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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 février 2016
Mon film favori nourri un véritable engouement par le peu de personne l'ayant vu. Place dans les 100 meilleurs film de tous les temps du NY times CR film est pour moi une leçon de cinéma de part ses transitions, ses mises en abysses. De nombreux extrait disponible sur YouTube devrait vous convaincre... Mais préparez vous, vous y serez balloté malmené d'émotion. Cdt
Jean-Claude Lauzon a disparu avec sa compagne dans un accident d'avion en 1997 à l'âge de 44 ans... Quand on le sait, on saisit mieux son grincement tourmenté, à mi-chemin entre tendresse et insupportable. La personnalité de l'enfant "Léolo", forcené du pot face à maman également souvent sur le trône : une scène qui se répète dans cette famille de "moitié timbrés" (sauf la mère). L'ignorance crasse des peu instruits et "qui s'creusent pas"... Ce gosse intellectuel, réfugié dans un délire de scribe, va devoir rencontrer plus stimulant que cette maison à un seul livre, et quel livre !... C'est filmé avec délicatesse, infiniment de goût, beaucoup de cocasserie, l'accent québécois aidant. Une trajectoire heurtée doublée d'une petite descente aux enfers. On sait bien que la perversité existe en germe chez certains enfants, ou qu'elle éclot en territoire hostile ou trop déboussolant. Mais de là à la complaisance il n'y avait qu'un pas, ici franchi. Et c'est dommage, car l'atmosphère est infiniment plaisante, la photo et la bande-son notamment !
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2,0
Publiée le 11 août 2013
C'est sa famille et le milieu dans lequel Jean-Claude Lauzon a grandi mais ce dernier a ajoutè de gros mensonges dans "Lèolo". Le rèalisateur canadien, issu comme son hèros des quartiers pauvres de Montrèal, s'est inspirè de textes ècrits durant son enfance pour cette plongèe cradingue dans le monde imaginaire d'un gamin menacè par la folie de ses proches! Entourè de parents maniaques du laxatif, d'un frère obsèdè de culturisme ou d'une soeur èpileptique, l'enfant s'invente une histoire d'amour avec sa jeune voisine sicilienne! Souvent repoussante, cette èchapèe imaginaire d'un gamin quèbècois cernè par une famille de fêlès est une oeuvre rebutante ou tendre selon son humeur avec des scènes marquantes (les ongles de pied, la pendaison, le chatte violèe par un mioche zoophile...). C'est un film qui essaie d'accommoder les situations à la noirceur choquante d'un drame à celle d'une comèdie poètique! L'interdiction aux moins de 16 ans est en tout cas totalement justifièe où Lèolo est la « malheureuse » victime de ce film dèrangeant et misèrabiliste...
Leolo c’est comme l’éclosion d’une fleur sur le fumier. Il grandit avec l’amour d’une mère mais entouré de personnages barrés qui ne sont pas vraiment un exemple pour lui et il découvre les plaisirs de la chair au milieu d’un terreau médiocre en s’envolant par la jouissance ou la poésie. Film étonnant mais intéressant.
Ni réaliste, ni poétique, le cinéma de Lauzon emprunte une démarche visionnaire et opte pour une surenchère de symboles, sans jamais verser dans l'excès et le kitsch.
Merci à Superyiyi qui m'a donné envie de voir ce film en lisant sa critique. Léolo est tout simplement une petite perle de poésie, . Je n'en dis pas plus.
Un certain talent de mise en scène au service d'une histoire décevante. Finalement rien n'est beau dans ce film ni dans la forme ni dans le fond. On reste dans la noirceur la plus complète. Le film s'achève, on a l'impression de respirer à nouveau. Un film dépresseur.
Inclassable comme souvent quand on est face à une véritable œuvre artistique. La poésie est omniprésente et envoûtante dans une réalité crue et parfois sordide, on ne peut pas regarder ce film sans être touché par le talent de ce réalisateur inconnu. Une claque sans aucun doute, un chef d’œuvre peut-être...
Ouh que je suis contente... j'avais tenté ce film il y a quelques années mais je n'avais pas accroché mais j'aime tellement l'incroyable & talentueuse Ginette Reno que j'ai eu envie de retenter ce film un peu pour elle (et aussi pour le gros rapport qu'il y a à l'Italie) et cette fois ci c'est passé. Alors certes c'est spécial et certains passages sont inintéressants et laborieux mais dans l'ensemble j'ai bien aimé ça... suivre ce petit garçon attachant dans une famille si malsaine & dysfonctionnelle est passionnant et franchement ça ne peut pas laisser indifférent ! En plus, on y retrouve Germain Houde et la voix off de Gilbert Sicotte et au final j'en garderait un bon souvenir ! Bravo Ginette ! Je t'aime !
Un film bien déjanté avec de bons moments d'humour décalé. Mais c'est quand même assez spécial. J'ai eu du mal à rentrer dedans. Et une fois sorti, je reste perplexe...
chef d'oeuvre méconnue, Léolo est un poème poisseux sur l'enfance, la folie, les relations fraternelles quasi entièrement raconté par un narrateur. Un poème a mi chemin entre la cité des enfants perdu de Jean Pierre Jeunet et les 400 coups de Truffaut en beaucoup plus poisseux et noir.