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    Rashômon
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    176 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 janvier 2015
    Akira Kurosawa signe ici un magnifique film qui donne une immense leçon de vie. C'est d'une sensibilité incroyable, Le scénario est fantastique, la mise en scène et les acteurs nous apportent une bouffée d'air frais avec une justesse qui frise la perfection. L'homme est totalement remis en question et on se met nous même à douter de notre propre perception ! Le cinéma atteint là son paroxysme !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 janvier 2015
    Akira Kurosawa est certainement comme le cinéaste le plus célèbre et le plus influent du Japon, son métrage Rashômon a d’ailleurs beaucoup influencé le cinéma américain. La réalisation est parfaite, l'idée de montrer la même scène de plusieurs point de vu différent est une excellente idée. En effet seul le point de vu extérieur est objectif car il est impossible de parler de soi sans amélioré son image. Le film comporte de nombreuse idées de montage, alternant entre le présent et le passée. L'histoire est vraiment bien écrite, on y retrouve les thèmes de l'honneur et de la dignité chère au Japon, et bien sûr le vol, qui est un grand déshonneur . Malheureusement, les acteurs ne sont pas de ce niveau, en effet la plupart surjoue et sont insupportable ( tout particulièrement Masago, qu'on a envie de claquer tout le long du film ). Au final, c'est un très bon film que nous offre Kurosawa, et surtout, culte.
    I Fucking Like Movies
    I Fucking Like Movies

    31 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 décembre 2014
    Rashomon est un film qui ne manque pas de surprises, surtout pour un film de 1952. En effet le scenario en est l'aspect le plus original, et j'avoue n'avoir jamais rien vu de semblable au cinema, ou beaucoup de films semblent copies-colles les uns sur les autres.
    Dans ce film qui l'a revele au grans public, Akira Kurosawa croise et mele les recits et laisse au spectateur le soin de les demmeler et de se faire son avis sur la verite.
    Avec un casting plus que reduit (8 acteurs a l'ecran en tout), il realise un film d'une heure et demie avec bien plus de personnalites differentes qu'il y a de personnages. Le film montre en effet une grande diversite de jeux pour chacun des personnages principaux qui sont tres convaincants.
    Surprenant du debut a la fin, l'histoire gagne en interet a chaque nouveau chapitre et l'intention du realisateur ne se revele que vers la toute fin.
    Kurosawa utilise des procedes et des plans qui n'ont pas du tout vieillis dans de nombreuses scenes, et seule la qualite de l'image, du son ainsi que le noir et blanc nous montrent que le film est ancien.
    Rashomon est une oeuvre poetique qui nous ramene dans un passe lointain qui n'est pas le notre et ou, si les usages n'etaient pas les memes, les hommes eux n'etaient pas si differents d'aujourd'hui. Entre honneur et folie Kurosawa nous amene dans un ou la lame etait toute puissante, avec un talent de virtuose.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    396 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juillet 2014
    Mon premier Kurosawa, une expérience particulière pour moi qui ne suis personnellement pas un grand amateur de cinéma asiatique, et bien "Rashômon" va peut être m'en réconcilier ...
    Dans le Japon du XIème siècle frappé par la guerre civile trois hommes attendent la fin de la pluie sous la porte Rashô, l'un d'eux est troublé par la mort d'un homme dans la forêt et du procès du prétendu meurtrier, les témoignages divergent, qui croire ?

    Kurosawa nous soumet l'idée que l'homme est foncièrement médiocre, qu'il n'a plus foi en l'humanité, et nous l'expose par cette réalité altérée où tout les personnages montrent leurs failles au fur et à mesure du film, le tout dans un décor contrasté, des ruines pluvieuses aux forêts luxuriantes avec une utilisation presque onirique du clair obscur.
    À l'instar des hommes la nature reste bienveillante, leur rapport est intéressant, elle reste juste, qu'elle soit maternelle, punitive ou purificatrice, Kurosawa a su capter cette subtilité qui sublime son long métrage et sa narration. Sa mise en scène rend souvent les situations tragicomiques, tombant dans une exagération volontairement cynique (comme ce combat interminable dans l'avant dernière séquence), elle reflète sa vision exacerbée de la réalité, que l'homme ne cesse de corrompre autrui et lui même.
    Le procès est montré d'une bien étrange manière, on ne voit aucun juge, ils ne sont même pas suggérés, comme si au final nous étions seuls décisionnaires de cette affaire, et ce point de vue renforce l'introspection, ce qui ne manque tout de même pas de nous perdre devant ses témoignages où chacun semblent avant tout défendre son propre intérêt et honneur, le monde est pourri. Impossible d'avancer dans cette affaire, on fait du sur place face à la malhonnêteté des protagonistes, tout est relativement pessimiste quand à la vision que se fait Kurosawa de l'homme et de sa morale, et on ne peut qu'appuyer son propos.
    Qui croire ? Tajomaru ? Masago ? Le fantôme de Takehiro ? Même l'apparente sincérité du bûcheron est trompeuse, je ne pense pas que cette affaire soit résoluble, elle est ouverte à l'interprétation, mais finalement est ce utile de reconnaître le vrai du faux ? Je ne pense pas, Kurosawa veut juste redonner foi en l'humanité, symbolisé par ce dénouement où l'apparition de ce nouveau né permet d'éclaircir l'avenir de l'homme, ou du moins de l'entrevoir.

