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Plume231
3 932 abonnés
4 639 critiques
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4,0
Publiée le 7 janvier 2013
Adaptation non avouée du roman "Quo vadis ?", qui aura aussi le droit à un mauvais film de Mervyn LeRoy qui n'est sauvé d'un désastre presque aussi grand que l'Incendie de Rome que par l'interprétation inspirée de Peter Ustinov, "Le Signe de la croix" est un catalogue des méthodes les plus élaborées pour trucider son prochain avec une certaine délectation. En fait sous une enveloppe hypocrite de républicain puritain bien-pensant chrétien et sous prétexte de faire un film qui répond à cette idéologie, Cecil B. DeMille joue à fond les cartes du sadisme et de l'érotisme, les actrices étant généralement très peu vêtues si ce n'est pas du tout avec une Claudette Colbert, qui joue avec une joie contagieuse la très vicieuse Poppée, se baignant dans un bain de lait d’ânesse et dont on devine très facilement les formes. Au passage, le couple que l'actrice forme avec un Charles Laughton égal à lui-même en Néron, c'est-à-dire génial, écrase totalement celui interprété par Fredric March et Elissa Landi. On peut signaler que cette œuvre, dont ce serait un euphémisme de dire qu'elle est très pré-code, regorge aussi d'éclairs de puissance et bénéficie, Cecil B. DeMille à la réalisation oblige, d'une mise en scène grandiose. Le tout dernier plan est une petite merveille technique.
Pour un de ses premiers films parlants, Cecil B. DeMille réalise avec « The Sign of the cross » un drame historique absolument magnifique, car dotés d’une superbe histoire, d’impressionnants décors et d’une mise en scène comme seul ce réalisateur savait le faire durant cette période du cinéma. D’ailleurs, il y a quantités de séquences mémorables tout au long du métrage, comme celle du bain de lait de l’impératrice dans sa piscine ou encore toute la partie concernant les jeux du cirque qui sont d’une rare violence pour l’époque. Côté casting, on retiendras notamment les grandes performances de Fredric March ( Marcus Superbus ), de Elissa Landi ( Mercia ), de Charles Laughton ( Neron ) ou encore de la sublime Claudette Colbert ( Poppée ). Cette dernière interprète d’ailleurs avec beaucoup de talent une des femmes les plus vicieuses de l’histoire du cinéma. On est donc en présence d’un film à grand spectacle d’anthologie et qui mériterait de figure parmi les plus grandes réussites de son auteur.
Cecil B. DeMille était un géant du cinéma d'aventures. Cette phrase pourrait presque devenir une vérité générale tant le grand metteur en scène nous prouvait à chacune de ses productions son immense talent. "Le Signe de la croix" en est une nouvelle preuce éblouissante. Alors que le scénario est tirée d'une pièce, DeMille arrive pourtant à rendre son récit très aéré et vraiment impressionnant au niveau des décors. De plus, si le scénario n'a rien de transcendant et est plutôt connu, on ne peut s'empêcher d'être ébloui par ce somptueux classicisme développé à chaque minute du film, donnant ainsi à l'oeuvre une vraie démesure et une allure grandiose à bien des points de vue. De plus, DeMille n'hésite pas comme il le fait si souvent à pimenter son récit de sexualité sous-entendu, et à ce petit jeu il est vrai que Claudette Colbert est à tomber à la renverse. En effet, rare sont les actrices qui auront montré tant de sensualité et de charme dans la plupart de leur composition... Bref, c'est du grand cinéma historique à grand spectable : une oeuvre à découvrir absolument.
Un film aujourd'hui daté de Cecil B Demille qui oeuvrait alors beaucoup dans le péplum. C’est l’occasion de revoir le grand Charles Laughton dans une de ses prestations démesurées, et la sublime Claudette Colbert qui nous montre ici qu’elle pouvait être une redoutable vamp et pas seulement une actrice de « screwball ». Frederic March lui est moins convaincant en préfet romain qu’en Docteur Jekyll chez Mamoulian. Les décors sont sublimes notamment l’immense baignoire où Claudette Colbert se baigne lascivement dans du lait d’ânesse. Pour ce qui est de l’intrigue ce n’est ni plus ni moins qu’une bluette transposée à l’époque romaine. Ce choix scénaristique plombe un peu la première partie du film devenue de la sorte un peu quelconque. Dans la deuxième partie à dimension plus historique l’intérêt remonte pour finir par un dénouement des plus romanesques. A voir pour les acteurs et pour mesurer ce qui sépare Demille d’un Von Sternberg dont le style pourtant très baroque a mieux traversé les décennies que celui un peu pompier et boursouflé de son contemporain. Mais Claudette Colbert trempant dans du lait d'ânesse, il fallait y penser. Merci M Demille.
Vive le DVD,sans lui,une fois de plus impossible d'admirer cette rareté.C'est un régal visuel permanent car chaque plan est travaillé comme s'il avait été mis en peinture par un peintre du 17 ième siécle.Les acteurs sont d'une folle beauté avec pour Claudette Colbert un maquillage rarement atteint sous noir et blanc.On aimera ou pas ,mais pour moi ,qui attendait ce film depuis longtemps,nulle déception.On parle beaucoup des scènes d'orgies ou de violence mais en fait c'est plutôt quand elles sont absentes que le film devient grand.Il me semble qu'il est antérieur à la date inscrite qui correspond sans doute à sa sortie en France.
Ce film marque le grand retours dans les années 30 du péplum et de Cecil B . DeMille ,Le Signe de la croix est la première adaptation de Quo Vadis tirée d'une pièce et d'un roman,il y a que la scène finale qui change,cette version est plus réaliste que celle de Mervin Leroyspoiler: Dans cette de 1931 les deux acteurs principaux ,un couple de chrétiens meurt à la fin dans l'arène,tandis que la version de 1951 le couple de chrétiens s'en sort,ils sont les seuls rescapés de l'arène. celle de DeMille est l'une des plus belle finspoiler: La porte noire est illuminée par une croix se ferme derrière le couple de chrétien ,Cette scène sans effet spéciaux est une idée originale;