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T-Tiff
93 abonnés
1 185 critiques
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3,5
Publiée le 5 janvier 2022
"La leçon de piano" de Jane Campion avait obtenu une très bonne réception critique à sa sortie en 1993. Le film retrace l'arrivée d'une fille et de sa mère, muette mais grande pianiste, en Nouvelle-Zélande dans le cadre d'un mariage arrangé. Le film est assez original et dépeint avec justesse les sentiments de la jeune femme qui tombe amoureuse du voisin de son mari. Les acteurs et notamment le duo Holly Hunter et Harvey Keitel sont assez brillants. Le film tient aussi pour présenter de manière intéressante le lien entre sentiments et sexualité. On pourra juste regretter que les ficelles de l'histoire soient un peu trop grosses et que la fin ne soit pas très crédible. "La leçon de piano" reste un classique qui mérite d'être vu au moins une fois.
Palme d'or en 1993, La leçon de piano brille par une réalisation somptueuse et un duo d'actrices exceptionnel. La thématique peut en revanche déranger. spoiler: Ada McGrath, isolée avec sa fille au milieu des tribus aborigène de Nouvelle-Zélande, subit le chantage d'un homme souhaitant s'attirer ses faveurs en échange de son piano (seul élément lui permettant de s'épanouir). Il s'agit tout simplement d'agressions sexuelle successives, le personnage d'Ada exprimant très clairement son non consentement, mais aboutissant tout de même à un amour passionnel...
Au delà de cette maladresse scénaristique, à replacer dans un contexte social moins sensibilisé à ces questions, le film est un joyau cinématographique.
Jane Campion utilise la nature néo-zélandaise comme décor à ce film d’amour entre une muette pianiste Ada (Holly Hunter) et un illettré proche des Maoris Baines ( Harvey Keitel). La cinéaste décrit avec beaucoup de sensibilité cette relation d’abord forcée qui devient par la suite de l’amour. Un film avec beaucoup de sensualité mais avec un scénario finalement assez classique. La bande son est très belle mais il faut aimer le piano. Une déception, je m’attendais tout de même à beaucoup mieux même si le film est loin d’être mauvais
Une très tendre et poétique histoire. Ça nous touche, nous émeut et on s'attache au personnage principal et on suit son évolution avec attention même si l'histoire reste plutôt longue
« La Leçon de Piano » a fait de Jane Campion la première - et encore la seule à ce jour, réalisatrice a avoir été palmée d’or à Cannes. Un très beau film avec une pointe d’érotisme et une magnifique musique de Michael Nymen qui lui apporte une touche de délicatesse supplémentaire. S’exprimant que par le langage des signes mais aussi à travers son piano, Holly Hunter réussi à nous saisir par un regard fort et pénétrant qui se montre aussi explicite que des mots. La jeune Ana Paquin, qui joue sa fille, fait ici ses premiers et prometteurs pas devant une caméra.
J'ai pris une grosse claque. C'est un formidable drame poignant et percutant, une sublime histoire d'amour subtile servie par une distribution irréprochable qui semble sur une autre planète. Pour moi cette "Leçon de piano" est une leçon de cinéma. La musique donne bien des frissons et est quant à elle superbe. J'en suis ressortis les larmes aux yeux. Au final je ne sais pas trop quoi dire d'autre à part enchaîner les superlatifs bateaux je rajoute juste que c'est un film à voir absolument rien que pour la performance majuscule de l'actrice principale. Prix amplement mérités.
Palme d'or 1993, "La leçon de piano" est un film de Jane Campion qui ressemble assez peu au cinéma conventionnel tant la conjonction entre le lieu, le milieu et l'époque du film est intriguante. Le scénario est probablement la plus grande force de cette oeuvre, en effet le film est d'une grande finesse qui est d'ailleurs représentée par le mutisme du personnage d'Holly Hunter. Plein de non-dits, de caresses et de frôlements le film fait la part belle aux sentiments d'une certaine manière. Il les enferme, leur laissant une légère ouverture pour le spectateur grâce à la place du regard très important dans le film. On comprend son importance en voyant Stewart faire l'amour à sa femme par procuration par la force de son regard ou inversement, le regard de sa femme le "perforant" et le castrant. La discrétion des sentiments permet alors, durant les scènes fortes, l'explosion au sein du coeur du spectateur de l'émotion jusqu'ici retenue. La relation amoureuse entre Ada et Baines remplaça petit à petit celle entre Ada et son piano, chose impossible à concevoir avec la présence de Flora. Ada a toujours utilisé sa fille comme d'un bouclier contre les autres (grâce à son handicap), d'un intermédiaire obligatoire entre elle et le monde. Là est l'intelligence du scenario qui isole Flora et permet aux deux amants de construire une proximité dénuée de barrière, Baines apprivoisant Ada, d'abord par un marché puis par l'éveil de la passion chez elle. Elle commence alors, par sa passion dévorante pour son nouvel amant, à délaisser les motifs de son isolement comme sa fille ou son piano. L'amour qu'elle porte à sa fille résistera mais la représentation de son passé torturé qu'est son piano finira par disparaitre dans les abîmes comme les fantômes de son passé, parmi lesquels, elle même.