    "Rashômon" apparaît comme une œuvre sensitive, philosophique, relativement complexe en apparence mais qui arrive à retransmettre une véritable magie que ça soit dans la réalisation, la photographie et la mise en scène, les interprétations sont saisissantes. Pour un premier Kurosawa c'est extrêmement encourageant, j'ai vraiment été conquis et je vais forcément me résoudre à rattraper mon retard quand à sa filmographie.
    ned123
    ned123

    157 abonnés 1 683 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juillet 2014
    J'ai vu un film... que je voulais voir depuis tellement longtemps, et je dois dire que je n'ai pas été déçu. Malgré le temps qui passe, la réalisation, les cadrage, le rythme de la narration sont incroyablement moderne... Et le récit s'écoule dans une dynamique forte. Le film évoque la dimension mutlti-angle du témoignage avec des points de vue différents sur une succession d'événements dramatiques, où la vérité n'est pas si "vraie" que ça... Les 3 personnages principaux sont vraiment impressionnants. Et j'ai adoré la force qui émanent des acteurs lors de leurs duels à l'épée, qui devait probablement ressembler pour les Samouraï à une joute brutale avec ahanements, cris et souffle, qu'à une chorégraphie où chaque geste est parfaitement orchestré, dans une précision extrême...Au niveau de la bande son, il m'a semblé reconnaître des élans du boléro de Ravel (ce qui je dois l'avouer, m'a parfois fait sortir du film...). Ce qui m'a également séduit dans ce film, c'est la découverte d'une part du Japon de 1950, d'autre part du Japon du passé... La position des femmes devait y être extrêmement précaire.. Quoi qu'il en soit ce film est un excellent film, même si parfois qq cris un peu trop stridents à mon goût venaient perturber mon attention.A voir.
    Lotorski
    Lotorski

    17 abonnés 588 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2014
    Un film japonais assez remarquable. Qui démontre magnifiquement, et de manière à peine exagérée, la propension de l'être humain à mentir en étant pourtant absolument persuadé d'être sincère. Ainsi l'égoïsme peut-il triompher tout en laissant les consciences au repos… Rashomon termine cette oeuvre extrêmement sombre et pessimiste par le rappel que de rares actes de pur altruisme existent bel et bien, ici ou là.
    Val_Cancun
    Val_Cancun

    53 abonnés 764 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 mai 2014
    "Rashômon" (1950) est le 1er long-métrage qu'il m'est donné de voir d'Akira Kurosawa, cette légende du cinéma asiatique. Choc des cultures forcément, car les codes du cinéma japonais de cette période (traitant en plus d'une époque moyenâgeuse) ont inévitablement déconcerté le cinéphile rompu aux références occidentales que je suis. Postures outrancières, combats interminables, éclats de rire malsains redondants, trouvent difficilement leur place dans ma grille de lecture...
    Passé ce trouble initial, on reconnaît aisément le talent de réalisateur virtuose qu'est Kurosawa, qui avait déjà derrière lui une bonne dizaine de films à son actif lorsqu'il tourne "Rashômon".
    Surtout, l'originalité majeure du film se situe dans la multiplicité des points de vue et des vérités opposées qui émergent de ces différents témoignages. Cette thèse de l'absence d'une vérité unique, particulièrement innovante en 1950, a depuis servi de modèle narratif à de nombreuses œuvres cinématographiques.
    Une découverte frappante, forcément difficile à noter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 27 avril 2014
    La même histoire raconté selon les différents points de vue il semble que Kurosawa soit un des premiers réalisateurs à utiliser le procédé, en tout cas il l'utilise à fond. Il fait aussi un travail sur ses lumières.
    Grouchy
    Grouchy

