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    Un coeur en hiver
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    88 critiques spectateurs

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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 juin 2016
    Le chef d’œuvre ultime de Sautet ? Pourquoi pas ? En tout cas une véritable épure sur l’incommunicabilité entre les êtres. Les acteurs sont magnifiques, Auteuil dans un registre qu’il avait déjà abordé avec Sautet et Béart en amoureuse dépassée par la force de ce qu'elle ressent pour cet homme qui ne lui rend rien de ce qu’elle lui donne. Quand tout est merveilleusement filmé et joué juste il n'y a pas besoin d’un scénario à rallonge. Bravo encore à toute l’équipe et à Sautet qui au crépuscule de sa carrière (il ne lui reste plus qu'un film à tourner) montre qu’il n’a pas son pareil pour fouiller les tréfonds de l’âme humaine quand il s’agit d’amour et de destins qui basculent.
    jthuil
    jthuil

    15 abonnés 324 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2014
    Le portrait tout en finesse et fascinant d'un homme sans coeur, appuyé par une interprétation et une réalisation sans fausse note.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 avril 2014
    Ah le cinéma lent et en manque véritable de transcendance mais qui malgré tout touche parfois très juste de Claude Sautet, et s'il touche parfois très juste c'est grâce à l'écriture fine de certaines scènes (pour ça il faut oublier qu'on les a entre d'autres nettement moins réussie !!!) et puis grâce au jeu assez juste des comédiens...
    Ce dernier est assez classieux mais cela va assez bien avec le ton Sautet. Si André Dussolier est un peu en retrait, la grande beauté d'Emmanuelle Béart à l'époque n'a pas le moindre mal à capter l’œil du spectateur et Daniel Auteuil malgré l'extrême froideur d'apparence et de son comportement réussit à faire ressentir de l'empathie (sauf pour la réaction qu'il a quand il s'arrête en voiture avec Béart devant un hôtel !!!), surtout si on ressemble pas mal à son personnage.
    On a le droit aussi à un subtil parallèle scénaristique pour ce dernier, luthier capable de faire sortir n'importe quel son d'un violon mais incapable de sortir la moindre émotion de soi-même.
    Le fait que Maurice Ravel soit à la BO constitue un plus considérable...
    Comme 80 % de ce qu'a réalisé Claude Sautet, pas pleinement emballé mais je regrette pas de l'avoir regardé quand même...
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    701 abonnés 2 747 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 27 avril 2014
    Même si le triangle amoureux est intéressant et les acteurs classieux, "Un cœur en hiver" n'est absolument pas transcendant, voir même un peu trop mou pour réellement nous passionner voir nous intéresser! Sautet s'entête a mettre des discours et dialogues pseudo philosophiques, faussement intellectuels, qui, lorsqu'ils ne sont pas à la limite du ridicule, reste d'un ennui non relatif! Les acteurs bien que prestigieux et talentueux, interprètent des personnages vides et offrent des prestations monocordes assez fades qui mériteraient une bonne ouverture pour éviter les personnages terriblement coincés auxquels ont a eu droit... Dommage l'histoire avait un bon potentiel, la technique n'est pas mauvaise, et une certaine ambiance planait la dessus, mais il manque une ferveur, une effervescence, une passion pour mettre un bon coup d'accélérateur dans ce film...
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2010
    Une sorte d'anti "Jules et Jim". Si dans le film de Truffaut le triangle amoureux fonctionne de façon harmonieuse, ici les relations entre les trois partenaires sont autrement plus tendues. Petites piques, gifles, les yeux qui se détournent... c'est un peu Bagdad. "Un cœur en hiver" se classe donc dans la catégorie des films à lecture difficile (à moins d'être maso, bien sûr). Pour ma part, étant une âme sensible, cet aspect m'a un peu rebuté. Poursuivons la comparaison avec l'univers musical que proposent les deux films. "Jules et Jim" joue sur la douceur, l'esprit bisounours, le vocal vecteur d'émotion. Claude Sautet crée au contraire une ambiance plus fraîche, moins humaine, avec de la musique classique qui s'apparente à divers moments à de la musique expérimentale. Je n'ai clairement pas aimé ce choix, qui correspond toutefois parfaitement à l'esprit du film. Un dernier élément dessert selon moi "Un cœur en hiver". C'est le rythme. Les temps morts sont trop nombreux, du coup l'intérêt du spectateur s'étiole. Quels sont donc les atouts de l'œuvre de Claude Sautet ? Le jeu des trois comédiens pour commencer, ils sont tous trois admirables. Les dialogues ensuite. Les échanges ne manquent pas l'intérêt, sans être pour autant inoubliables. Enfin, l'émotion. Ce film remue quelque peu. Pour conclure, il s'agit d'un mélo sentimental intéressant, avec finalement la morale suivante : les relations masculines fonctionnent toujours bien jusqu'à ce qu'une bonne femme vienne foutre la merde. Plutôt réaliste...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 25 septembre 2011
    Magnifique film. D.Auteuil incroyable de justesse.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 avril 2014
    Stéphane est en pleine crise affective et comme condamné à ne pas ou plus aimé, Maxime aime Camille, et cette dernière aime Maxime mais elle préfère Stéphane. Les positions sont simples, et elles ne changeront à aucun moment du film. En effet, les personnages agissent de façon tout à fait normale en fonction de l'étiquette (très solidement fixée) qu'ils portent. Sans surprise et sans passion, ce film de Claude Sautet est finalement bien triste, sinistre même, que ce soit dans sa maigre originalité formelle ou dans son scénario d'une extrême platitude. "Un cœur en hiver" est un pur drame, austère mais sans génie, et qui s'oublie une fois le générique terminé. Après cela, on a qu'une seule envie: voir du cinéma, du vrai.
    poneyexpress10
    poneyexpress10

