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clac
29 abonnés
71 critiques
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5,0
Publiée le 28 mai 2007
il m'a fallu le voir deux fois pour en tomber amoureux. comme tout le monde, musique sublime, en particulier le thème principal, que l'on retrouve développé tout au long du film. jeu des acteurs parfait.une magnifique histoire d'amour triangulaire, entre un homme, une femme et un piano. que dire de plus si ce n'est "à voir absolument".
Immense, intense que dire... un chef-d'oeuvre! Holly Hunter parfaite dans son éloquent silence, Harvey Keitel magistral une fois de plus. Une musique majestueuse!
Très très beau film. La photographie est même un peu trop parfaite de telle sorte qu'elle prend parfois le dessus sur le film dans son entier. L'émotion est ainsi moins fortement ressentie qu'elle aurait dû l'être.
Je suis mitigé... Certes on sent que la réalisatrice a mis toutes les bonnes intentions pour faire de ce film un chef-d'oeuvre et pourtant je me suis ennuyé... Une belle photographie, des musiques bouleversantes, des personnages qui jouent juste, des décors naturels ennivrants, tout y était pour que je sois scotché à mon fauteuil et bien certes ce film a mérité ses récompenses mais je suis passé à côté...
Pour une fois je n'ai pas envie de qualifier ce film avec des adjectifs comme j'ai l'habitude de la faire pour les autres films...il m'hérite plus que ça!!!
J'aimerais tout simplement me remémorer et vous faire rappeler la scéne où Ada tombe dans la mer accrochée à son piano. Cette scéne et la meilleure de tout le film, elle m'a carément boulversée.
On la voit tout d'abord passive (on dirait même qu'elle n'attendait que ça, mourir accompagnée de l'objet le plus précieux de toute ça vie). Quand j'étais en train de la voir s'échapper vers les profondeurs j'avais envie de l'aider, je ne voulais pas qu'elle meurt. Et ensuite majestueusement on la voit remonter vers la vie.
La leçon de piano est un film magnifié par son interprétation, sa musique, son décor et son histoire. Le lyrisme qui se dégage de cette passion me boulverse. Jane Campion signe là son meilleur film à ce jour. Un chef d'oeuvre logiquement récompensé aux quatre coins du globe. J'admire particulièrement Harvey Keitel pour sa prestation d'homme rustre, mais empli de sensibilité. L'ensemble est éloquent de maîtrise et nous plonge dans une époque où la femme n'était aux yeux de certains qu'un objet. La dureté des conditions de vie de la Nouvelle Zélande d'alors, pour une personne issue du "vieux continent", ne fait qu'amplifier le désir de vivre à fond cette passion, symbole d'espoir. L'espoir d'une autre vie, à l'image de la déchirante séparation en mer avec le piano ...
Film Palmé au Festival de Cannes 1993, «The Piano» (Australie, 1993) de Jane Campion est lhistoire dune relation charnelle entre une femme muette et le traducteur maori de son récent époux. Ce troisième long-métrage cinématographique de Campion, doté dun trio dacteurs brillants (H. Hunter,S. Neill,H. Keitel), est chargé dune douceur intime retranscrite par des gros plans où la caméra filme les mouvements, les doigts effleurant les touches de piano, etc Semblable à «Lady Chatterley» (France, 2006) de Pascale Ferran par son histoire dadultère libérateur, «The Piano» se déroule, lui, dans la brume dune île déserte néo-zélandaise. Mais la véritable émotion du film provient du mutisme de son personnage principal : Ada, interprétée avec brio par Holly Hunter. Ce mutisme par choix est pallié par lexcellent don de pianiste du personnage. Ainsi le film, par lambiance essentielle quil instaure, nous immisce dans le for intérieur dAda, sa musique en étant le vecteur. Rebutée par son mari ( Sam Neill ), Ada va trouver un réconfort charnel dans les bras de Baines ( Harvey Keitel ). Entre ces histoires de relations complexes demeure Flora, la fille dAda, incarnation probable de la conscience de la mère à travers la fille. Si lhistoire damour et son expression cinématographique charmeront un public, cest véritablement les prouesses techniques qui peignent le monde et qui en font des uvres de contemplations, cela magnifiant le film et sacralisant légèrement limage de renaissance quil véhicule. Car «The Piano» étant bien sûr la métaphore du mutisme des femmes dans les sociétés, cest aussi la belle image du renouveau de la vie. Enfin, il faut cependant reconnaître à ce film dêtre une once trop ambitieux pour son petit format, les deux heures de récit semblent courtes pour exploiter la richesse dune telle représentation. Le plan final achève le film sur la poésie lyrique quil est et ouvre luvre sur une magnifique réponse à lintrospection de lêtre.
