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    Rashômon
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    3,9
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    176 critiques spectateurs

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    oneosh89000
    oneosh89000

    38 abonnés 554 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 juin 2011
    Kurosawa atteint son heure de gloire en 1950 en créant la narration non linéaire, procédé qui révolutionnera le monde du cinéma. En effet, le directeur japonais ficelle son scénario selon quatre points de vue de personnages et non chronologique. Dans un contexte chaotique (la famine, la misère), "Rashomon" raconte l'histoire d'un crime vu sous quatre angles, un témoin, le meurtrier,la femme du défunt et le défunt lui même. Si de par sa construction narrative le film est une référence, le scénario tiré de deux nouvelles d'Akutagawa Ryunosuke, est d'un incroyable modernisme sur le plan de l'âme humaine symbolisé par chaque discours que tient tout protagoniste, caractère de flatterie mis en avant pour sa propre dignité.Par ailleurs, le réalisateur mêle curieusement le fantastique à cette histoire qui se finira sur une note d'espoir inattendue. En bref, avec ce long métrage , Kurosawa offre au spectateur pour la toute première fois dans le monde du cinéma, le champ libre à toute interprétation de son oeuvre , à lui de faire donc, la part des choses.
    Labouene
    Labouene

    20 abonnés 169 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 mai 2011
    superbe mise en scène, je ne m'attendais pas à voir un film si "moderne". Mifune est hallucinant d'énergie et d'animalité.
    ZOGAROK
    ZOGAROK

