claude De Givray et ami du réalisateur). Beaucoup de vie pour une histoire simple avec les petits gestes de tous les jours. On se laisse envahir par toute cette nostalgie, celle de nos jeunes années, celle de la France des années Disco. Beaucoup d'émotion et une belle leçon de cinéma d'auteur. A revoir en famille !
Simple, a priori sans ambition, l'Argent de poche réussit un coup improbable : dans les vies de ces enfants, tout sonne juste, tout nous frappe, tout nous parle. Une très belle réussite.
Des enfants qui courent, qui rient, qui crient et qui courent encore. François Truffaut s'attarde sur les visages des enfants qui courent dans les rues de Thiers. Un microcosme où les adultes sont moins responsables et apparemment moins présents que les enfants. L'Argent de poche fait partie des plus petits budgets des films de François Truffaut et qui, chose étonnante, fait partie de ses plus grands succès. Sur un ton réaliste, Truffaut réalise un film explicitement sur l'enfance. Le réalisateur s'attache à ses personnages (nombreux) et le film est en fait une succession de scènes sans quasiment aucun lien entre elles mais uniquement pour montrer et plonger dans le quotidien des enfants. Certains éprouvent leurs premiers émois amoureux, d'autres affrontent une réalité plus dure. Jean-François Stevenin est parfait dans ce role d'instituteur, sorte d'alter-égo du réalisateur, impression renforcée lors de son discours lors du dernier jour de classe (rappelant au passage le discours final de Chaplin dans le Dictateur) où il évoque son enfance malheureuse qui l'a conduit à faire le métier qu'il fait. La tendresse et l'amour de François Truffaut pour les enfants transpirent à l'écran. 25 ans après Les 400 Coups, voici le nouvel hymne à l'enfance et au passage, le réalisateur réhabilite l'enseignement qu'il avait critiqué avec son premier long-métrage.