    123 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Bien avant ses sept samouraïs, Kurosawa introduit sa patte unique dans le cinéma japonais avec Rashomon, où il étudie le système des points de vue de personnages sur une scène de crime. Le film commence de façon classique avec les flash-backs qui devraient établir la vérité. Sauf que tout est perturbé par la découverte des témoignages trafiqués, par peur des représailles ou par intérêt personnelle, si bien qu'à la fin le spectateur ne sait plus quelle version était vraie. La mise en scène de Kurosawa se concentre sur la nature humaine sur laquelle il donne une vision pessimiste : le lieu de rendez-vous des trois témoins est un champ de ruine, métaphore de l'âme humaine, par la forêt où deux guerriers se disputent, à la manière de deux animaux, une pauvre femme désamparée. Les séquences de témoignages sont filmées comme une caméra posée sur une scène de théâtre : on n'entend pas les paroles des juges, seul le spectateur interprète chaque discours. Mais le film manque de rythme, les vraies et fausses vérités s'enchaînent jusqu'à lasser le spectateur qui s'aperçoit que finalement rien ne sera jamais confirmé dans l'affaire, et que le film termine sur une morale un peu bâclée. Ce n'est pas le meilleur film de Kurosawa, cependant il sert de tremplin à sa grande carrière dans son travail scénaristique et cinématographique.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 mars 2017
    Un film qui me tient tout particulièrement à cœur car il a été ma porte d'entrée dans le cinéma de Kurosawa et le cinéma asiatique par la même occasion.

    Xème siècle, Japon, de fortes pluies, trois voyageurs, et plus précisément un moine, un bûcheron et un passant, se réfugient dans un temps en ruine. Le moine et le bûcheron sont terrifiés, notamment par le procès auxquels ils viennent d'assister. Le procès tourne autour d'un célèbre bandit accusé d'avoir violé une femme et tué son mari, un samouraï et ils vont forcer le troisième à écouter leurs récits.

    Voilà comment débute "Rashômon" d'Akira Kurosawa, le film qui le fit connaitre en occident notamment grâce à l'oscar d'honneur du meilleur film étranger ainsi que le lion d'or à la mostra de Venise. Il propose une structure narrative, inventive et somptueuse, où les crimes seront analysés selon différents points de vues, le moine, le bucheron, la victime ou encore l'accusé.

    Le récit, en forme de kaléidoscope s'avère très bien écrit et surtout passionnant, alors que cela reste toujours fluide et surtout on cherche la vérité à travers les propos de chacun des protagonistes, avec un rythme toujours maîtrisé et un suspense tenant de bout en bout, jusqu'à un dénouement final et une fin laissant encore le doute dans nos tête et qui s'avère réussi.

    De plus, son récit s'avère aussi d'une richesse intellectuelle, sans aucune lourdeur, se questionnant autour de la mort, la justice, la conscience ou encore la moralité. On admire aussi la qualité et la maîtrise technique et visuelle de Kurosawa, entre sa mise en scène moderne et dynamique, ses travellings, mouvements de caméras, jeux d'ombres ou encore ses cadrages. C'est virtuose à beaucoup de points de vues ! La photographie en noir et blanc est superbe tandis que les interprétations sont aussi impeccables et notamment Toshiro Mifune dans le rôle du bandit.
    Henrick H.
    Henrick H.

    4 abonnés 119 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Quelle belle idée de raconter un même fait divers avec une version différente selon le protagoniste qui la conte. Chacun d'eux tente de donner la meilleure image de lui-même et de sauver son honneur. L'honneur, la base du film, mais aussi la dénonciation de celui-ci par Kurosawa comme étant ce qui mènerait l'humanité à sa perte. L'issue est tout de même positive : on peut toujours croire en l'homme et en sa bonté. Le seul bémol, un jeu beaucoup trop théâtral parfois.
    ghyom
    ghyom

    84 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 février 2014
    Quelle claque !

    Kurosawa nous entraine cette fois-ci dans un petit conte philosophique. Via l'histoire d'un meurtre et du procès qui s'en suit, on assiste aux différents témoignages. Chaque fois l'histoire diffère. Alors qui croire ? Quelle valeur peut-on accorder à un témoignage ? Comment la subjectivité et l'égo et/ou l'honneur des témoins influencent leurs témoignages ? Quid du mensonge ? Le témoignage du mort par l'intermédiaire d'un médium est-il moins valable que celui des vivants ? Finalement qu'est-ce que la réalité ? Qui peut dire que ce n'est pas une illusion, qu'il est trompé par son esprit ? N'y a-t'il qu'une seule réalité ? etc.
    Kurosawa a encore une fois apporté beaucoup de soin au montage sonore, que ce soit par le choix de la musique et son utilisation et les bruits ambiants qui rendent l'histoire dynamique aidés en cela par le comique théâtral de Toshiro Mifune.