    2 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2013
    La musique classique est au centre du film. « La musique c'est du rêve » déclare Stéphane (Daniel Auteuil), c'est-à-dire qu'elle est sans conséquence. La vraie vie Stéphane est incapable de l'affronter. Il s'est construit un univers personnel dont les sentiments sont absents. Parce que les sentiments c'est de l'attachement, c'est de la souffrance. Il ne ressent aucune émotion pour Camille dont le métier de violoniste la conduit naturellement à l'émotion : à travers la musique, et les rencontres humaines. Stéphane répare les instruments, très autocritique envers lui-même, il a abandonné le conservatoire. Il n'est donc pas devenu musicien, mais artisan : son goût pour les automates renvoient bien à ce vide qui l'habite, sa vie sans chair, sans amour, sans émotion du moins envers les autres. J'ai pensé que le personnage allait se suicider à la fin : coincé dans son enfermement, son cœur hivernal, que rien ne vient éveiller. Inaptitude à éprouver de l'amour, handicap émotionnel. On peut croire qu'au début il est pervers, «démystifier les sentiments » les renvoyer à leur mensonge, s'amuser de séduire, pour combler un vide qu'il sent en lui sans se l'avouer, comme si l'autre, ici Camille, était un instrument, l'absorber pour sentir vibrer en lui une musique. C'est un vampire.
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2016
    Un triangle amoureux sensible et cruel, dans lequel brille le couple à l époque, Daniel Auteuil et Emmanuel Béart. César du meilleur réal pour Claude Sautet.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2024
    Tournè en 1992, "Un coeur en hiver" est un des films les plus èlègants du cinèma français, par le rèalisateur de "Vincent, François, Paul… et les autres" (1974) et "Un mauvais fils" (1980), mis en lumière par Yves Angelo, le directeur photo de "Nocturne indien" (1989) et sur les conseils techniques de Etienne Vatelot qui a soignè les instruments tout en participant à l'èlaboration du dècor de l'atelier de lutherie! Autant dire du très beau monde pour conter ce drame de la plus belle veine qui, sans nul doute, eût sèduit Herbert Maisch! Tout est ici dans la suggestion et les non-dits avec deux quadras amoureux des violons (Daniel Auteuil & Andrè Dussolier) et d'une charmante et talentueuse concertiste (Emmanuelle Bèart). Le rèsultat est à la hauteur des espèrances et il ne faut pas perdre de vue que Claude Sautet ètait un grand passionnè de musique ainsi qu'un ex-critique musical! Merci donc à lui pour cette partition intime et subtile sur l'amour impossible! Cèsar du meilleur rèalisateur (le premier pour Sautet) et du meilleur acteur dans un second rôle (le premier aussi pour Dussolier)...
    halou
    halou

    123 abonnés 1 532 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2008
    Très beau Sautet, un des meilleurs. Que les acteurs jouent bien sous sa direction.
    Estonius
    Estonius

    3 474 abonnés 5 453 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 mars 2022
    Il fallait tout le talent de Claude Sautet pour réussir à nous scotcher avec une histoire somme toute assez banale. Il faut dire qu'il a su y injecter deux ingrédients de choix, d'abord la distribution dominée de bout en bout par une Emmanuelle Béart, talentueuse, lumineuse et d'un charme irrésistible. Auteuil tout en retenue n'est pas mal non plus, Dussolier étant légèrement en retrait. L'autre ingrédient c'est la musique de Maurice Ravel, ici magnifiée. Le film accuse néanmoins quelques défauts, ainsi au niveau des dialogues, Sautet ne sait pas gérer les interruptions du discours, (une constante dans ses films) drôle d'impression quand quelqu'un ne termine pas sa phrase et qu'il faut attendre 10 secondes avant qu'on ne lui réponde. Pas bien grave ! Et puis il y a cette scène complètement ratée du repas présidé par Jean-Luc Bideau où tout le monde débite des avis péremptoires sur l'art avec autant de naturel qu'un discours électoral (elle sert à quoi cette scène ?) Malgré ses quelques défauts nous avons là un très beau film !
    loulou451
    loulou451

