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    Le Septième continent
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    3,8
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    46 critiques spectateurs

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    Nicothrash
    Nicothrash

    378 abonnés 3 039 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 octobre 2012
    Premier volet de la trilogie "la glaciation émotionnelle", c'est celui que j'ai regardé en troisième cet après-midi pluvieux et triste, autant dire que cette demie journée avec Michael Haneke ne m'a pas égayé mais c'est le but pour ce dernier. Sur le fond, c'est dur et implacable, ce conformisme à outrance qui ôte tout sentiment vrai et toute joie finit par pousser à prendre des décisions extrêmes, on comprend la vision du réalisateur mais le problème est que quand on connait un temps soi peu sa filmographie et notamment cette trilogie, on se rend rapidement compte que le cheminement est toujours le même, une longue descente vers la folie. Au final on s' habitue à ces longs silences, à ces longs plans séquences, à ce découpage grossier et à la longue l'impact n'est plus le même sur la durée, seules les fins trouvent une réelle force et l'ensemble paraît toujours un peu long. A voir au moins une fois comme la plupart des films d' Haneke mais le re-visionnage me semble difficile.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 novembre 2008
    Pour moi le meilleur film d'Haneke, mais je les aime tous avec un petit bémol pour le temps du loup et le 2eme Funny Game dont je ne vois pas l'intérêt.
    M.Haneke ne juge pas il regarde, il nous fait réfléchir, il nous laisse des traces dans la mémoire, sifflé à Cannes pour les pauvres poissons rouges et l'argent dans les chiottes, c'est consternant.......
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 064 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 14 mars 2010
    Terrifiant. Et incroyablement pessimiste, ce qui est le seul bémol que je mettrai au film. Michael Haneke pose un regard clinique sur le malaise des société occidentales matérialistes, individualistes et sans but et aspérités. Composé de scènes identiques et répétitives, Haneke montre le lent étouffement d'une famille coupées de ses émotions et oppressé par les conventions sociales. Aucune joie de vivre ne semble exister, rien ne déborde. Les personnages sont entourés d'objets qu'il filme avec application pour démontrer la déshumanisation de cette société. C'est assez hypnoptique... Pour autant, son style neutre et mathématique laisse régulièrement jaillir l'émotion et cette famille est souvent touchante. J'ai trouvé la scène de destruction de l'appartement trop longue mais cela n'enlève rien à l'implacable démonstration de Haneke. Un grand film.
    Tanezir
    Tanezir

    35 abonnés 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 novembre 2009
    Encore un film du réalisateur dont je ne suis pas déçue. Le premier tourné pour le cinéma et pourtant cela reste un très bon film. Rien à redire, des plans séquences parfaîts. On sent le perfectionnisme du réalisateur et le soin qu'il apporte aux détails. Rien n'est laissé de côté.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 mai 2010
    Le meilleur film de Michael Haneke. Imparable, sec, violent, brut de décoffrage, terriblement évocateur et implacablement poignant. Une mise en scène nette, qui sert un propos radical. Chef-d'oeuvre.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 août 2019
    La réalisation de Hanneke a le don de rendre les choses fascinantes... bien avant qu'on comprenne le drame qui se trame, il nous montre une vie de famille apparemment banale, mais avec talent. Je ne mets pas 5 parce qu'il y a un moment vraiment longuet vers la fin. Mais un grand film malgré tout.
    timM32
    timM32

