Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
tomPSGcinema
749 abonnés
3 323 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 18 décembre 2010
Sur la ligne Siegfried, un petit groupe de soldats américains se retrouvent isolé face à tout un peloton allemand... Don Siegel réalise ( dans un style assez proche de celui d'un documentaire ) avec " L'enfer est pour les Héros " un film de guerre bien ennuyeux pendant sa première partie, mais qui se trouve bien plus agréable à suivre pendant le reste du temps. En fait, ce sont surtout les trentes dernières minutes qui s'avèrent les plus réussi et qui sont vraiment les mieux exploités, car les séquences d'actions y sont très bien filmées - notamment en ce qui concerne la bataille finale qui se terminera de manière bien émouvante et spectaculaire. Au niveau du casting, Steve McQueen, est comme à l'habitude excellent et campe avec beaucoup de talent un baroudeur ivrogne, et à ses côtés nous retrouvons des comédiens bien talentueux, dont le toujours génial James Coburn dans un second rôle assez intéressant. Un film donc assez inégal, et qui ne marquera pas le genre, mais qui mérite tout de même le coup d'oeil.
Un film de guerre signé Don Siegel en 1962 qui a quelques bonnes choses mais qui sent aussi le déjà vu !! Peut ètre que j'en attendais plus du cinéaste qui a collaboré et inspiré Clint Eastwood par la suite mais j'ai trouvé que "L'enfer est pour les héros" est une oeuvre avec très peu d'originalité qui est souvent vu dans le genre à une période que la guerre était beaucoup montré au cinéma. Il y a Steve Mc Queen qui sortait du succès de chez John Sturges "Les sept mercenaires" et auquel il retrouvera peu après avec "La grande évasion", ici, il a un role intéressant de soldat nonchalant et vulgaire auquel on s'interroge, il intériorise son personnage comme un chef. On reconnait dans les seconds roles James Coburn qu'on remarque par son physique et l'allure déjà. Quelques suspenses dans les combats, les batailles, dans les Ardennes qui captivent mais un long métrage qui marque pas les mémoires (à part le casting).
Un film de guerre qui se complait dans les lieux communs et tous les stéréotypes du genre. C'est parti, rien est évité, Don Siegel accumule tous les écueils scénaristiques du genre. On sent que le mec veut faire son film "BADASSSSSSSSSS" - d'où le personnage de Steve McQueen - et certaines situations sont complètement grotesques - je n'en parle pas ici pour ne pas spoiler -. C'est dommage, car malgré tous ces défauts scénaristiques je tiens à souligner que c'est plutôt bien filmé, mais ça ne sauve pas le film, loin de là.
A l'instar de Wellman et son Bastogne, Don Siegel joue la carte du réalisme et place sa caméra au plus près de ses comédiens afin de se concentrer sur les soldats et leurs caractères. Si on note la présence dans le groupe de l'excellent James Coburn, Steve McQueen sort bien évidemment du lot avec ce personnage de anti-héros rarement vu à l'époque (on est en 1962 tout de même) qui est constamment en train de tirer la tronche mais qui se révèle très efficace lors des combats. J'avais rarement vu un personnage aussi au bord du rouleau dans un film aussi ancien, et la froideur de McQueen saura vous plonger dans l'ambiance noire et violente du film. Car malgré l'âge, certaines situations n'ont rien perdu de leur côté choquant, je pense notamment à l'attaque nocturne des allemands (avec le "charogne" bien badass de McQueen), à la traversée du champ de mines et à l'utilisation du lance-flammes. Siegel n'a par ailleurs pas peur de montrer du sang, et les tués seront parfois bien mutilés, là encore pour l'époque. Concernant la réalisation, le film est de grande qualité, avec une utilisation efficace du hors champ, très peu d'images d'archives lors de la bataille finale, quelques mouvements de caméras originaux comme lors du travelling en plongée pendant l'évacuation d'un blessé. Les quelques scènes d'action seront également bien fichues, avec de bonnes fusillades et une bataille finale spectaculaire. A la différence de Wellman (qui pour sa défense n'avait pas un budget très important), Siegel n'a donc pas oublié de montrer la brutalité des affrontements, avec à chaque nouveau combat une montée dans la violence : une simple fusillade, puis un champ de mine et enfin le meurtrier assaut final. L'enfer est pour les héros n'est donc pas un film pro-militaire, la seule action abandonnant le réalisme ayant lieu à la toute fin. Il s'agit donc pour moi d'une véritable référence, rythmée, proche des combattants, noire, cruelle... Une vision juste de la guerre.