Je n'adhère pas du tout. Jane Campion nous livre ici un film aux bonnes intentions, muni de quelques débuts d'idée, mais qui n'a brillé pour moi que par sa vulgarité et sa médiocrité. Bien sûr, c'est beau dans l'ensemble, Campion sait tenir une caméra, pas de doute. Oui, certains symboles sont d'une grande puissance, même s'ils ont tendance à être trop répétés. Et oui, Holly Hunter offre une performance plus que convaincante, son prix d'interprétation est mérité. Mais non. Au bout du compte, La leçon de piano est un film nombriliste qui semble nous crier « regardez comme mon sujet et mon personnage sont géniaux ». Certes oui mais leur traitement est non seulement d'une banalité sans nom (qu'apporte le handicap du personnage à l'intrigue ?) mais aussi d'une grossièreté rare. La première heure passe encore : le personnage d'Ada relativement touchant, la belle idée du piano vendu touche par touche et la montée d'un désir plutôt malsain laissaient présager un mélo pas déshonorant. Mais je ne peux pas adhérer à la dérive « syndrome de Stockholm version Harlequin » du scénario, qui fait de ce Piano le film le plus anti-féministe que j'ai vu depuis longtemps (j'imagine pourtant que ce n'était pas l'intention de la réalisatrice) : Ada tombe tout de même amoureuse du type qui lui faisait du harcèlement sexuel ! Cet aspect véritablement malsain, additionné aux rebondissements souvent grotesques et à un happy end très malvenu, m'a fait détesté la deuxième heure du film. Les situations y sont gratuites et incohérentes, la cruauté que l'on veut nous faire ressentir est de l'ordre du grotesque. A l'exception d'Ada, les personnages sont inintéressants au possible, le mari comme l'amant, sans parler de la fillette insupportable. Quant aux dix dernières minutes, elles ne font que démontrer que ce film n'est au bout du compte que l'histoire niaise d'un amour compliqué, comme on en a vu mille. Prétention, ennui, vulgarité... En plus, la musique est pas top du tout...
Jane Campion fait dun simple piano un symbole de beauté et de passion. Cette leçon est poignante, dune rare beauté lyrique et dun rare impact émotionnel. Holly Hunter na pas usurpé son prix dinterprétation féminine, elle est magnifique. Un chef d'oeuvre, qui vous laisse sans voix...
Jane Campion réussi un véritable tour de force en faisant passer à travers les images troublantes de ce "bout du monde" où ses héros se débattent une palette d'émotion incroyablement variée, tantôt douces, tantôt violentes. Avec brio, elle parvient à nous montrer à quel point le piano - ici symbole de passion, de liberté, de vie - est le raccord parfait entre tout: la romance naissante entre deux êtres que tout oppose (Harvey Keitel), l'écart grandissant entre deux êtres qui ne se comprennent pas (Sam Neill), le lien mère-fille (Anna Paquin), l'élément qui raccroche le personnage d'Ada à la vie, et qui pourrait également l'entraîner vers la mort...
Holly Hunter est absolument merveilleuse. La musique de Michael Nyman envoûtante.
Bouleversée...je viens de voir ce film et j'en ai encore une boule au ventre...les morceaux sont extraordinaires, les acteurs excellents, surtout celle qui jour Ada...ne pas voir quand on a pas le moral, sinon, pour avoir une gifle en plein coeur, n'hésitez pas !
'La Leçon de Piano' nous conte l'histoire de l'arrivée d'Ada, muette, en Nouvelle-Zélande. Interprétée par Holly Hunter, cette dernière, n'ayant pas une ligne à dire, se révèle être une actrice exeptionelle, ne faisant transparaître ses émotions seulement de part son regard et son allure. Relevé par la stupéfiante musique de Michael Nyman, certaines scène sont d'une beauté insoutenable: la poursuite d'Ada par son futur époux, ou lorsque celle-ci s'éffondre dans la boue, faute de pouvoir cier sa douleur... Récompensé par la Palme d'Or, 3 Oscars et un César, ce film de Jane Campion, débordant d'érotisme et de romantisme, restera un grand classique!
Un beau film, comme on aimerait en voir plus souvent. La musique de Michael Nyman est l'une des plus magnifiques B.O. qui soit. Les acteurs jouent bien; certes il y a l'intense interprétation de Holly Hunter mais c'est Harvey Keitel qui m'a le plus touchée. Les paysages sont bien filmés et la Nouvelle-Zélande ainsi que ses habitants apportent une touche d'originalité. Pourquoi pas quatre étoiles alors? Parce que je trouve qu'il y a des moments un peu ennuyeux (quand il ne se passe rien) et surtout parce que la relation entre Ada et le personnage joué par Harvey Keitel me semble assez peu développée...On ne perçoit pas au début l'attirance qu'il ressent pour la jeune femme muette, leurs scènes d'amour, bien que très sensuelles, sont "effleurées", à peine évoquées...Enfin, on ne comprend pas comment Ada finit par être aussi attirée par ce rustre vu qu'elle passe de la méfiance à l'amour fou trop facilement, sans transition, sans explication...Mais bon, le scénario est très intéressant et l'ensemble du film est poétique et charnel à la fois. Un genre qui se fait rare et qui ne peut être que salué.
La première partie du film m'a suffit. Holly Hunter est absolument insupportable. Ce n'est pas parce que le personnage est muet qu'il faut surjouer comme ça ! La petite fille joue aussi très mal, tout comme Sam Neil que j'apprécie pourtant. Dommage, une étoile pour les musiques magnifiques au piano...