    Un très très grand film.
    Sid Nitrik
    Sid Nitrik

    58 abonnés 416 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 janvier 2014
    Le cinéma de Kurosawa est connu pour sa finesse technique et sa narration révolutionnaire. « Rashômon » en est un bon exemple. Dans un Japon médiéval en proie à tous les fléaux (guerre, famine, catastrophes naturelles, banditisme...), 3 voyageurs discutent d'une histoire de meurtre à plusieurs versions, chacune étant racontée par les protagonistes de ce récit. On a donc une sorte de narration en poupées russes. Le propos « contenu » tourne autour de l'honneur, le « contenant » se base plus sur l'humanisme, le pessimisme ou l'optimisme qui en découlent à travers notamment les paroles du bonze et du bûcheron. Ce choix de narration laisse place à une intrigue solide qui tient en haleine jusqu'à la fin. On est véritablement guidé par l'envie de connaître la véritable histoire. Les différents propos, eux, sont empreints de la philosophie nippone et du Bushido et autres codes d'honneur et permettent entière liberté d'interprétation du final au spectateur. Le film est donc sur le fond particulièrement brillant. On mettra des bémols sur la forme. Certains excès de lenteur dans le rythme et le minimalisme omniprésent laissent parfois place à des scènes interminables dont on peut douter de l'utilité et de l'impact. Les acteurs sont bons mais l'on peut s'agacer également des quelques rires et cris forcés qui reviennent à longueur de film. Parfois un peu trop théâtral donc. Il en reste donc une œuvre fort correcte, très subtile et intelligente, mais dont la forme peut rebuter quelque peu. A découvrir mais pour s'éveiller à Kurosawa, mieux vaut-il commencer par « Les 7 samouraïs », « Yojimbo » ou « Sanjuro », plus accessibles.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 janvier 2014
    Ancien film japonais en N&B, certainement un classique dont j'ai abordé les premières images en traînant la patte mais en me doutant qu'un petit temps d'adaptation, comme souvent dans ce type de film asiatique peu sexy a priori, suffirait pour me happer. Pari gagné !

    Sur une 'intrigue' assez simple que le scénario oblige à être répétitive, le film est plus qu'intéressant.
    Il s'agirait de découvrir qui a tué le mari noble (je ne dis pas 'le noble mari') de la femme violée par un bandit de grands chemins. En fait, spoiler: on ne le saura pas, sauf à se refaire pour soi un film, une version subjective
    malgré les témoignages en images des différents protagonistes (même du mort outre-tombe) et celui d'un paysan témoin. Car le propos du réalisateut ne réside pas vraiment là.

    Il serait plutôt question d'égoïsme, d'honneur (souvent déplacé, archaïque voire criminel), d'orgueil, de mépris/e, de crédit ou valeur accordés à la parole, de 'lutte des classes', de vol, de valeurs, de passage d'un état ou statut à un autre, de dague ou de sabre (freudiens ?) dont l'usage rendrait maître de quelque chose, de jungle contre civilisation et inversement (et pas toujours dans l'idée qu'on croit), d'Eros et Thanatos, et de cent autres notions prêtant à réflexion - a posteriori, rassurons tout le monde, ou en rédigeant une petite critique.

    Les éléments (soleil chaud, vent sec, pluie diluvienne), une certaine lenteur ou atmosphère rappellent le théâtre antique et confèrent une indéniable noblesse à l'ensemble. L'épouse-objet pose et surjoue comme au temps du cinéma muet, le mari phallocrate apparaît détestable (en 2014) mais parmi tous les autres personnages, l'espiègle et dément violeur fait pétiller un jeu dynamique presque vital qui réveillerait tout spectateur endormi. De toute façon, sans lui, pas d'histoire donc pas de film. Et il est excellent.

    En outre, les scènes de lutte dans la forêt sont particulèrement bien réalisées.

    Ainsi des témoignages, qui est l'assassin, qui est coupable, qui a dit vrai s'efface au profit d'une autre vérité bien plus large, englobante voire universelle et s'appellerait peut-être Réalité.

    La fin amène une lueur d'espoir salvatrice quant à la nature humaine. spoiler: On peut avoir foi en l'humanité grâce au moine évidemment (stérile euh, abstinent) mais surtout au pauvre paysan chargé de famille, à travers lequel la vie peut être et va être perpétrée après que la justice de la pluie a lavé l'air et la terre pour le faire avancer sur le chemin de l'avenir nu qu'il tient dans ses bras.


    Le film fini, nous, spectateurs, repartons dans nos foyers, à nos vies, mais lourdement instruits de la subjectivité de l'âme humaine, des destins sociaux et des complexes facettes de la vie.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Quatre versions et points de vue concurrentiels, racontées en flash-back successifs, sur le meurtre d’un samouraï et le viol de son épouse à l’époque médiévale au Japon. Une œuvre à la structure narrative brillante et un conte philosophique subtil, mais quelques excès de longueurs. Oscar du meilleur film étranger et lion d’or à Venise.
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