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Un visiteur
1,0
Publiée le 4 mai 2016
Film jugé à tort comme féministe et sensé "démontrer l'éveil à la sensualité d'une femme", c'est une vaste fumisterie oui ! Il s'agit purement et simplement d'un film montrer comment une femme tombe "amoureuse" de son agresseur ! Merveilleux n'est-ce pas ? Je ne comprends pas comment ce film ne peut pas être vu pour ce qu'il est ! Si vous voulez une analyse plus poussée, vous pouvez regarder sur le blog du "le cinéma est politique", qui l'a très bien faite
J'avoue que le film m'effrayait un peu, j'y allais à reculons (et aussi parce que j'adore Harvey Keitel)... Et c'est très bien, malgré un rythme lent, c'est un très beau film, très bien réalisé, très bien photographié et surtout très bien interprété (Holly Hunter, bien sûr, exceptionnelle, mais aussi Anna Paquin, excellente pour son âge (sympa de la voir gamine alors qu'on la connait surtout maintenant pour X-Men), Harvey Keitel, comme à son habitude très juste et Sam Neil, qu'il est plaisant de voir ailleurs que dans Jurassic Park). L'histoire est vraiment intéressante et les personnages bien écrits (surtout la mère et la fille, qui semblent antipathiques de prime abord, mais sont en fait très humaines).
Vraiment un beau film ainsi qu'une palme d'or méritée.
Une ambiance envoutante, parfois à la lisière du fantastique. Un drame bouleversant. Une performance d'actrice exceptionnelle (Holly Hunter). Une oeuvre majeure, sans hésiter !
La musique, la musique merci...pour ces notes de musique. Lspoiler: a passion a t elle toujours raison ?
Une belle histoire ou chaque acteur est parfait dans sa composition.
Un peu étrange comme romance. Je ne sais pas trop quoi penser du film, le personnage principal est très intrigant et les deux hommes semblent avoir bons fond et être tous deux amoureux de la même femme. L'un est désireux, l'autre jaloux. Je n'ai jamais vu Sam Neill dans un tel état. Les interprétations sont parfaites et les personnages ont beaucoup d'émotions que je n'ai pas réussi à partager. Je n'ai pas beaucoup aimé la folie qui se dégage des personnages du film.
Film magnifique, subtil bien que très puissant qui s'appuie sur une musique romantique sensuelle et enivrante. L'histoire du personnage féminin est bouleversante, on ressent combien était frustrante la condition féminine à l'époque Victorienne : pauvres femmes dont la mission principale était d'enfanter et de rester soumises à l'autorité du maître de maison. Quelle courage il fallait avoir pour s'échapper et vivre une vraie passion. Les acteurs sont tous excellents, le scénario tient le spectateur en haleine du début à la fin.
Perso j'ai jamais aimé ce soit disant film culte, c'est trop pantouflard, il ne se passe absolument rien, c'est vieillot et on dirait que c'est joué uniquement par des vieux... c'est nul.
Primée à Cannes, cette romance de Jane Campion me laisse un sentiment mitigé. Parmi les points positifs, on peut relever l'excellence de la bande originale mais aussi les bonnes performances des différents acteurs. Le scénario est correct mais se démarque trop peu du schéma du drame romantique classique. L'élément le plus énervant est la mise en scène elle-même qui n'accorde pas toute la saveur que l'on est en droit d'attendre pour une telle histoire. Le travail de Jane Campion rend son oeuvre froide, imperméable à l'émotion sauf en très rares occasions. Du coup, faut de mordant et d'être touché par cette romance, on finit par s'en désintéresser. Rien de transcendant donc...
dans une sobriété presque noire, comment un homme presque repoussant fait découvrir à une femme fermée au monde sa libido. un film sensuel, sur une musique enveloppante.
Un chef d'œuvre absolu, un récit à la fois poignant et troublant dans la lignée cinématographique habituelle de Jane Campion. Une histoire d'amour très forte, à l'érotisme parfois un peu cru. La mise en scène, tournée vers la psychologie et les émotions des personnages, est grandiose, intimiste. Des acteurs dirigés de main de maître, Holly Hunter est fantastique et j'ai vu là l'une des meilleures prestations d'Harvey Keitel en balance avec celle qu'il livre dans "Bad Lieutenant" d'Abel Ferrara. De très beaux paysages, une plongée fascinante dans les rapports entre Occidentaux et Maoris en Nouvelle-Zélande au siècle dernier. Un grand film.