Un film de guerre sans prétention devant lequel on s'ennuie ferme de bout en bout et quand on croit que ça commence à bouger, c'est-à-dire au bout d'une heure, l'action s'arrête aussitôt. A éviter!! Une étoile malgré tout pour l'interprétation, le reste est sans intérêt.
Une épreuve de force pour Don Siegel qui dût imposer sa réalisation à une brochette d'acteurs à fort caractère. Le résultat est inégal, mais Don Siegel montre qu'il maîtrise toutefois le genre. Steve Mc Queen donne le meilleur de lui-même, mais le scénario pêche par manque d'unité.
"Une poignée de soldats américains tiennent une position dans l'attente de renforts et doivent faire croire aux allemands en face d'eux que l'escadron est au complet : vous avez 85 minutes (Storyboard conseillé)" . Véritable exercice de style "l'Enfer est pour les Héros" a presque une valeur documentaire .Dommage que le réalisateur n'assume pas ce credo jusqu'au bout et parasite inutilement son film de personnages sans épaisseur donc sans intérêt.
4 521 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 12 juin 2021
De nos jours il est considéré comme une hérésie de dire du mal de Don Siegel. En regardant L'enfer est pour les héros il semble plus mauvais que lorsque je l'ai vu pour la première fois dans les années 60. Apparemment la ligne Siegried en hiver ressemble beaucoup à un désert californien et les producteurs n'ont pas tenu compte du fait qu'il fait très froid dans cette région en hiver qu'il pleut, qu'il neige qu'il y a du verglas et ainsi de suite. En général les dialogues du film sont prévisible ou quelque peu farfelu. McQueen joue le rôle d'un psychopathe et le lien qui s'est formé dans les conditions difficiles de la guerre n'est pas vraiment présent. Mais qui voudrait s'attacher à un scénario si mal pensé. Il n'y a rien de pire qu'un film qui se veut réaliste mais qui ressemble à l'idée que se font les producteurs d'Hollywood de la façon dont les choses se sont réellement passées. En fait l'enfer n'est pour les héros mais pour le pauvre spectateur qui doit subir ce film...
Ce film de guerre a été réalisé en 1962 par Don Siegel avec Steve Mc Queen. L'acteur est en plaine ascension. Il est particulièrement bon comme d'habitude, mais pas pour autant exceptionnel. Le film est lent à démarrer et la première heure on s'ennuie. Il faut attendre la bataille finale pour prendre du plaisir dans une action très réaliste d'attaque de blockhaus. Globalement ce n'est pas le grand film de guerre mais cela reste correct. La fin est bâclée car d'après ce que j'ai lu ils n'avaient plus assez de pellicule ce qui est tout de même un comble pour un tel film. Enfin amateurs de Steve Mc Queen ne passez pas à côté de ce film car il ne cherche pas à en rajouter et cela est bien agréable.
Un très bon film de guerre du grand Dan Siegel. Steve Mcqueen (Reese) est fascinant en soldat dégradé pour ivrognerie. La scène où Mcqueen arrive et traverse un couloir pour se présenter à son supérieur éclipse la présentation des autres soldats. La scène du bar est électrique car on sens que Reese est une bombe à retardement. Ensuite le film se situe dans les tranchées et la bravoure inutile des soldats est pathétique. Film trop méconnu et c'est dommage.