    14 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mai 2011
    4sur5 Pour sa richesse thématique et technique, pour son audace narrative, Rashômon est une sorte de Citizen Kane oriental. Lorsque la Mostra de Venise lui consacre son prix suprême en 1951, le réalisateur Akira Kurosawa n'est, selon la légende, pas même au courant d'avoir fait partie de la sélection. Cette consécration pour le cinéaste marque surtout un cap décisif pour le cinéma nippon (et asiatique de facto), l'ouvrant dès lors au reste du Monde.
    Mais Rashômon a surtout été une révolution formelle. A l'époque, le public a appris à admettre comme authentique d'un point de vue fictionnel ce qui lui est présenté à l'écran, sans y opposer de doute. En racontant une même histoire sous les différents points de vue de ses protagonistes, Kurosawa se saisit d'un procédé jusque-là inconnu, qui inspirera les plus grands noms du cinéma américain, découvrant un cinéma apte à tromper la réalité (et ''sa'' réalité-même), plutôt que la représenter simplement. Loin de là, l'intention de Kurosawa dans Rashômon est de la refléter.
    Dans le Kyoto médiéval, un bonze, un bûcheron et un passant se sont réfugiés dans les ruines d'un temple pour échapper à une pluie battante. Le moine et le bûcheron ont assistés à un procès accusant un célèbre bandit d'avoir violé une femme puis tué son conjoint samourai. Le premier dit avoir perdu sa foi ; l'autre, tout aussi commotionné, livre son compte-rendu au quidam.
    Le film enchaîne alors les témoignages des personnages impliqués, le violeur, la femme souillée puis le mort lui-même, dont l'esprit est invoqué par un chaman, s'exprimant face caméra, répondant ostensiblement aux interrogations que celle-ci leur lance. En posant le spectateur comme juge, Kurosawa évacue (voir interdit) toute sympathie envers les intervenants. Les versions de chacun sont illustrées par ce qu'il conviendrait de nommer aujourd'hui des ''flash-backs'', tous trompeurs, à un degré que le spectateur ignore, puisque chaque auteur se contredit.
    Il faudra attendre qu'un personnage extérieur aux événements (mais spectateur par omission) informe de ses observations pour que l'affaire tende à s'éclaircir. Pas de deus ex machina, l'intérêt que nourri Kurosawa pour son dispositif est ailleurs. En effet, les témoignages n'ont jamais servis quiconque à se disculper, chacun s'accusant du meurtre pour cacher une vérité plus laide. Il s'agissait pour le violeur, la femme ou le samourai assassiné d'exposer la chose de la façon la plus morale qui lui convenait, celle qui n'annihilait ni son honneur ni ses principes. En d'autres terme, celle qui briserait le moins leur égo : le narcissisme l'emporte sur toutes aspirations à la liberté.
    Au-delà des jeux d'ombres et lumières insinuant les mouvements internes de ces condamnés, c'est le regard intransigeant sur l'Homme qui interpelle dans l'oeuvre. Le cinéaste achève cependant son film sur une note d'espoir, permettant à l'un des témoins de la ''nature humaine'' [partant du principe qu'il en est une, ou que ce que nous imaginons cerner avec ce terme puisse effectivement se nommer ainsi] de briser le cercle vicieux qui s'est animé sous ses yeux. In fine, le pessimisme s'en trouve nuancé ; Kurosawa semble estimer que les erreurs des êtres veules, lâches et sournois, préférant le statut quo à toute forme de progrès, puissent être absouses par les gestes désintéressés d'individus crédules ou idéalistes. Sitôt qu'ils auront ouvert les yeux, sur les autres et de fait, sur eux-mêmes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 17 avril 2011
    Un Kurosawa qui n'est pas parmi les plus grandes réussites du réalisateur, mais qui se laisse tout de même voir agréablement. Toujours très bien réalisé, avec des très beaux décors et costumes. On peut aussi apprécier l'intrigue complexe, et la vision très pessimiste de l'homme qui se dégage... Un beau film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 avril 2011
    Voici donc le film qui a fait connaître le cinéma japonais dans le monde entier, c'est d'ailleurs grâce à ce film que la catégorie " Oscar du meilleur film étranger " existe. Ici, Kurosawa nous emmène avec une mise en scène digne de ce nom dans une expérience magistrale du cinéma. Il nous montre ici la nature de l'homme, ces mensonges, on essaye de trouver la bonne solution, la réalité, mais on y comprend rien exactement comme la première phrase du film, Kurosawa montre le mensonge des humains mais aussi le mensonge des images , il utilise la notion de point de vue et le spectateur se demande qui dit vrai . Les plans sont d'une beauté rare malgré qu'il soit en noir et blanc ,la musique est belle mais ce qui m'a le plus marqué c'est la performance de Toshiro Mifune qui est exemplaire pour tout acteur. On peut penser que Kurosawa nous livre une morale à la fin du film, mais il laisse seulement au spectateur l'interprétation de la vision de l'homme, comme quoi l'homme est capable du meilleur comme du pire .
    Un chef d'oeuvre qui ne laisse pas indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 avril 2012
    La mise en scène est tout simplement magnifique : dommage que le scénario soit plus discutable (parfois un peu lourd)...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 10 mars 2011
    Un film complexe et limpide à la fois. L'intrigue est digne d'un thriller, et pourtant on ne saura jamais qui a tué le samouraï, et peu importe. Ce film est une sublime réflexion sur le rapport des hommes à la vérité, à leur conscience. La réalisation de Kurosawa est irréprochable ; Toshiro Mifune était quant à lui l'acteur japonais le plus connu à l'étranger : probablement car il était simplement un des meilleurs acteurs au monde. Et ce film est probablement un des plus grands chefs-d'oeuvre du cinéma japonais et mondial.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 mars 2011
    Dans Rashomon , film ayant redéfini le septième art , Kurosawa fait montre de son extraordinaire maîtrise du récit , de la réalisation et de la mise en scène . Le film présente un même évènement vu sous différents angles et nous fait nous interroger sur la réalité même des choses . Rashomon est un film profond , philosophique , qui dresse un portrait effroyable de pessimisme sur l'humanité , en dénonçant son égoïsme et sa malhonnêteté , avant une lueur d'espoir finale . Un Chef-d'oeuvre !
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 février 2011
    J'ai bien aimé. Disons que j'aime bien le procédé de narration, je le trouve intéressant et Rashomon a le mérite de proposer quelque chose d'autre. J'aime cette idée de confrontation de points de vues sur un même évènement surtout que l'histoire est plutôt intéressante.
    En plus de ça c'est bien filmé, bref je suis vraiment satisfait du premier Kurosawa que je vois. Point négatif par contre, le jeu des acteurs. C'est peut être après que selon la culture on ressent le jeu d'acteur d'une façon différente mais j'ai trouvé ça plutôt surjoué dans Rashomon.
    Un bon film tout de même.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 février 2011
    Kurosawa est un grand cinéaste et encore une fois il le demontre avec ce film. "Rashomon" est vraiment sublime sur tous les points, déjà la réalisation et le montage est excellent, chaque plan est un régale pour les yeux, l'intrigue est prenante, profonde et intéressante. Les personnages sont bien étudié, la bande son est trés bonne. Que demander de plus pour une oeuvre du 7ème art, aprés faut aimer le cinema japonnais c'est certain.
    betty63
    betty63