    123 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2009
    Quel bijou ! Pour l'un de ses tous derniers films, Sautet trouve en Emmanuel Béart l'actrice qui lui fait oublier la sublimissime Romy Schneider. Certes, le style est bien différent, mais Emmanuelle Béart signe ici, à n'en pas douter l'un de ses plus beaux rôles dans la peau de cette violoniste sensuelle, passionnée et emportée. A ses côtés, Dussollier et Auteuil se hissent à son niveau et forment ainsi un trio inoubliable. Sautet, une fois encore, montre qu'il demeure à jamais un monstre sacré du cinéma.
    Guillaume836076
    Guillaume836076

    85 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2014
    Depuis "Quelques jours avec moi", avec le même Daniel Auteuil, Claude Sautet marque une rupture nette avec ses sujets "sociologiques" des années 70. Que ce soit ici, dans ce "Coeur en hiver", dans "Quelques jours..." et plus tard dans "Nelly et Mr. Arnaud", le ton est plus grave, plus austère, plus mélancolique, plus froid et profond que ces réussites passées. Peut-être parce que ces trois derniers films traitent des mêmes sujets: la solitude, le sentiment d'être étranger au monde et l'incommunicabilité des sentiments déclinés sous différents points de vues.
    Dans "Un coeur en hiver", le personnage central incarné par Auteuil est une énigme à lui tout seul: Stéphane s'est construit une routine sécurisante avec son "meilleur " ami et associé Maxime (André Dussollier) -"partenaire", rien de plus, dit-il à Camille (Emmanuelle Béart)- mais ne semble toucher par rien. A peine son travail de luthier semble lui procurer quelques émotions et satisfactions. Il semble accepter le jeu des conventions sociales par aspect purement utilitaire et par peur de se retrouver seul, mais n'hésite pas à se montrer froidement cynique et provocateur vis-à-vis de qui bon lui semble. Seul Lachaume (émouvant Maurice Garrel), son père spirituel et professeur, semble trouver grâce à ses yeux. C'est également le seul qui semble comprendre qui est Stéphane sous cette gangue hermétique. Maxime, le fidèle, lui, accepte Stéphane tel qu'il est, mais n'a jamais chercher à résoudre l'énigme Stéphane et n'a jamais tenté de le remettre en question. En somme, la routine utilitaire de la relation lui sied tout autant qu'à Stéphane... Camille "bouleverse" tout.
    Emmanuelle Béart, à son avantage, n'est jamais aussi bien que quand elle incarne des femmes passionnée et fougueuse, portée par des sentiments brûlants et destructeurs. L'énigme Stéphane la fascine et l'attire irrémédiablement. Ils sont l'anti-thèse de l'un et de l'autre. Ce dont "semble" jouer ironiquement et volontairement Stéphane.
    Je dis bien "semble" car le jeu de Daniel Auteuil, porté par l'oeil et la direction de Sautet, est d'une infinie subtilité. C'est même du grand art. La mise en scène épurée et sobre, privilégiant les plans longs, appuie sur ses regards qui en disent bien plus longs sur lui que le discours qu'il tient. C'est par son regard d'ethnologue de l'âme humaine que Sautet parvient à nous livrer une part de Stéphane. Les nombreux silences et non-dits appuyés par des regards signifiants sont autant d'informations pour le spectateur. La force de Sautet, c'est de toujours prendre le spectateur pour quelqu'un d'intelligent, il ne tombe jamais dans la démonstration ou le dialogue de trop, jouant avec finesse le décalage entre le verbalisé et ce que le personnage ressent. Beaucoup de ses films reposent sur cette construction et ce sentiment. L'intrigue est rectiligne, le personnage central est scruté par la caméra jusqu'à la moëlle, sans pour autant trahir ses secrets et ses zones d'ombres, jouant du décalage dont je viens de parler.
    Sautet filme la solitude comme personne, surtout ici. Car au bout du compte, Stéphane est seul au milieu de tout le monde, il s'en est exclu volontairement tel un misanthrope au regard lucide, dure et acéré, souvent cruel, mais qui en se réfugiant dans sa tour d'ivoire souffre horriblement et s'empêche d'aimer pour se protéger de la souffrance. Car dans le fond, il les aimes tous, il a vraiment eu le coup de foudre pour Camille, il se culpabilise de faire mal à Maxime, admire Madame Amet (Myriam Boyer) et Lachaume, à beaucoup de tendresse pour Hélène (Elisabeth Bourgine) mais se convainc lui-même d'être un personnage froid et antipathique, qui fera tout pour se faire détester de tous.
    La solitude face à la maladie, la souffrance et la mort est aussi abordée avec le personnage de Lachaume - c'est d'ailleurs cela qui fait "réagir" Stéphane -. Ne dit-il pas à Camille, lors de la scène de fin (dans une brasserie - lieu récurent dans les films du réalisateur), "je croyais n'aimer que lui mais c'est le contraire". Tout est dit en une phrase.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 27 avril 2014
    Même si la mise en scène de bonne facture permet d'éviter le ratage, le personnage joué par Daniel Auteuil est beaucoup trop tarte pour que l'histoire soit crédible.
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