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Un visiteur
3,5
Publiée le 28 septembre 2012
14.5 / 20 Bon thriller ! Bien prenant , c'est original , soudain , une belle surprise et une petite claque , je m'attendais plus à quelque chose de fade et infâme et finalement le film reste bon voir très bon avec une ambiance stressante et deux bonnes actrices ! On ne s'ennuie pas , JF est un très bon thriller , angoissant et plutôt violent dans la lignée de la prison de verre ou The quiet .. j'ai beaucoup aimé sans prétention , certainement un classique . L'intrigue est bonne , on stresse , les rebondissement sont éfficaces bref , c'est un très bon film à voir !
"Tu n'es personne s'il n'y a personne pour t'aimer". un suspense très bien ficelé se servant d' une passion destructrice, mais pas réciproque. Plein de compassion, loin des clichés hollywoodiens avec ses bons et ses méchants. Ici, le lien entre les deux héroines reste très fort, l'une devenant la version sombre de l'autre. Les deux actrices sont géniales, leur cheveux roux est une image marquante pour le spectateur. On pardonnera facilement quelques facilités de scénario (facilité, pas incohérence..). Barbet Schroeder nous met en emphatie pour cette fille, perdue, déboussolé, envieuse, ivre de jalousie. Troublant, tendu, émouvant,
Dans ce thriller psychologique pervers, Barbet Schroeder confronte avec effets de miroir, deux excellentes actrices. Dommage que le final sombre dans le grotesque.
Une première partie qui instaure une ambiance trouble, permettant à l'aspect thriller de s'imposer pleinement...jusqu'à une accumulation d'incohérences parfois ridicules qui plombent la seconde partie ainsi que la fin. Dommage!
Un bon thriller plus grâce à son sujet en lui-même et à son duo de comédiennes vraiment excellentes et sensuelles qu'à la mise en scène de Barbet Schroeder qui n'a pas su pleinement exploiter à fond les possibilités de son histoire. Par exemple la dernière demi-heure avec ses affrontements violents physiquement vire un peu trop dans la conventionnalité alors que des affrontements psychologiques, comme c'est le cas dans le reste du film, auraient donné quelque chose d'encore plus fort. L'autre petite déception c'est que le potentiel érotique du sujet et surtout celui des deux actrices, Bridget Fonda et Jennifer Jason Leigh, qui aurait pu être encore plus appuyé ; à ce niveau-là la séquence dans la boîte de nuit est pas trop mal réussie, la même coupe de cheveux brillante idée. Divertissant, c'est sûr, troublant, aussi mais qui aurait vraiment pu l'être encore plus. La fin intriguante laisse quand même sur une bonne impression.
Du suspense classique mais parfaitement maîtrisé par Barbert Schroeder, JF partegerait appartement est un thriller haletant et qui fait son effet. Jennifer Jason Leigh est excellente dans la peau de la fille mentalement dérangée (il faut dire que ce type de rôle lui va bien).
Barbet Schroeder est un grand amateur des histoires ambiguës entre individus à la personnalité tourmentée. C’est justement là où le bas blesse dans ce thriller, l’intrigue n’a rien de surprenante tant l’aspect tordu du personnage de Jennifer Jason Leigh apparaît dès sa première apparition à l’écran. Est-ce l’actrice qui en fait trop ou le script qui est bien trop évident pour étonner le public alors que les quelques rebondissements vont survenir, toujours est-il que le film est maladroitement construit autour d’un face à face sans subtilité. La tension monte doucement puis va s’étouffer dans un interminable duel alors que les relations entre les personnages auraient eu le temps d’être plus approfondis. Tant pis, les actrices sont ravissantes mais leur duo manque de piquant.
Les situations que développent Barbet Schroeder dans ce Jf partagerait appartement,tombent plus dans le ridicule et la caricature que dans l'inquiétant.
Si le début du film ne laisse rien présager de bon la suite est beaucoup mieux avec des rebondissements à foison et des actrices vraiment au top. En revanche, la fin est navrante de naïveté...
