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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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3,5
Publiée le 26 juin 2023
« Amour, fleur sauvage », quand j’ai vu ce titre sur ma playlist, j’ai pensé « Ben çà, c’est pas un titre de western ! » et j’ai freiné des quatre fers. Et bien si, ce titre complément « fleur bleue » en VF (pour rester poli) est un film de 1955 (« Shotgun » en VO). Je suis allé voir à reculons et, franchement, je n’ai pas été déçu par cette série B des années 50. « Amour, fleur sauvage », c’est d’abord deux très grands acteurs qui ont fait une carrière honnête et qui méritaient certainement mieux : d’un côté Sterling Hayden et de l’autre Yvonne DeCarlo. Sterling Hayden, c’est l’inoubliable Johnny ‘Guitar’ auprès de Joan Crawford. D’ailleurs Yvonne DeCarlo s’est faite, semble-t-il, une coupe de cheveux à la Vienna (Joan Crawford). « Amour, fleur sauvage » repose principalement sur les rapports tumultueux entre Sterling Hayden et Yvonne DeCarlo. La psychologie des personnages n’est pas fouillée et le film privilégie l’action. C’est vif, dynamique, plaisant à regarder et jamais ennuyeux. Une très belle surprise.
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Un Western en demi-teinte pour ma part réalisé par Lesley Selander en 1955 !! Long métrage qui met en vedette Sterling Hayden tout droit sortit du chef d'œuvre "Johnny Guitar" de Nicholas Ray, l'acteur est charismatique dans la peau d'un shérif adjoint qui réclame vengeance après le meurtre de son supérieur et ami tué par trois cowboys voulant retrouver leurs traces. Yvonne De Carlo incarne une femme de passage qui à un lien avec les tueurs, elle est excellente de même que l'acteur qui joue le chasseur de primes et les comédiens secondaires. Comme d'habitude, les paysages forestières qui servent de décors sont magnifiques mais voila, ce film souffre un peu de sa lenteur avec quelques longueurs. Un Western méconnu qui n'entre pas dans les mémoires.
13 713 abonnés
12 426 critiques
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3,0
Publiée le 3 février 2014
« Barbaric Fury ! » « Wild Adventure ! » « Raging across the Vengeance Scarred West! » , voilà ce qu'on pouvait lire à l'èpoque à propos de "Shotgun". Faisant parti des bons artisans du western, Lesley Selander a contribuè à enrichir la production amèricaine et à faire du western de sèrie B un art de qualitè, aux structures narratives particulièrement solides! il serait injuste de ne pas saluer au passage son talent de metteur en scène qui n'est sans doute pas parvenu à se hisser au tout premier plan mais qui n'en a pas moins donnè au western quelques uns de ses classiques. "Shotgun" n'est pourtant pas son meilleur film mais reste curieusement culte pour quelques aficionados du genre! Une très banale histoire de vengeance avec le viril Sterling Hayden et le mèchant Zachary Scott qui se disputent le coeur de la mètisse Yvonne De Carlo! Ce qui rend le film novateur, c'est sa brutalitè, sa violence (belle utilisation avec un serpent) ou son duel au milieu du camp indien! Rien de gènial mais le traitement est bien rèalisè par Selander! Signalons (parait-il) que le titre français est dèdièe à Yvonne De Carlo! Encore un distributeur amoureux de la belle actrice qui a perdu les pèdales en balançant un titre qui n'a rien à voir avec l'original...
Vous prenez un réalisateur prolifique de westerns secondaires, un marshal assez neutre, une aventurière plutôt terne, de faux indiens et une intrigue molle et vous obtenez un insipide western de série B où le spectateur cherche l’action. Heureusement, les beaux paysages compensent la petitesse du scénario. Et ce n’est pas la présence du géant Sterling Hayden et de la charmante Yvonne de Carlo qui sauve le film de sa faiblesse. Quant à la scène d’amourette entre l’élégant marshal Hardin et la sauvageonne Abby (Emma dans la misérable version FR), elle frise le ridicule, idem pour la scène où le chasseur de primes Carlton tient cinq minutes avec une flèche dans le ventre (invraisemblable). La séquence du duel final est la cerise sur le gâteau, tout aussi caricaturale. J’ai vu beaucoup mieux de la part de ses deux acteurs. Enfin, le titre français « Amour, fleur sauvage » pour Shotgun, c’est une ineptie. On regarde et on oublie.
Lesley Selander a réalisé plus de 60 westerns et parmi la dizaine que j'ai pu voir aucun ne m'a vraiment satisfait. Avec Sterling Hayden et Yvonne de Carlo, je m'attendais à en voir un bon; nouvelle déception, il est creux comme une bulle de savon et le ton spécifique à mon genre préféré est totalement absent. Pour corser le tout, j'ai souvent vu des indiens mal interprétés mais ici, c'est le pompon avec un simulacre de combat final au fusil qui frôle le ridicule. Il y a même en plus une séquence ou l'on voit l'héroïne bloquer la main d'un chasseur de prime au moment ou il dégaine...Il faut oser. Il ne reste que les extérieurs assez bien filmés qui permettent de faire une promenade tranquille loin de Paris. Si on profite bien de notre Johnny Guitare à la démarche de seigneur, on ne peut en dire autant de notre Salomé en pantalon du début à la fin et coiffée au minimum. Il n'y a rien à retenir en dehors du beau cheval de Clay Hardin qu'on aimerait bien s'approprier.