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weihnachtsmann
1 149 abonnés
5 133 critiques
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2,5
Publiée le 18 avril 2023
Une enquête policière qui a le mérite de se situer dans le grand canyon qui apporte avec sa grandeur son lot de mystère. Un peu comme les chutes du Niagara dans le film du même nom. Le lieu donne son empreinte au film. Après l'intrigue ne m'a pas passionné et j'ai trouvé le film quelque peu soporifique et vieillot.
Sympathique série B , qui fleure bon les fifties... Tourné en décors naturels en Arizona ,proche du Grand Canyon, Cornel Wilde dans son bel uniforme de sheriff et au volant d'une Ford 57 , se partage entre le flirt avec une conductrice indisciplinée en Ford Tbird 59 et l'enquête sur l'assassinat de plusieurs personnes . Le film vaut le coup pour ses décors : canyon, désert , village, autant que pour ce qu'était la vie américaine en 1959 : voitures, habits, décoration, premiers moyens modernes... Légèrement kitsch pour 2023 mais absolument authentique... L'intrigue passerait presque au second plan.... Don Siegel nous donne l'essentiel à voir , le fin est un peu expédiée à mon gout , en même temps ça ne dure qu' 1h20...
Une oeuvre mineure de Siegel, qui ne l'aimait pas , avec une petite intrigue de téléfilm . La séquence finale est toutefois impressionnante et mémorable ( chapeau aux cascadeurs) . L'intérêt réside surtout dans le décor extraordinaire du dudit canyon , rendu à sa mesure vertigineuse comme jamais au cinéma (?) . Et , même en dehors du site, la lumière et la beauté austère de l'Arizona et de Denver portent ce ,petit, film sympathique .
"Edge of eternity" (son titre original) est ce à quoi je m'attendais: une série B bien ficelée, mise en scène et montée avec une belle efficacité et solidement interprétée. Le film est une sorte de western contemporain, avec un shérif adjoint (C.Wilde, impeccable) qui enquête sur une série de meurtres survenus en Arizona (Siegel nous gratifie de quelques superbes plans du Grand Canyon) tout en nouant une relation amoureuse avec la charmante Victoria Shaw. Les relations entre les personnages, tout comme leur caractérisation (le passé trouble du shérif), sont suffisamment crédibles pour rendre les scènes sentimentales aussi intéressantes que le récit policier. J'émettrais quand même un bémol sur la fin, qui n'exploite pas complètement son fort potentiel dramatique selon moi. Mais, à défaut d'être l'oeuvre la plus aboutie de Don Siegel, le film, dense et nerveux, reste tout à fait recommandable.
Ce film fait partie des débuts de la filmo de D. Siegel, honnête artisan de série B qui ne s’embarrassait guère d'un scénario trop long ou trop écrit mais qui compensait par une recherche d'un maximum d'efficacité avec une mise en scène directe, une énergie narrative constante qui passait par un récit mené à toute allure, compensant à la fois le manque de moyens mais aussi de vraisemblance. Là, perso, je doit dire que je n'ai pas pigé grand chose à l'intrigue, bien plus retors que prévue et peut être expliquée un peu à la va vite vers la fin. Toutefois, les acteurs sont convaincants, le récit est mené à un rythme d'enfer, l'action ne s'arrête que rarement, les rebondissements s'enchaînent et Siegel n'a pas son pareil pour manier les codes du genre. Sans parler du spoiler: final vertigineux , un moment de bravoure dont on devine les artifices mais qui reste tout de même assez impressionnant car spoiler: certains plans ont été tournés au-dessus du vide par des cascadeurs, ça ne fait aucun doute . Rien que pour ça, le film vaut le détour ! D'autres critiques sur
Une série B qui remplit très bien son contrat, qui démarre sur les chapeaux de roues, sans rien en trop bien qu'un peu de trop n'aurait pas été de trop, et réalisée par un monsieur qui était loin d'être un manche dans le genre ; une distribution efficace entre Cornel Wilde à qui l'uniforme va parfaitement, Victoria Shaw très charmante et qu'on draguerait avec plaisir, et quelques seconds rôles qui ont de la gueule en particulier Jack Elam. Avec en point d'orgue, une séquence au-dessus du "Grand Canyon" qui rappelle un peu celle en haut de la "Statue de la Liberté" dans la "Cinquième colonne" d'Hitchcock. Tout ça vaut bien qu'on s'y arrête 80 minutes...
Don Siegel réalise une série B bien foutue, rien de révolutionnaire mais durant la courte durée de Le Secret du Grand Canyon on passe un bon moment devant ce polar qui sans doute aurait avec plus de minutes davantage approfondi son sujet mais ne boudons pas notre plaisir car le contrat est rempli et le grand Canyon est joliment filmé donnant un style western à ce polar.