Si Barbet Schroeder a su parfois nous offrir quelques bons moments de cinéma, il lui est aussi arrivé de se planter sèchement. C'est le cas de ce "JF partagerait appartement", au scénario souvent maladroit et à la psychologie bien décevante. Pourtant, l'ensemble démarrait plutôt bien : une mise en place plutôt sérieuse et bien construit, les personnages apparaissant quant à eux relativement justes. Cela dit, on sent déja une certaine lourdeur dans la mise en sène, tant parfois certains gros plans trahissent l'importance de ses éléments dans la suite du récit. De plus, on aurait aimé une relation plus longue entre les deux personnages féminins, Schroeder passant quelque peu d'un extrême à un autre quant au caractère du personnage de Bridget Fonda. Mais tout cela aurait été finalement acceptable s'il n'y avait pas eu cette interminable affrontement plutôt gratuit dans sa construction, assez lassant et même plutôt répétitif. Le scénario se perd lui dans une sorte de serial peu attrayant, si bien que le film en devient carrémént ennuyeux, ce qui est pour le moins embêtant pour un thriller. L'oeuvre est d'ailleurs très mécanique et les ficelles grossièrement taillées, ne laissant alors que très de place à la subtilité et c'est alors aussi le suspense qui s'en ressent. Le film manque ainsi clairement de passion, de folie, d'intelligence pour nous captiver et encore moins nous charmer. Enfin, on aurait souhaité une relation venimeuse, ambigue entre les deux jeunes femmes, mais finalement, cela manque tout autant de piquant et de brio. On pourra alors toujours sauver l'excellente presation de Bridget Fonda et celle très correcte de Jennifer Jason Leigh, mais ce thriller "féminin" qui avait pourtant tout pour plaire et séduire s'avère en définitive un produit des plus ternes et assez peu digne d'intérêt. A éviter.
Dans la lignée du thriller classique où une personne en harcèle une autre, jusqu'à tomber dans la folie meurtrière. C'est très classique, pas vraiment novateur. Pas de mise en scène véritablement sympathique, pas de BO sensationnelle, et surtout pas de personnage un tantinet intéressant. Non pas qu'ils ne se tiennent pas, mais on aurait pu espérer des protagonistes un peu moins banals et plus attachants. Et le scénario, même s'il se débobine de manière plutôt habile, ne tient pas toujours la route, et de nombreuses incohérences qui nuisent à la vraisemblance du film sont à compter. Décevant.
Un bon thriller , bien mené , on se laisse embarquer à cette histoire d'identification paranoïaque. Les deux actrices sont très bonnes , et le scénario est solide , construit astucieusement; Barbet Schroeder , à la caméra prouve sa maestria , dans un film secondaire, mais réussi.
Adapté du roman « SWF seeks same » (1990) de John LUTZ (1939-2021), auteur également de très nombreuses nouvelles, le titre fait référence à la rousse Alison Jones (Bridget Fonda, 28 ans), conceptrice de logiciels, qui vient de rompre avec son fiancé Sam, divorcé qui l’a trompée avec son ex, et qui, pour conserver son logement dans l’immeuble The Ansonia (1899-1904), ancien hôtel (dans le quartier Upper West Side de Manhattan, situé entre Central Park et l’Hudson) dont les suites et chambres ont été transformées en appartements en 1992, cherche un(e) colocataire. C’est Hedra Carlson (Jennifer Jason Leigh, 30 ans), brune et réservée qu’elle retient. C’est le début d’un thriller, érotique et domestique, bien mené, au scénario bien construit qui décrit un personnage féminin d’une grande banalité mais terrifiant, manipulateur et en souffrance.
Variation autour du Vertigo (1958) d’Alfred Hitchcock, Single White Female déplace l’intrigue de San Francisco à New York et renverse le point de vue adopté puisque la fétichisation n’est plus celle de la femme blonde par un homme soucieux de retrouver son amante mais celle d’une jumelle meurtrie voulant transformer sa colocataire en sœur de substitution. Dès lors, il ne s’agit plus de déguiser l’autre mais au contraire d’emprunter ses vêtements, sa coupe, sa façon de marcher et de parler ; en somme, il faut devenir l’autre, éprouver l’altérité dans son apparence pour mieux la travailler en profondeur et opérer sur elle le même processus de transformation, quoique située à l’intérieur. L’espace de l’appartement, que Barbet Schroeder aborde en huis clos, explicite cette entrée dans l’intimité de deux femmes qui doivent – c’est là le projet de Hedy – fusionner pour ne former qu’une seule personne ; il occasionne de nombreux plans où les comédiens sont nus ou dénudés qui interrogent le regard du spectateur et la pulsion scopique qui le gouverne : sa présence est-elle acceptée ou ignorée des personnages ? est-il moral d’écouter s’ébattre les amants ou les amis échanger sur leurs doutes par l’intermédiaire d’une bouche d’aération ? de fouiller dans les affaires d’une amie, de lire son journal et ses secrets ? Le long métrage offre une mise en abyme permanente sous forme de dialogue amusé avec son public, en témoigne le plan inaugural sur les deux jumelles qui nous regardent directement. Il allie ainsi la lourdeur de la démonstration psychanalytique et la légèreté tonale, conscient des effets de manche qu’il utilise comme autant de fusils de Tchekhov parfois fonctionnels, parfois inopérants, parfois retardés. L’appropriation du genre codifié du thriller paranoïaque, dont l’efficacité progressive et la rigueur de mise en scène rappellent le récent The Silence of the Lambs de Jonathan Demme sorti l’année précédente, contient donc la critique des artifices nécessaires à sa bonne marche, regard européen de Schroeder sur le divertissement américain.