    10 abonnés 331 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2011
    L'histoire est très troublante, et c'est raconté avec une telle horreur qu'elle en devient fascinante. Haneke oblige, la lenteur instaure une ambiance particulière au Septième Continent (tout comme ses autres films d'ailleurs), et on sombre dans la folie comme cette famille. Ce long métrage n'est pas sans effet; il est impossible d'en ressortir indemne, ou alors on à vraiment aucun sentiment.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 octobre 2011
    Qui sont les personnages principaux du "Septième Continent" ? Les membres de la famille idéale que le spectateur suit pendant trois jours, entre 1987 et 1989, et qui sont presque toujours filmés de dos ou de loin, ou bien les objets de tous les jours qu'ils utilisent, manipulent, portent, fabriquent, mangent, observent, conduisent, cassent, vendent, etc., et sur lesquels la caméra s'attarde longuement ? Les plus humains, ici, ne sont pas forcément ceux qu'on croit. (Y a-t-il seulement de l'"humanité" dans ce film ?) Le portrait à charge que dresse Haneke d'une société névrosée, obsédée par la peur du vide mais pourtant gangrenée par la vanité, dans laquelle seule la consommation à outrance et l'aliénation par le travail permettent d'éviter – temporairement – le vide, en a d'autant plus de poids. Aucun des personnages du film n'est heureux, et chacun prend à rebrousse-poil le rôle qui lui a été assigné par la société. Du père et mari rassurant, protecteur et responsable qu'il était, Georg se change en l'un de ces rouages sociaux interchangeables, en un genre de monstre froid et sans âme, désincarné, mettant autant de zèle dans l'exécution du « projet » familial qu'il mettait d'énergie au travail. Anna, employée consciencieuse, sœur consolatrice, mère et épouse nourricière, devient la triste expéditrice de lettres convenues, l'éleveuse dépassée et pas fiable d'une petite fille de qui elle attend du réconfort à force d'être incapable de lui en donner de façon authentique, une femme soumise par la force des choses. (Mais ces parents-là sont-ils condamnables ? Car avaient-ils le choix ?) Eva est peut-être celle qui « colle » le mieux à son image, l'image d'une enfance innocente et « naïve » : c'est elle qui, la première, feint ouvertement un aveuglement qu'elle est la seule à reconnaître, contrairement à ses parents qui le partagent mais sont incapables de l'envisager de façon posée. C'est elle qui, dans le film, dit « Non ! », elle qui s'est attachée à quelque chose de vivant.
    Par cette seule richesse d'interprétations, "Le Septième Continent" mérite d'être vu, et vu comme autre chose que comme une œuvre de « jeunesse » d'un futur réalisateur de très grands films – comme le sont parfois les œuvres de « jeunesse ». Car Haneke trouve le rythme parfait pour ce sujet, fait de répétitions angoissantes à force de mettre en scène le vide, et de brusques ruptures qui rendent l'image aussi décousue et fragmentée que la vie de ses personnages. Du côté du cadrage, il vide l'écran de tout ce qui pourrait faire sens pour les personnages (l'écran serait-il l'aquarium dont les poissons seraient le sens ?), si bien que ce sens, dont ils sont plus ou moins consciemment à la recherche, se situe hors-champ – peut-être à la montagne, dont le spectateur ne verra que le départ du séjour que les personnages y ont fait. En tout cas, ni les objets ni l'argent régulièrement filmés en gros plan ne peuvent en tenir lieu. La signification que le spectateur (cette fois) doit chercher n'est jamais, elle non plus, entièrement à l'écran. Le champ pose des questions : pourquoi Anna pleure-t-elle dans la voiture ? quel est ce paysage de plage filmé à quatre reprises dans le film ? quelle décision a amené Georg à démissionner ? Dans quel but achète-t-il tout ce matériel de bricolage ? Il y répond parfois – le matériel de bricolage. Mais c'est la plupart du temps au spectateur de fournir les réponses, en reconstituant ce qui se passe pendant les noirs qui séparent les scènes, en déduisant ce qui se passe hors-champ, en cherchant du côté des symboles, en faisant concorder des indices ou tout simplement en faisant sa propre interprétation, sa propre réponse à des questions qui en tolèrent, voire en exigent, davantage qu'une. C'est aussi à cela que sert la lenteur des films de Haneke.
    Dans "Le Septième Continent", on écoute la radio sans y prêter la moindre attention, et les téléviseurs continuent de fonctionner quand les familles modèles sont hors d'état. Ils captent les regards, quoi qu'ils diffusent. Ils ont un équivalent moins tape-à-l'œil, mais qui pousse tout autant à la passivité : la vitre. On regarde les poissons à travers le verre d'un aquarium, ce qui est plutôt joli. On regarde les yeux d'autrui à travers une loupe d'ophtalmologue – on connaît le proverbe à base d'yeux, de paille et d'une poutre... On regarde les machines à travers les vitres d'une voiture qui passe dans une station de lavage automatique – tentative de purification par l'eau, le savon et les brosses rotatives ? –, ce qui est sinon dangereux, du moins oppressant. On regarde les morts sur le bas-côté d'une route à travers le double écran d'une vitre de voiture et d'une grosse averse, ce qui peut mener à des remises en cause dramatiques. Les personnages n'avaient peut-être pas le choix de regarder le monde à travers un filtre ou non, pris qu'ils étaient dans le tourbillon d'un genre de "destin" moderne. Nous l'avons. Le film date de 1989 et ferait un tabac maintenant...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juin 2010
    Un bon film.Intelligent (par opposition à débile). Inspiré d'un fait divers. Haneke à voulu retranscrire la force du geste mal relaté par la presse."On ne veux pas être cette famille" dit-il. Le rythme est volontaire, si l'on s'ennuie c'est par empathie.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 11 décembre 2013
    Ayant adoré plusieurs films de Haneke: Funny Games et US, le Ruban blanc, Amour et la Pianiste, je me suis mis en quête de ses plus anciens films afin de mieux cerner l’œuvre globale du réalisateur autrichien. J'ai bien saisi le but d'Haneke dans ce film, la froideur des plans, les répétitions, les longs plans fixes... tout ça vient donc de là, depuis le début !
    Cependant, j'ai trouvé le film beaucoup trop lent et trop abstrait. Trop axé cinéphile, je n'ai pas encore ce niveau il faut croire !

