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    L'éternel mirage
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    2,9
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    6 critiques spectateurs

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    chrischambers86
    chrischambers86

    13 726 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2024
    Une des premières oeuvres d'Ingmar Bergman, et dèjà en sèlection officielle au Festival de Cannes 1947! Ses thèmes sont là et n'ont jamais cessè de hanter le maestro suèdois, explorant dès ses dèbuts l'univers angoissant et le dèsespoir profond qui le minait tant! Ce n'est pas moins que l'insoutenable fragilitè de l'être qui se met à se propager à l'ècran, celle d'un officier de marine qui retrouve, après une longue absence en mer pour effacer les traces de larmes, la chanteuse qu'il a tant aimèe jadis! Johannes est un homme tourmentè qui tente de se libèrer de tout ce qui le fait souffrir! De beaux moments de douceur spoiler: sur une barque ou à l'intèrieur d'un moulin
    mais aussi des moments durs et noirs spoiler: (la dèfenestration du père Blom)
    . Un Bergman à redècouvrir par le biais du dvd...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Traduire Skepp Till India Land – qui n’informe que d’une destinée et de son moyen de transport – par L'Éternel mirage place l’œuvre de Bergman sous le signe initial de la fatalité alors que cette dernière harcèle le récit sous la forme d’un vaste crescendo dramatique. Car l’encadrement d’une contemporanéité autour d’un regard tourné vers le passé permet au personnage principal, et par la même occasion au spectateur, de mettre en relation les fragments épars d’une existence pourtant tracée, tragédie dont chacun est conscient mais dont peu l’acceptent réellement. Il y a un parcours émotionnel, un être qui ferme les yeux au risque de ne plus jamais les rouvrir pour comprendre la vie et sa signification. On voit notre couple s’enlacer derrière un rideau de porte obstruant la mobilité d’une forme corporelle et du désir qu’elle traduit par la verticalité tragique de ses traits ; tout est dit, la route individuelle sera poursuivie, la violence et l’ivrognerie paternelles seront héritées jusqu’à ce que la cécité vienne tout éteindre. Plan composé dans l’entrée d’un appartement : porte et armoire de part et d’autre du cadre, au centre la bouteille d’alcool, à même le sol. Inutile de s'élever quand notre condition terrestre nous maintient au sol. Inutile de prendre un navire pour l'Inde - symbole exotique - puisqu'il nous ramènera à notre point de départ. On ressent déjà deux thématiques chères au réalisateur : d’une part la conscience d’une finitude à l’œuvre dans chaque mouvement, chaque action, chaque entreprise ; d’autre part l’aveuglement de l’individu sous l’effet de ses pulsions. Hors de ces deux réalités, le monde n’est que représentation, théâtre fauché sous ses airs de luxe, artifice auquel on revient par facilité pour gagner sa vie, pour entretenir autrui ou être entretenu. Sur son lit, lieu de naissance et de mort, lutte une folle apparente pourtant lucide sur sa condition existentielle contre le retour de l’illusion et de l’éphémère, donc de la souffrance inutile. Bergman propose un subtil équilibre entre violence et naïveté, conscience et insouciance, donnant lieu à des scènes tragiques parsemées de comique (ces deux amoureux sur la plage, nos deux femmes entourant Sally) qui dynamitent un classicisme général parfois pompeux mais mis en scène avec grandiose. Comme si la grandiloquence par l’image servait de discours muet sur la cécité existentielle.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    74 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2013
    Deuxième film de Ingmar Bergman (1947)
    Bergman raconte ici un sombre mélo où père et fils amoureux d'une même femme vont s'entre-déchirer. Ca se passe sur un bateau renfloueur d'épave. Ambiance très sombre (rapport père-fils violent) et d'un grand pessimisme malgré une fin (peut-être) heureuse.
    Ce n'est pas encore du grand Bergman, mais on sent ça et là quelques belles séquences techniquement acceptables. Les dialogues, quoique souvent conventionnels, sont parfois d'une grande profondeur. Le récit, sous forme de long flash-back, se déroule sans heurt ni excès de style. La photographie est souvent belle, et quelques séquences poétiques sont bienvenues. (le port, le moulin...)
    C'est un bon film, sans plus.
    Plume231
    Plume231

    3 891 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juillet 2012
    Troisième passage derrière la caméra pour Ingmar Bergman pour ce film hélàs médiocre. La réalisation, à part sur quelques instants notamment sur la fin, n'est pas très recherchée, trop bavarde, et les personnages sont trop schématiques pour convaincre. L'intrigue quand à elle est loin de gagner le grand concours de l'originalité. Reste donc de positif quelques instants et une actrice très sensuelle, comme toute actrice bergmanienne qui se respecte, dans le rôle principal. Pas grand-chose d'autre à dire, un Bergman à mettre clairement tout en bas de liste.
    il_Ricordo
    il_Ricordo

    103 abonnés 407 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 juillet 2012
    Dès son troisième film, Ingmar Bergman marque un changement dans la personnalité de ses personnages principaux : alors qu'auparavant il se cantonnait à des personnages convenus, guidés par une raison et dont les actions étaient cohérentes aux yeux du spectateur, il introduit ici une sorte de folie chez eux, qui déséquilibre actions et propos. Il reprend ce type de personnages dans ses plus grands films pour décrire un trouble au sein d'une situation ou d'une conscience. Dans l'Éternel mirage, c'est la figure du père qu'il exploite pour la première fois, et qui sera récurrente dans son œuvre. Ce n'est pas exactement le pasteur rigoriste de l'enfance de Bergman, mais il est tout aussi effrayant et méchant. C'est une méchanceté compréhensible, guidée par l'alcool et une vie faite de déceptions et de regrets. On finit par éprouver de la pitié pour ce personnage fiévreux, devenant aveugle et se vengeant en voulant détruire le bonheur autour de lui.
    Ce personnage est de loin le plus intéressant du film. Les autres, on les rencontrera souvent par la suite, entre la femme fatale bergmanienne (du style de Monika), la mère soumise, et le fils, héros du film, paraissant presque aussi fou et méchant que son père. Un Bergman fort, mais qui ne possède pas encore l'harmonie de style et d'émotions des chefs-d'œuvre de Bergman : on passe trop facilement d'un épisode heureux à une scène violente, comme s'il s'agissait d'une succession de tableaux indépendants les uns des autres.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 juillet 2011
    un Bergman classique, un scénario assez dur, une bonne réalisation sans points vraiment marquants cependant.
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