C'est indéniable, avec La Leçon de Piano on a affaire à quelqu'un qui sait faire du cinéma : les acteurs sont excellents - bien dirigés, la photographie est léchée à l'instar de l'image, l'art de la suggestion est parfaitement maîtrisé etc. Il y a du niveau. Mais un je-ne-sais-quoi dans ce film me chiffonne sans que je parvienne pourtant à énoncer clairement ce que c'est. Une sorte de psychologisme mou qui m'empêche d'aimer pleinement ce film, une féminisation tacite de toutes émotions, tensions et violence que ma sensibilité masculine semble incapable d'admettre et d'apprécier.
Ce film alterne joie mélancolique et tragédie soudaine dans un espace confiné entre les forêts habitants les Maoris et les chemins boueux. Mais une certaine attractivité du mélodrame qui attise l'intérêt des personnages pour le spectateur. Je suis tombé d'admiration pour Holly Hunter depuis son rôle dans "La leçon de piano". Imaginez une actrice capable de par son rôle dialoguer sans mots, de regarder poliment ses spectateurs sans pudeur. Et sa puissance d'actrice s'explique par sa capacité à dialoguer sans mots et à regarder les spectateurs sans gêne. Jane Campion met au monde un chef d'œuvre et Holly Hunter le guide vers la lumière la plus éblouissante possible.
Un pur chef d'oeuvre ! à visionner sans modération ! Les acteurs. ..les décors. ...le scénario. ...la musique. ...Tout y est !!! J'adore tout simplement !
Succès à Cannes comme aux Oscar, La Leçon de Piano a permis à sa réalisatrice, Jane Campion, d'acquérir une notoriété mondiale. Elle dépeint ici la vie d'une femme muette, Ada, qui a comme moyen d'expression le piano. Elle part avec sa fille en Nouvelle-Zélande épouser un homme qu'elle n'a jamais vu. Lors du débarquement, son instrument est récupéré par un ami de son mari et elle se retrouve obligée de se soumettre à ses exigences pour récupérer son bien. La réalisatrice insuffle une dimension romantique à son film, cela se sent à la vue des images et des personnages. Les premières sont somptueuses, Campion montre la beauté simple des paysages de la Nouvelle-Zélande (la plage, magnifique). Les deuxièmes sont servis par d'excellents acteurs qui expriment beaucoup d'émotions sans efforts. Holly Hunter est bluffante, elle arrive parfaitement à jouer silencieusement, avec seulement ses traits tirés et son regard comme moyen d'expression. Keitel, Neill et Paquin sont aussi très justes. La musique, composée presque uniquement des morceaux de piano, donne un ton à la fois mélancolique et vaillant au film. Au final, il n'y a que deux reproches minimes à faire. La sous-intrigue avec les maoris est un peu brouillonne et pas très explicitée. Quant aux scènes montrant les fameuses leçons, elles auraient pu être plus longues. Je trouve qu'on ne ressent pas assez longtemps la tension sexuelle de la situation, ce qui est bien dommage. La Leçon de Piano est une oeuvre envoûtante qui mérite sa Palme d'Or.
Film culte, j'ai enfin pu le voir (au cinéma) et apprécier le poids du film et l'impact qu'il a eu. J. Campion maîtrise de bout en bout son œuvre pour un film qui prend aux tripes et dépeint le portrait d'une femme forte mentalement (H. Hunter) avec une telle compréhension et une justesse dans l'équilibre d'évolution des personnages que le tout vire au chef d’œuvre. Tant par sa mise en scène que par sa direction d'acteurs. H. Hunter est remarquable dans son jeu muet où ses yeux sont le meilleur moyen d'expression et elle arrive avec un tel talent à faire ressentir sa pensée que le film prend une ampleur monstre. Bien épaulée par des acteurs tout aussi bons (H. Keitel et A. Paquin en tête), la passion qui s'en suit, montrée avec une telle patience dans une montée crescendo qui lors de son point culminant offre un final de toute beauté, est plein de sens, poétique et grandiose. Du grand cinéma, comme il s'en fait très rarement ces temps-ci. Quand les films étaient posés sans être lent et chiant, avec une véritable histoire simple et un sens précis du récit, qui se font rare.