    Je l'ai regardé jusqu'au bout, mais cela a été difficile par moment ...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 août 2010
    Je crois bien que c'est le premier film d'Hanneke que je regarde et je suis conquis !
    La déprime familiale est très bien rendu : le realisateur ne grossit pas les traits, c'est enfoui, ça se voit dans les mimiques, dans les gestes quotidiens, dans ces espèces de mini-tentatives de s'enfuir...très subtil.

    Et bien sur, la scène de déglingue final absolument génial ! C'est tellement dommage que ce film ne jouisse pas d'une meilleur réputation !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 mai 2009
    Le concept est vraiment trop simple : filmer le vide pour expliquer le dénouement. Estétiquement, c'est du niveau d'un téléfilm, et on s'ennuie à mourir (même si je sais que c'est plus ou moins fait exprès). En bref : num et sans aucun intéret.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 27 juillet 2009
    Le film le plus nul, ennuyant jamais vu, de tout ma vie!
    A fuir comme la peste!
    Comment ose-t-on sortir de telles bouses?
    Dans le même genre mais mille fois mieux on a "11:14".
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 mars 2012
    Premier film d'Haneke et on retrouve tous les ingrédients de son génie, à l'exception de l'adversaire, car le sujet reste concentré dans la meme famille. Une nouvelle fois il faut atteindre la fin du visionnage pour apprécier à sa juste valeur ce film. Grande leçon sur notre époque, la narration tourne essentiellement autour de la petite fille. Très subtil.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 9 août 2013
    Je m'attendais à un chef-d'oeuvre, je n'ai que...Et bien rien, absolument rien et voila bien le problème de ce film. Tout d'abord, je ne comprends pas l'interdiction au moins de 16 ans totalement injustifiée. Aucune scène de violence ou à caractère sexuelle rien... Serait-ce à cause de la scène des poissons que l'on voit agoniser ( réellement ) ? Avec un pareil avertissement, je m'attends à être bouleversé ou même choqué ou du moins marqué par ce que je vais voir à l'écran et là...Vide, creux, sans saveur, inutile...Le propos de Haneke est tellement simple...Oh la la, c'est pas bien, la société elle est moche pas belle, c'est une société de consommation...C'est insultant à la fin ! Aucune interprétation possible, le juge Haneke nous livre sa version des faits, sa vérité à lui. Surtout que les faits " racontés " dans le film sont véritables. Il n'est pas dit - du moins à ma connaissance - que la vraie famille ce soit suicidée pour ces raisons ! Je laisse malgré tout une étoile et demi pour la longue scène de destruction matérielle ( et animale malheureusement ) ainsi que pour le jeu des acteurs, parfait pour cette histoire glaçante mais rendue banale et indigeste par Haneke.
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