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Florian Malnoe
120 abonnés
557 critiques
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5,0
Publiée le 5 août 2020
J'ai pris une grosse claque. C'est un formidable drame poignant et percutant, une sublime histoire d'amour subtile servie par une distribution irréprochable qui semble sur une autre planète. Pour moi cette "Leçon de piano" est une leçon de cinéma. La musique donne bien des frissons et est quant à elle superbe. J'en suis ressortis les larmes aux yeux. Au final je ne sais pas trop quoi dire d'autre à part enchaîner les superlatifs bateaux je rajoute juste que c'est un film à voir absolument rien que pour la performance majuscule de l'actrice principale. Prix amplement mérités.
Film qui vous marque et qui reste avec vous. Ça fait environ 1 an que je l'ai vu pour la première fois et je ne m'en suis toujours pas vraiment remise! Certaines scènes sont d'une beauté incroyable, et les plans sont très très bien travaillés et pensés. Le jeu des couleurs est aussi très appréciable! Les acteurs sont très talentueux. La musique qui accompagne le film est sublime. L'histoire reste sensuelle, ce qui peut gêner pour un visionnage familial.
C'est simplement un chef d'oeuvre cinématographique, malgré le personnage de George Baines qui est, pour moi, un violeur que le film romantise. Cet aspect m'a dérangé.
Si le film est bien filmé, avec beaucoup d'originalité, il m'est toujours impossible de comprendre Ada : ce qu'elle ressent, ce qui motive ses actions. De son amour pour Baines, à sa relation avec Georges jusqu'à la scène du bateau...
En opposition à la majorité des critiques et prix, je n'ai pas réussi à apprécier ce célèbre film. Si l'idée scénaristique est originale, par ce contraste entre le piano de la culture européenne et le décor sauvage polynésien, par ces relations entre adultes, l'écriture pêche ensuite par un manque de réalisme criant et une suite de scènes incompréhensible. J'applaudis ici la résistance du piano malgré toute cette eau, qu'elle vienne de l'océan ou de la pluie. Justement ce piano m'a énormément posé problème car bien que les morceaux soient excellemment orchestrés et agréables à l'écoute, ils ne se fondent absolument pas dans les images et sont en décalage complets. Par ailleurs, ce choix d'une image sombre ne m'a pas convaincu. Le jeu d'acteurs ne m'a pas marqué, avec des personnages caricaturaux et une jeune demoiselle insupportable. J'ai eu du mal à voir où la réalisatrice souhaitait nous emmener et j'en ai ressenti des longueurs et un ennui. Il en reste une idée intéressante mais insuffisamment traiter pour moi.
Une romance feutrée magnifiquement mise en image par Jane Campion qui mérite sa palme d’or. La formule classique du triangle amoureux est ici subjuguée par les sentiments complexes et profondément humains des personnages.
Excellent scénario, excellents acteurs, excellente musique.Un film très fort émotionnellement, à la fois sublimement cruel et cruellement sublime. Du grand cinéma, un classique à ne manquer sous aucun prétexte !
J’ai été envoûtée par ce film d’une part par cette musique m’évoquent le flux et le reflux des vagues et les états d’âme de l’héroïne, d’autre part par la beauté des images notamment celles avec le piano au bord de la mer. Ensuite j’ai trouvé excellent Harvey keitel dans ce rôle où il est rustre avec son corps large et fort et aussi très délicat. Holly hunter est très bien, j’avoue ne pas la connaître dans d’autres rôles. Bref envoûtant, romantique, brutal et poétique. J’adore la fin.
Un film assez lent et sombre, mais qui par sa froideur est capable de s’attirer la lumière comme les foudres. La femme mise en avant grâce à cette splendide Jane Campion. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 3/5
Je garde un avis mitigé sur ce film... D'un côté, les décors (les plans séquence en extérieurs notamment) et la musique sont superbes, et les acteurs excellents (même si Harvey Keitel fait de l'ombre à Sam Neil). Mais l'histoire m'a vraiment dérangé, comment Ada en est venue à aimer un homme qui l'effrayait au début (spoiler: et qui l'a pratiquement violée !! ) ? A la limite, qu'elle se soit prostituée pour un piano est certes déstabilisant, mais avec le passé qu'il représente, pourquoi pas, mais le lien entre les 2 stades de la relation Ada-Baines est presque incohérent. Il l'a forcé à se prostituer et c'est quand elle est enfin libre de son emprise qu'elle décide de l'aimer? Peut-être que la liberté qu'il lui propose l'a fait changer d'avis... Cependant, l'histoire d'amour entre ces 2 âmes complexes devient réaliste malgré ce début étrange. On peut aussi relever l'idée ingénieuse de la fin (lespoiler: suicide d'Ada transformé en renaissance qui annonce sa nouvelle vie plus paisible ).