Holly Hunter est insupportable au possible et m'a gâché le plaisir. Oh la tronche qu'elle tire... Et jusqu'au bout hein... Quant à la gamine ce n'est pas mieux. Quel gâchis....Campion n'a juste pas choisi les bonnes actrices... Parce que ca aurait pu etre un beau film....Même l'excellent Keitel n'arrive pas à sauver la face....
Ce film magnifique m’a surtout convaincu de deux choses que je savais déjà : Le piano est l’instrument de musique le plus cinématographique (une conviction que j’avais tiré d’AMADEUS et de LE PIANISTE) et Harvey Keitel est un excellent acteur. Le drame qui nous est ici conté au cœur de splendides décors ne peut nous emporter dans son univers aussi sensuel que poétique. L’ensemble du casting est parfait, la mise en scène nous laisse des images oniriques et la photographie transcende les paysages néo-zélandais. Avec une telle réussite, Jane Campion mérite d’être la seule réalisatrice a avoir, à ce jour, reçu la Palme d’or.
Sur une idée très originale, Jane Campion livre ici un drame remarquable et d'une élégance rare, comme en témoigneront certaines de ses images, dignes de véritables tableaux de maîtres. La mise en scène est donc soignée, le scénario est très bien pensé, les acteurs livreront de belles prestations, et la musique viendra émerveiller le tout. "La leçon de piano" est une romance dramatique qui ne s'oubliera pas de sitôt. Toutefois, on aurait apprécié que le film nous épargne ses deux minutes finales, et que son personnage principal sombre réellement avec sa raison de vivre ; le message aurait certainement gagné en intensité et en poésie.
Un très beau film , puissant , fort , émouvant. La mise en scène n'a pas vieillit,le style est intact. L'interprétation de Holly Hunter est impeccable. Beaucoup de scènes cultes, la chute de Holly dans la boue après son chatiment, la scéne d'amour avec Keitel, cette forêt vierge omniprésente, Cette infirmité qui la mure dans son silence. C'est un scénario très original , réalisé de manière très puissante , tout en restant très sobre. Pas de trémolo inutiles. La petite fille joue aussi de manière remarquable, la famille du mari est aussi décrite de manière très subtile, mais très marquante..Un grand classique
Absolument magnifique ! La Leçon de Piano est d'une beauté sublime ! Que cela soit visuellement ou par son histoire, Jane Campion tient un film vraiment magnifique ! L'interprétation de Holly Hunter est plus que remarquable. Tous les autres acteurs/actrices sont du même niveau. Le film possède une magnifique photographie. les paysages montrés sont d'une justesse. La mise en scène de Jane Campion est également d'un tres haut niveau ! Mais ce que je trouve encore plus fort, c est la profondeur de l'histoire : l'histoire d'une femme dépendant d'elle même où seule le piano, vient la réconforter. C est brillant et d'une justesse rare ! Magnifique
Voici un film qui sort de l'ordinaire par bien des aspects: film d'époque en Nouvelle-Zélande, personnage principal féminin et muet, qui s'émancipe dans la violence et la découverte de sa sensualité (spoiler: et qui finira par triompher de son mari ) et un occidental considéré comme "trop" proche des natifs. Holly Hunter prouve son talent d'actrice en faisant parfaitement comprendre ses émotions et sa volonté sans les exprimer verbalement. Il y a quelques longueurs qui, d'un autre côté, rehaussent la violence et la brutalité des scènes les plus dures, rares mais d'autant plus intenses dans cette ambiance.
Un classique blindé de récompenses qui m'a presque laissé de marbre. Autant sur la forme Jane Campion ne se trompe pas, avec une réalisation soignée qui nous fait voyager en Nouvelle Zélande, costumes et photographie au top. Les acteurs, Harvey Keitel en tête, rien à redire non plus. C'est au niveau de l'émotion que cela ne passe pas me concernant, certaines réactions ou attitudes des personnages étant parfois tellement déstabilisantes qu'il est parfois difficile de bien se situer, même si certaines scènes de cette attirance interdite sont plutôt très réussies. Faut-il avoir une sensibilité plus féminine pour l'apprécier à sa juste valeur ? Peut être bien.
Première femme à obtenir la Palme d’Or, Jane Campion livre un film admirable avec cette femme veuve qui quitte son Ecosse natale pour une Nouvelle Zélande tout juste colonisée. Malgré une première demi-heure quelque peu longuette, le scénario devient par la suite très captivant. Les acteurs sont vraiment très bons et jouent avec beaucoup de retenue (sauf la petite fille plus qu’agaçante…). Avec des décors sublimes, une photographie soignée, une bande son magnifique, on ne peut que saluer une réalisation de qualité. Vous l’aurez compris, un joli film !