    22 abonnés 428 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 janvier 2011
    En fait, je pensais regarder l'histoire de Rashômon de Akutagawa, et il s'agit de sa nouvelle "Dans le fourré" qui a été retranscrite en version cinéma. J'aime cette idée qu'il n'y a pas qu'une vérité, mais que les choses n'existent que par l'importance qu'on leur donne. Il en va de même pour les hommes. Beau film mais l'hystérie de Masako m'a un peu gênée.
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2011
    "Rashomon" est le film qui a donné à Kurosawa une popularité mondiale. Et c'est pas sans raisons. Il est filmé de main de maître (cette scène avec la main de Machiko Kyô qui monte dans le dos de Toshirô Mifune, mmmmmmmmm!), superbement mis en musique, s'appuie sur un scénario adroit, plein de flash-backs qui s'emboîtent d'une manière remarquable, des dialogues profonds, et pour finir, un point de vue de l'âme humaine pertinent et pas si moralisateur qu'il aurait pu être. Voilà pour ce qui est bon, si ce n'est excellent. Mais malheureusement, le tout a un peu vieilli, notamment le jeu des comédiens (les rires et les pleurs) et la scène du combat. Mais le film n'est pas irregardable pour autant. Il est même très bon.
    Bobby Sander
    Bobby Sander

    49 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 septembre 2010
    Mais Rashômon a surtout été une révolution formelle. A l'époque, le public a appris à admettre comme authentique d'un point de vue fictionnel ce qui lui est présenté à l'écran, sans y opposer de doute. En racontant une même histoire sous les différents points de vue de ses protagonistes, Kurosawa se saisit d'un procédé jusque-là inconnu, qui inspirera les plus grands noms du cinéma américain, découvrant un cinéma apte à tromper la réalité (et ''sa'' réalité-même), plutôt que la représenter simplement. Loin de là, l'intention de Kurosawa dans Rashômon est de la refléter.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2010
    Des personnages hauts en couleurs, des plans merveilleux, et ce malgré le noir et blanc, Akira Kurosawa fait simple et efficace, et nous peint une magnifique fresque.
    L'intrigue du film est intéressante, et si on trouve le début un peu mou, bien vite le spectateur est captivé. Pour son époque, Kurosawa est très en avance: la transe de la jeune femme pour le témoignage de son mari, est tout bonnement excellente.
    On plonge dans la société japonaise et ses codes de l'honneur, et son extravagance.
    En tout point un très bon film qui n'a aucun mal à se faire accepter au rang des chefs d'œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 août 2010
    Le film qui a révélé le cinéma japonais au monde entier. Il s'agit d'un pur chef d'oeuvre , doté d'un sens narratif exceptionnel .
    Une pluie battante, un ancien temple, et puis "Je ne comprends vraiment rien"...
    Le sujet du film (la façon pour l'être humain d'interprêter les chôses et leurs implications), dénote d'une acuité et d'un sens de l'observation extraordinaire. Véritable tornade à l'époque, le phénomene est devenus une pierre d'oeuvre du cinéma contemporain.
    Absolument fascinant !
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