Il est des films qui marquent si profondément le spectateur qu’il devient impossible de les oublier, d’en confondre l’intrigue, d'en voir disparaître les personnages. The Piano se suit comme une symphonie cathartique capable de convertir le silence dont se pare l’héroïne en parole sur le monde et les hommes ; les focalisations explosent aux yeux et font perdre pied dans une jungle devenue scène de théâtre. Montent sur l’estrade un colon face au peuple qu’il envahit et dénature, une mère face à un mari de substitution dont elle préférera le brutal voisin. Tous les tons se croisent et s’emmêlent, on glisse d’une écriture boulevardière – le mari cocu, l’amant dans sa cabane-placard, la femme entre les deux – à tragique, de la photographie d’un mariage ridicule réalisée sous pluie battante au battage qu’un mari fait subir sous une pluie d’insultes. Illusion du contrôle, perte de ce dernier. Drame sadomasochiste aussi et surtout où chacun semble prendre plaisir dans la souffrance qu’il éprouve : l’époux cocu assiste aux ébats adultérins de sa dame sans intervenir, en devient le voyeur ; la femme désobéit à l’homme de culture pour retrouver l’homme de nature, seule ouverture possible vers une reconstruction partielle (le passé était musicien, le futur sera auditeur). Entre-temps le piano a changé, on ne parcourt plus les mêmes touches. The Piano chante le deuil d’un amour perdu sous la forme d’une rupture de voix : au plus profond du silence gît la volonté, et ce n’est qu’en agonisant qu’on peut l’entendre pleinement. Ainsi le périple s’achève-t-il sur un plan en contre-plongée écrasante sur la cime des arbres traversée de toute part par la lumière du soleil : les traits horizontaux traduisent la fin heureuse à venir, la reprise en mains d’un destin où il fait bon vivre, là où jusqu’alors la forêt servait essentiellement de lieu d’enfouissement du désir, marquée par la verticalité de ses troncs comme poutres d’un cadre dans lequel se hachuraient les personnages le traversant. On respire. Mais on ne ressort jamais de The Piano. Jane Campion signe là l’une des œuvres les plus importantes du cinéma, celle qui se voit, se grave et jamais ne s’oublie.
Ce qui caractérise ce film c'est une esthétique de l'émotion. Holly Hunter est fascinante ... elle insuffle une âme extraordinaire à ce film ; et le décor dans lequel elle évolue contribue fortement à la création d'une atmosphère insidieusement oppressante, où les passions et les sensualités retenues peuvent pleinement s'exacerber. En revanche, je suis moins convaincu par la bande son (manque de subtilité) et je trouve que le scénario manque parfois de consistance. Mais la force du jeu des acteurs suffit à effacer ces imperfections. Malgré ces réserves, ce film emporte mon adhésion. Dépaysement assuré et Holly Hunter ... SUBLIME !
Holly Hunter est insupportable au possible et m'a gâché le plaisir. Oh la tronche qu'elle tire... Et jusqu'au bout hein... Quant à la gamine ce n'est pas mieux. Quel gâchis....Campion n'a juste pas choisi les bonnes actrices... Parce que ca aurait pu etre un beau film....Même l'excellent Keitel n'arrive pas à sauver la face....
Le thème est proche de Lady Chatterley, et le film de Pascale Ferran, bien que postérieur, est tout à fait dans le même esprit. J’y vois aussi un air de Fitzcarraldo. Mais hormis ces inspirations, le film a sa propre beauté. Le souffle romantique et la passion La musique, vecteur sublime des sentiments avec les scènes superbes où Baines ne fait rien que de la regarder en caressant ensuite le piano. Superbe.
Chef d'oeuvre absolu. Palme d'or tellement méritée! Film ensorcelant d'une beauté sans pareille, la bande son est un pur enchantement. Histoire d'un éveil sensuel, d'une passion, d'un amour à travers une mise en scène et une interprétation sensationnelles. A voir au moins une fois dans sa vie (si ce n'est plus)!